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J'étais prête à tout accepter chez lui parce que je savais à quoi m'attendre en acceptant de me lié à lui mais ce coup là je ne m'y attendais carrément pas

Edgar : Je sais très bien ce que j'ai fais et je recommencerais si c'est nécessaire 

Moi : Ouais d'accord , t'es un malade c'est tout

Il me tirait dans ses bras et carréssait mes cheveux sans un mot

Moi : Ça me fait peur Edgar. C'est horrible

Edgar : Il est là ton problème ;  avec la peur on réussi à rien , tu comprends ?

Moi : Et avec la violence on réussi quoi , dis moi ?

Edgar : Eu te amo , Jazeera -Je t'aime-

Il me relâchait et me demandait de ne rien laisser paraître et me priais de retrouver le sourire , comme si de rien n'était

Edgar : Je vais demandé à ce qu'on prépare une voiture , on va se changer les idées

Moi : Tu n'a jamais peur ?

Edgar : Si , j'ai peur de beaucoup de chose mais personne ne peut les imaginer , je garde ça secret

Il souriait et me prenait par la main

Une voiture nous a été emmenée et nous demarrions

Edgar : Tu verras on va passer une bonne après midi 

Effectivement , nous arrivions sur une plage déserte au sable blanc et eau turquoise . J'étais émerveillée par cette grandeur et cette mer dont on ne voyait jamais la fin

On aurait dit que nous étions seuls au monde et on n'entendait rien d'autre que nos éclats de rire et les vagues

Moi : On y va ?

On s'échangeait un dernier regard avant de courir et sauter comme des bambins dans cette eau si belle

J'avais l'impression d'être dans un autre monde ; j'avais jamais vu quelque chose d'aussi beau je pense

On riait comme des fous et on s'amusait à se noyer mutuellement,  c'était un très bel instant , inoubliable

Edgar : Dis moi que tu ne regrettes rien

Moi : Je regrette rien

Edgar : C'est vrai ?

Moi : Je suis pas très à l'aise dans la maison avec tous ces employé , pourquoi en engager autant ?

Edgar : Il va falloir que tu t'y habitue c'est ta maison

Il m'embrassait et m'assurait qu'on ne resterait qu'une semaine à Boa Vista et qu'on irait ensuite à Brasilia

Edgar : On sort ?

On sortait de l'eau et allions nous poser sur nos serviettes , boire un verre et manger des fruits rouges ou des mangues

Edgar : Alors comme ça tu as le mal du pays ? Laisse moi te dire que le Brésil est le meilleur pays du monde

Moi : Hahaha ne pars pas là-dessus avec moi !

Edgar : Tu dis mieux

Moi : Je sais pas mais "meilleur pays du monde" c'est un peu abusé , t'as jamais dû mettre un pied dans les favelas et les bidons ville et vous êtes de gros criminels et délinquants

Edgar : Qu'est ce que t'en sais des favelas ? Et des criminels y'en à partout

Moi : Ouais y'en à un devant moi

On riait et il me jetait une poignée de sable

Moi : Tu vas pas me dire que tous les Brésiliens ont les mêmes conditions de vie

Edgar : Non j'ai pas dis ça

Moi : Et vous faites rien pour aider les plus démunis

Edgar : C'est la que tu te trompes , Mlle je sais tout . Demain ou dans la semaine je te montrerais à quel point j'ai un grand coeur

Moi : Quoi , tu fais du bénévolat ?

Edgar : Non pas du bénévolat , je fais mieux . Je penses que tu me prends pour un gros friqué égoïste et orgueilleux mais tu te trompe

J'aimais tant regarder ses yeux plongeant dans les miens . C'était une sorte de connexion permanent et qui nous permetait de nous dire pas mal de choses dont les mots seraient inutile

Edgar : Tu connais que la partie noire de mon être

Moi : Tu te trompe aussi . Je sais que tu peux être quelqu'un (...) de merveilleux quand tu veux

Edgar : Oh ! C'est très flateur !!

On riait et nous passions toute l'après midi sur cette plage jusqu'au super couché de soleil

Puis nous retournions "chez nous" où je prenais un bain avant de descendre dîner aux chandelles avec la petite famille . Il y avait une bonne ambiance mais je ne ressentais pas la chaleur familiale que je pouvais sentir chez mon père avec ma vraie  famille . Ils me manquaient tellement

Alors dès que j'ai quitter la table je me pressais de demander un téléphone fixe et composait le numéro du domicile de mon père , j'étais impatiente à l'idée d'entendre la voix d'un d'entre eux

C'est Azadeh qui décrochait

Azadeh : Ma belle ! Comment tu vas ?

Elle était tellement ravie de m'avoir au bout du fil , j'imaginais son grand sourire et ses yeux grands ouverts

Elle me donnait des nouvelles de toute la famille et de ma petite soeur Donya que j'avais connu que deux petites semaines

Moi : Ça va tant mieux ! Tu es seule ?

Azadeh : Oui les enfants sont à l'école et ton père n'est pas encore rentré

Moi : Ah oui vous êtes en pleine journée vous ! J'avais zapper.  Nous ici il est 23:30 on ira bientôt dormir

Elle riait et je lui disais à quel point ils me manquaient

Azadeh : Toi aussi , Jihane se cache pour pleurer tous les matins quand elle te vois pas descendre et ne dis rien à personne mais ton père aussi est très triste que tu ne sois plus là

Moi : Je sais(...) je rappellerais quand vous serez tous ensemble

Je sentais un grain d'émoi chez elle et je devais raccrocher avant de me mettre à pleurer

Azadeh : Oui , ne nous oublie pas , Jazeera . On pense à toi tous les jours

Moi : Je sais . Je vais te laisser , fais un bisou a tout le monde et fais en beaucoup à Donya pour moi

Azadeh : Oui ! Qu'Allah te préserve ma belle , passe une bonne nuit

Je raccrochais et fondais en larmes . Je n'osais pas imaginer ce que ce serait si j'avais eu mon père au bout du fil . Je ne regrettais rien mais leur manque était horriblement grand

Dernière Danse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant