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Que venait-il faire si tôt chez nous ? Bien évidement, je l'ai accueilli avec le sourire et le conviait a notre table

Zia : Vous avez de la visite ?

Aghdal : Oui, ce sont le frère et la sœur de Jazeera ils sont arrivés de France cette nuit. Assiez-toi

Il prenait place sur l'une des chaise de la grande table et dit qu'il venait simplement chercher Aghdal pour débuter leur journée de travail. Aghdal lui a dit qu'il allait être absent durant quelques temps à l'entreprise pour passer plus de temps à la maison

Zia : Ah oui ! Je comprends. Alors, je ne vais pas rester plus longtemps. Il ne faut pas que j'arrive en retard

Aghdal : Oh, tu va bien rester partager tout ça avec nous

Il accepta l'invitation et faisait la conversation avait Hesam, Matob et Aghdal. J'ai vite englouti mon petit déjeuné et quitter la table avec Jihane. Je lui faisait visiter la maison et le jardin. Je lui ai aussi montrer la salle où Aghdal faisait ses prières au rez-de-chaussée. Elle était sous le charme

Jihane : Pourquoi une aussi grande maison pour vous trois seulement ?

Moi : Je sais pas, c'est une question de (...) je sais pas en fait. Je supose qu'aujourd'hui tu ne veux rien faire ?

Ses cernes témoignaient d'une fatigue évidentes

Jihane : Non, je vais me reposer

J'avais dispenser les employés masculins pour que Jihane se sente plus à l'aise dans la maison. Et elle semblait déjà tout à fait à l'aise, j'étais hereuse, euphorique

A notre retour dans le séjour, Zia était toujours là ; il ne semblait d'ailleurs pas pressé pour rejoindre l'entreprise mais au bout d'une demi-heure il s'en alla. Hesam et Jihane sont resté dans leur chambre à récupérer leurs heures de someille

Dans la peau d'Aghdal

J'étais heureux de voir le sourire permanent de Jazeera. En la présence de sa fratrie, je la sentais tellement légère et j'aimais voir cette légèreté en elle. J'étais heureux aussi d'avoir, la veille, pu parler à Matob d'une prochaine rencontre. Je ne sais pas comment j'ai pu, mais j'ai trouvé les mots pour lui parler d'une femme sans pour autant lui dire que c'était sa maman ; j'en avais pas eu le courage

Il n'a pas beaucoup réagit mais je pense qu'il a comprit de qui il s'agissait. Il ne me manquait plus qu'à prévoir une première rencontre entre eux...

J'y ai beaucoup pensé et j'ai décidé de sauter le pas. J'avais espérer tomber sur une messagerie pour ne pas avoir a faire la conversation mais elle décrocha au bout de quelques secondes

Moi : J'ai discuté avec Matob. Je pense que c'est le moment de le rencontrer

Elle eut l'air soulagé que j'aie tenu ma promesse

Moi : Cela se passera chez nous, demain après 16 heures. Je tiens a être présent pour cette première fois

Atiyeh : Tu plaisantes, Aghdal ?

Moi : Aucunement. Nous t'attendrons demain. Bonne fin de journée

Je raccrochais et respirais un bon coup pour garder mon sang froid. Jazeera me rejoignais

Moi : C'est fait ; elle sera là demain après-midi

Jazeera : Alors, tu vois. C'était pas la mère à boire

Elle m'embrassait et semblait fière. Le reste de la journée se passait dans la joie et la bonne humeur ; Hesam et Jihane étaient de bonnes compagnie et maintenant qu'ils étaient reposés, j'invitais tout le monde à manger dehors. Ca leur permettrait de s'aerer et découvrir en bref Brasilia

Ville exibitioniste mais tellement agréable. Jaimais bien jouer au guide touristique. Les éclats de rires dans la nuit...

Nous avons fini la soirée devant une glace et du jus de coco. C'était une excellente journée que je comptais bien remettre un autre jour. Tout le monde terminait par rejoindre sa chambre pour une bonne nuit de sommeil

Dans la peau de Jihane

J'aurais jamais cru un jour pouvoir mettre les pieds au Brésil. Certes, la chaleur était étouffante, écrasante et même fatigante pour ceux qui n'ont pas l'habitude mais contrairement à ce que m'avait dit ma famille du Brésil, je trouvais qu'il y régnait une tranquillité bonne a vivre. Mais c'est vrai qu'en même temps, là ou vivait ma sœur -un havre de paix- on ne pouvait trouver que de la tranquillité. Jamais je n'aurais cru qu'un membre de ma famille puisse vivre dans un tel endroit, sans aucune quiétude...cela m'impressionnait

A vrai dire, la principale raison pour laquelle mon père nous a laissé venir à Brasilia était pour voir à quoi ressemblait la vie de Jazeera. Mon père et sa mère étaient inquiet, chose que je comprenait ; Jazeera est jeune, fortunée et j'ai eu la preuve avec son précédent voyage chez nous et sa mésaventure avec cet homme qui l'avait fait chanté que son argent été trés prisé et papa avait peur qu'elle ne réussisse pas a tenir avec un tel train de vie

Mais j'avais compris, en fait, depuis que j'avais rencontré Aghdal, que nous n'avions pas a nous inquieter. Il était l'homme idéal pour ma soeur, en toute catégorie et j'étais rassurée de la savoir avec un homme responsable comme lui

Je suis réveillée par Jazeera et Matob qui viennent me convier au petit déjeuné. Jazeera disait que nous avions une journée remplie, j'avais hâte car peu importe ce qui était prévue, le plus important était que je passe du temps avec ma soeur

Nous sommes sortis avec Hesam et Jazeera. Aghdal attendait de la visite. Nous avons mangé a l'extérieur et avons fait les boutiques

Dernière Danse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant