Je fonçais chez moi afin d'arriver à temps pour avoir une explication avec Atiyeh et Jazeera mais lorsque j'arrivais, Atiyeh venait de quitter l'appartement
Je ne lui ait pas dit un mot. J'ai à peine eu le temps de remarquer qu'elle pleurait. Cela ne pouvait pas être de l'amour qu'elle ressentait pour moi ; elle se trompait forcément. Nous passions l'un à côté de l'autre sans dire un mot. Elle allait se perdre dans Brasilia et moi montait comme une flèche voir l'état de Jazeera. Je pensais que je la trouverait en furie, prête à m'insulter de tous les noms mais non, elle était assise jambes croisées à attendre mon arrivée
Jazeera : Tu as croisé ta maîtresse ?
C'était ridicule. Si je devais avoir une maîtresse ce ne serait certainement pas Atiyeh
Jazeera : Tu as dû te marrer lorsque tu m'exposais tes conditions pour que nous soyons amants
Moi : Pourquoi tu dis ça ?
Jazeera : T'as exiger que je ne voie que toi mais tu partageais ton toit avec une autre. Quelle idiote je fais !
Moi : Ne sois pas ridicule, Jazeera. Je t'ai déjà dis au téléphone qu'elle avait été hospitalisée et n'avait nulle part où aller
Jazeera : Nulle part donc pas chez toi non plus. Aghdal, c'est toi qui m'a dis et redis que la présence d'un un homme et une femme non mariés est l'équivalent du feu et du bois. Tu me l'a répéter des milliers de fois !
Je le pensais vraiment et ma cohabitation avec Atiyeh avait été la preuve que cette parole est véridique
Jazeera : Ce que j'ai fais ne te donnes pas le droit de te moquer de moi, Aghdal
Moi : Ce n'est pas ce que j'ai fait et tu le sais. Jazeera (...) on ne va pas nous prendre la tête pour des conneries de ce genre
Jazeera : Tu as raison, je n'en ai pas envie. Tu embrasseras Matob. Salam aleykum
Elle remit ses lunettes de soleil et prenait Marjann dans ses bras décidée à s'en aller. C'était ridicule
Moi : Tu as imposer des règles que tu ne respectes pas et tu m'en veux. Tu avais dis que nous n'aurions aucun engagement l'un envers l'autre
Jazeera : Eh bien j'ai menti voilà. Laisse moi m'en aller. C'en est assez
Moi non plus ne voulait pas que nous ne soyons qu'amants. Elle était mon épouse et je voulais qu'elle continue de l'être
Dans la peau de Jazeera
Aghdal se fichait de moi. Son attitude me décevait énormément ; il ne voulait pas de moi pour une relation sérieuse et officielle mais ne voulait pas non plus que je l'ignore. Je n'avais aucune envie d'une telle relation. Je me demandais même s'il m'aimait encore
J'ai réussi a m'en aller malgré ses tentatives de retenues. Retrouver son ex femme dans son appartement était quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas, lui qui disait être un homme pudique... j'étais déçue. Qui sait s'il ne s'était passé quelque chose entre eux. Un homme et une femme, le bois et le feu...
J'allais à l'hôtel où je cherchais déjà le prochain vol pour Boa Vista, ou ailleurs. En réalité, même si j'avais Marjann, je me sentais terriblement seule au Brésil. Aghdal ne remarquait pas que j'avais besoin de Matob et lui pour rester dans ce pays où j'avais l'impression de sombrer. Ma famille me manquait
Maman : T'as une petite mine, dis-donc
Moi : Oui, Marjann est un peu malade j'ai pas beaucoup dormi cette nuit
Les appels vidéos avec ma famille me réconfortaient un peu
Maman : N'hésite pas à aller voir un pédiatre, Jazeera. Et hydrate là bien
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عاطفية[...] Si on devait jouer nos propres rôles dans une pièce nôtre amour serait romantique , inévitable et dramatique