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La première séance était un peu glauque je me retrouvais allongée sur le dos près d'un fauteuil où était assis un petit bonhomme un peu rondinet au grandes lunettes rondes

Les dix premières minutes étaient super bizarres c'est à dire qui ni lui ni moi ne parlions , je regardais le plafond et lui me regardais

-Alors , Sra Yazda

Il notait tout pleins de trucs sur son carnet alors que je n'avais pas encore dit un mot

-Vous êtes venue dans mon cabinet de plein gré ?

Moi : Oui

-Racontez moi tout

Moi : Il n'y a rien à raconter , vraiment je pense que j'ai pas spécialement besoin de voir un psy. Je traverse juste une mauvaise passe

-Quelle est cette passe ?

Moi : Je pensais que vous aviez consulter mon dossier

-Je ne consulte jamais les dossiers ; je préfère écouter mes patients. Permettez moi de vous notifier que votre conjoint que son âme repose en paix était un de mes patients

Moi : Pardon ?

-Continuez

Moi : Edgar était votre patient ?

-Quelle est donc cette "mauvaise passe" par laquelle vous passez ?

J'ignorais totalement qu'Edgar voyait un psy

Moi : J'ai perdu mon bébé il y a quelques mois , mon mari aussi. J'ai tout perdu

-Racontez moi

J'ai déballer ma vie et l'amour que j'avais porter à l'homme qui avait occuper une place immense dans mon coeur. C'était bizarre cette sensation de légèreté,  j'avais besoin de parler et je m'arrêtais plus

La séance n'a duré qu'une heure et j'étais tellement triste après celle ci que je me demandais si je reviendrais à la prochaine. Ce jour là en rentrant chez moi Maria , dont j'étais l'employeur me disait que j'avais reçu un appel de la France mais qu'elle avait suivi mes ordres et n'avait pas décrocher

Moi : Ok ! Ta bem (D'accord , c'est bien)

C'était le numéro du domicile de mon père. Plusieurs fois par semaines ils me laissaient une tonne de messages et je ne degnais jamais répondre

Après mes rendez vous de la journée je prenais des cachets pour dormir. Beaucoup de cachets , j'en avais besoin sinon il m'était impossible de fermer l'oeil

Je me réveillais souvent après le même cauchemar qui me liait à Aghdal , cet Aghdal. Ça me tourmentait. Il m'a envoyé un mail un lundi annonçant que nos contrats étaient signés et que les appartements dont j'étais propriétaire seraient bientôt mis en vente. Je l'ai appelé pour le remercier et malgré moi j'ai accepter un dîné chez lui

Dernière Danse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant