Sans le vouloir, j'ai entendu une discussion entre sa mère et mon père. Une discussion qui parlait d'elle et sa vie au Brésil
Ça m'avait fait froid dans le dos j'ignorais totalement tout ce que j'ai entendu et j'ai pris peur. Je voulais pas qu'elle reparte, que le vide qui avait envahi le cœur de tous les êtres que j'aime revienne
Depuis cet après midi où son fiancé, sa mère et moi avions déjeuné avec elle et que j'avais surpris cet homme menaçant près d'elle, je n'ai cesser de faire des cauchemars
Maman : Jihane ! Attention le lait de Zohra
Je revenais à moi et sorti le lait chaud de ma petite sœur du micro ondes
Maman : A quoi tu penses ?
Moi : A rien, maman
Je montai chercher ma petite sœur et passais par la chambre où dormait Jazeera pour la réveiller. La veille au soir, elle était allée chercher les parents de son fiancé à l'aéroport avec papa et les avait emmené chez nous ou ils avaient passer la nuit
Jazeera : T'es réveillée depuis longtemps ?
Moi : Na'am. Le petit déjeuné est bientôt prêt et papa voudrais que tu descende manger avec les parents d'Aghdal
Elle n'avait pas l'air très emballée par l'idée
Moi : Qu'est ce qu'il y a ?
Jazeera : Je stresse. C'est débile
J'hausse les épaules et m'apprête à sortir
Jazeera : Jihane. Je sais que t'es inquiète à cause de (...) mais tout va bien. D'accord ?
Je ne la croyais pas le moins du monde. La veille, elle n'avait fait que de recevoir des appels qui la rendaient nerveuse
Je m'inquiétais. S'il arrivait quelque chose à Jazeera personne ne s'en serait jamais remit
Moi : Je dois donner son biberon à Zohra
Elle me souris et je m'en vais. J'avais hésité à en parler avec papa parce que c'est le premier que je consulte lorsque j'ai un problème mais Jazeera n'aurait pas aimé alors n'ai rien dis
Après avoir fait roter Zohra nous descendons et je me mets avec les reste de la famille autour de la grande table basse de la salle
Les parents d'Aghdal étaient très agréables. Je comprenais pas pourquoi Jazeera angoissait. Ils se sont tout de suite bien entendus avec ma mère, la mère de Jazeera et mon père. Mais Jazeera était comme ça. Lorsqu'elle est revenue du Brésil, elle semblait être pleine de confiance en elle, toujours bien vêtue, comme une grande dame. À côté d'elle j'étais tellement différente, nous semblions vivre dans deux mondes parallèles mais elle restait ma sœur, je l'aimais de tout mon cœur et j'avais une grande admiration pour elle et sa force
Ma mère m'avait parler du drame qu'avait été sa vie et je la trouvait incroyablement forte d'avoir continuer à vivre seule, sans son amour, sans sa famille. Mes yeux étaient toujours brillants face à elle
Dans la peau d'Aghdal
Mardi matin, nous prenons notre vol avec Luciano. Je suis tellement excité de le présenter à Jazeera
Nous sommes attendus à l'aéroport par Mohsem et son épouse Azadeh. Après les présentation nous voilà parti vers le domicile de la famille Yazda. J'étais pressé aussi de retrouver mon fils, ma mère, mon père
Matob me sauta dans les bras en me voyant
Matob : Paí ! (Papa !)
Ma mère fit de même en m'embrassant comme lorsque j'avais l'âge de mon fils. Un peu gêné devant tant d'amour je lui glissais dans l'oreille que j'étais un grand garçon à présent. Mais peu importe l'âge, on reste toujours l'enfant de sa maman
Toutes les présentations étant passées, j'eu la surprise de remarquer que ma tendre manquait à l'appel. Sa mère a dit qu'elle était sorti voir une amie mais elle n'avait pas d'amis
Je me suis quand même dis qu'elle avait dû revoir une ancienne camarade de classe ou quelque chose du genre
Mohsem : Ton ami peut rester ici. Nous avons une chambre à l'étage, bon elle est un peu encombrée par les cartons mais
Luciano : Non ne vous en faites pas ! J'aimerais pas vous déranger j'ai déjà réservé une chambre d'hôtel
Mohsem n'a pas insister, chose que j'ai compris car cette maison aussi grande soit elle était remplie de femmes et connaissant la piété de la famille, Luciano a sûrement compris que l'hôtel était préférable
Pendant que la groupe discutait ma mère me prit à part pour une information me dit-elle
Maman : Elle a été libérée
Moi : Qui ça ?
Son air inquiet n'a fait que m'inquiéter à mon tour
Maman : Atiyeh (...) elle a appelé à la maison la semaine dernière. Elle veut revoir son fils
Le sol s'est dérobé sous mes pieds. Je savais que ce jour arriverait
Atiyeh était mon premier amour, mon seul d'ailleurs avant Jazeera. Elle était la mère de mon fils et ne l'avait pas revu depuis des années déjà
Maman : J'ai préféré te le dire de vive voix. Ton père n'est même pas au courant
Moi : Elle a appelé d'où ? Téhéran ?
Maman : Du tout. Elle est en ce moment même à Brasilia, elle ne repartira pas sans son fils
J'étais hors de moi. Je pensais qu'elle avait retenue la leçon. J'avais été dur peut être même cruel mais mon ego avait été piétiné, ma fierté avait été jetée aux vents alors je n'ai jamais regretté ce que j'ai fais
Maman : Qu'est ce qu'on va faire ?
Moi : Pour le moment rien mais tu peux être sûre qu'elle me prendra pas mon fils une deuxième fois
Son retour tombait très mal. J'avais autre chose à faire que me battre encore une fois avec elle mais j'étais prêt à l'envoyer encore une fois s'il le fallait dans un trou à rat pour qu'elle comprenne que tant que je serais en vie, elle ne sera pas la mère de mon fils
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Dernière Danse
Romance[...] Si on devait jouer nos propres rôles dans une pièce nôtre amour serait romantique , inévitable et dramatique