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Tout était devenu sombre dans ma vie

Après six jours d'hospitalisation je regagnais enfin mon chez moi mais je refusais d'y dormir. J'étais complètement seule , toutes les pièces avaient perdues leurs charmes sans Edgar mais toutes , sentaient encore son parfum

Impossible pour moi de passer devant une de nos photos et de ne pas m'éffondrer, crier ou me perdre dans mes pensées

Lorsque la porte sonnait , je me relevais doucement et allait ouvrir . C'était Fabio.  Nous restions quelques instants à nous regarder sans un mot puis comme des robos nous nous primes dans les bras et je pleurais sur ses épaules

Fabio : Sra Jazeera (...)

Ni lui ni moi n'arrivions à parler . Il semblait dévasté mais sûrement pas plus que moi

Je le faisais entrer et il m'a assuré qu'avec les autres hommes ils avaient préparer les obsèques de "Sr Ramos" . Son corps était encore à la morgue et d'après Fabio la police enquêtait sur ce carnage . Étonnement personne ne m'avait interrogée

Moi : Fabio . Je ne veux pas rester ici, je peux pas

Il regardait autour de nous et comprenait que le vide était trop grand pour moi

Moi : Tu comprends

Fabio : Sim Sra Jazeera

Il avait les yeux rouges mais comme les gars de son millieu ne montraient pas leur peines j'évite donc de croiser son regard

J'ai fais quelques affaires puis nous sommes partis . Edgar avait laisser tout un tas de propriété à mon nom j'ai choisi la plus éloignée de la ville , la plus calme . J'avais terriblement peur de la solitude alors je demandais à Fabio de passer la nuit dans cet appartement et lui promettait que le lendemain il pourrait se défaire de moi

Traduction française

Fabio : Vous savez mlle , j'ai donner ma parole à Edgar . Je serais toujours pour vous. J'ai qu'une parole

Je ne disais rien

Fabio : Je serais ce soir , demain et tous les autres jours tant que vous le voudrez

Moi : Tu n'a pas de famille ? Tu n'a pas d'amis ?

Fabio : Tout les sales coups que j'ai fais je les ai fais pour ma famille pour nous sortir de la galère et je sais qu'ils sont heureux grâce à moi même s'ils me voient pas souvent

De nouveau je me terrais dans un silence profond . J'ai pas réussi à dormir cette nuit là

Mes démons intérieurs me hantaient. J'étais malheureuse et je noyais ma peine dans l'alcool

Fabio : Mlle Jazeera. Pourquoi vous ne dormez pas , il est tard

Moi : Laisse moi

Il restait planté devant moi et attendait sagement que je pose la bouteille de Whisky

Moi : Qu'est ce que tu veux ?

Fabio : Je retournerais pas me coucher si vous continuez

Il croisait les bras et s'asseyait à l'opposer de moi et il ne disait pas un mot

On a fini par nous endormir tous les deux dans ce salon. Nous avons cohabité ensemble des jours

A l'enterrement d'Edgar il y avait presque tout Brasilia . Il y avait peut être même ceux qui avaient mit fin a sa vie et personne ne pouvait le savoir. Il y avait beaucoup de femmes aussi et toutes pleuraient à chaudes larmes , c'était à croire que leur peine dépassait la mienne. Elles passaient me faire leurs condoléances et disaient qu'elles étaient là en cas de besoin mais après ce jour là aucune ne m'a saluer en me croisant ni ne m'a sourit

J'avoue que j'avais pas bien saisie où était le problème mais plus tard j'ai compris que leur amitié ne valait que lorsqu'Edfar était en vie . La seule qui était pas fausse était Natália,  elle est restée plus d'une semaine avec moi à Brasilia

J'avais , comme elle , perdu mon grand amour et elle partageait ma douleur

Natália : Est ce que tu vas retourner en France

Moi : Non

Mes parents n'étaient au courant de rien . Ils ne savaient même pas que j'avais été enceinte. Je ne voulais pas partager cette partie de ma vie avec eux , je ne comptais pas leur parler du drame auquel j'avais fais face

Natália : Tu vas rester là ? 

Moi : Oui . Enfin je suppose

Natália : Installe toi à Rio . Avec Felipe et moiça nous ferait vraiment plaisir et tu sais depuis (...) depuis que Robertinho est parti on s'est éloigné de beaucoup de monde et ça nous fait un bien fou. Tu devrais venir avec nous

J'étais persuadée que c'était une bonne idée mais j'avais ce besoin de me retrouver seule . De me reconstruire à Brasilia

Moi : C'est très gentil

Natália : Non mais c'est vrai , tu es toute jeune c'est pas bon pour toi de rester seule. Et puis tu n'es à l'abri de rien ici , qui te dis que les sauvages qui ont pris la vie de mon mari et du tien ne voudront pas s'en prendre à toi ?

Moi : C'était pas moi qu'ils voulaient

Je le savais ; j'avais l'intime conviction que ces idiots ne voulaient pas s'en prendre à moi sinon  ils ne m'auraient pas rater et c'était mon seul regret ;  qu'ils ne m'aient pas raté

Natália : Tu penses donc que la balle que tu reçu n'était pas pour toi

Moi : Oui , c'est ce que je pense

Elle secouait de la tête et ne disait plus rien

Je me fichais de qui étaient ces hommes et de ce qu'avait été leur guerre avec Edgar. Tout ce que je voulais c'était garder les meilleurs souvenirs de ce qu'avait été ma vie avec cet homme . Peut importe ce que les gens pouvaient dire ou croire de lui , je savais qu'il n'était pas un tendre mais je m'en fichais. J'avais connu une partie de lui que jamais je n'oublierais et ça , pour moi c'était bien plus important que les avis des uns et des autres

Dernière Danse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant