Lorsque Zia m'a confié ça, j'ai cru devenir fou mais j'ai dû me contenir car mes parents étaient encore là ainsi que des enfants
Jihane : Je suis sûre que c'est un mal entendu. Ton cousin n'a pas l'air d'aimer ma sœur. Ou il a mal compris ou il t'as menti pour que vous vous disputiez et ça a marcher
J'étais persuadée qu'elle ne savais pas de quoi elle parlait. Certes, Zia trouvait que Jazeera n'était pas conforme aux attentes de ma famille mais de là a inventer de fausses déclarations...
Jihane avait l'air de beaucoup en savoir sur la relation palpable entre Zia et Jazeera. Elle a dû lui en parler
Moi : Je vais aller la chercher. S'il te plaît, Jihane, ne parle de cette dispute à personne
Nos disputes étaient rares mais forts et je ne voulais pas que Mohsem soit au courant, qu'il pense que je martyrise sa fille
Jihane : Je n'ai rien vu, rien entendu
Je la faisais rentrer et lui demandais de faire attention a Matob pendant mon absence. Je prenais la voiture et roulais vers le nord. J'avais ma petite idée de l'endroit où serait Jazeera
Dans la peau de Jazeera
J'étais tellement agacée que je n'avais pris ni téléphone ni carte. De toute façon, là où j'allais, j'en avais pas besoin. Le chauffeur me déposais devant un immeuble du 19 eme. Ça faisait un moment que je n'étais plus venue là ; j'y avais un appartement où je résidais de temps à autre avant de rencontrer Aghdal
-Bonsoir, Sra Yazda
Moi : Bonsoir, Mike. C'est possible d'avoir une clé, j'ai oublier la mienne dans mon sac
-Bien sûr, vous revenez vous installer ?
Non, je savais que ma querelle avec Aghdal n'était que passager
Moi : Non, je passe en coup de vent
Il s'absenta quelques instant et revient avec les clés de mon appartement et une dizaine de courriers pour moi
Moi : Merci, Mike
Avant de lui tourner le dos, je me souvins de quelque chose ;
Moi : Si on me demande, vous ne m'avez pas vu depuis que je suis partie pour Boa Vista. Bonne soirée
Il acquisse et je rejoins mon appartement. Dieu ! Que c'était vide et sans âme. Comment avais-je pu vivre dans un lieu aussi triste ?
Je me suis laissée tomber sur le sofa et j'ai pleurer. Je me suis soudain posée énormément de question et je doutais du sens de ma vie, de mon mariage, de moi..J'ai dû avoir pleurer un bon quart d'heure où j'aurais aimé avoir ma mère prés de moi pour me serrer contre elle comme lorsque j'étais enfant
Le sommeille m'emporta et je fu brusquement réveillée par le téléphone fixe
-Excusez moi de vous déranger. Il y a un homme pour vous, dois-je le laisser monter ?
Une jeune femme de l'acceuil au bout du fil. J'en ai conclu que Mike avait terminé son service et n'avait pas laissé ma recommendation pour celui qui le remplacerait
Moi : Non, personne ne monte
Je raccroche et n'ait pu reprendre mon sommeille car quelques minutes plus tard, ça sonne a nouveau
-Excusez moi encore une fois, mlle mais monsieur insiste. Dois-je faire intervenir les gardes ?
Moi : Laissez-le monter
J'étais exaspérée. Aghdal se croyait tout permit avec tout le monde. Au bout d'un instant il toque à la porte. J'ouvre et le trouve complétement paniqué, allez savoir ce qu'il s'était imaginé mais il eut l'air soulagé en me voyant saine et sauve
Moi : Tu es calmée ?
Il entre en m'embrassant et ferme derrière lui
Aghdal : Tu m'a fais une de ces peurs. SubhannAllah
Il s'assied sur le sofa et jete d'un air discret un rapide coup d'œil à la pièce. Il ne dit rien. Je reste plantée devant lui a attendre des excuses
Aghdal : Assied-toi
Moi : Non, je ne compte pas faire durer cette mascarade
Aghdal : OK ! Je suis terriblement désolé, je n'aurais jamais dû m'emporter et malgré ce que tu penses ; ce n'est pas en toi que je n'ai pas confiance (...) je sais que t'es quelqu'un de sincère et je te ferais confiance les yeux fermés. C'est moi qui n'ait pas confiance en moi. Voilà
Je l'avait remarqué depuis un moment. Pourtant c'est un homme rempli de charme et de beauté, de prestance et de qualités et il faudrait franchement être folle pour passer de cet homme a un autre. Jamais je ne quitterais Aghdal pour un autre
Aghdal : Je suis sincèrement désolé, tu peux me croire
Je m'asseyais prés de lui et bien sûr je l'excusait. Il m'a parlé de ce que lui avait cafter son cousin. J'en revenais pas ; non seulement il était une commère mais en plus il déformait les discours. Il a, entre autres, dis a Aghdal que je n'avais pas semblé être fermée à la déclaration de Fabio et qu'il méritait mieux comme épouse
Moi : Je vais régler mon compte avec ce gars !
Aghdal : Non. Je m'en charges et pour de bon, cette fois
Moi : Mais il ne sera satisfait que lorsque je mettrais le tchador et que je serais aussi discrète que Farah c'est ce qu'il veut parce qu'il ne supporte pas de voir une femme à sa taille ! Depuis que vous vous êtes retrouvés, je trouve que ton envie de me voir comme Farah s'est décuplée
Aghdal : Farah n'est pas l'unique exemple. Pourquoi tu ne prend pas ta sœur, ta mère, la mienne ou la première femme de ton père ? Elles sont des exemples et c'est à elles que je voudrais que tu te réfères mais tu sais pertinemment que je ne te forcerais pas, Jazeera ! (...) Mais, je suis croyant et tout ce que je souhaite dans cette vie, c'est t'avoir dans l'autre mais j'ai l'impression que ça ne compte pas pour toi, la preuve tu ne veux jamais en parler
Ce n'était pas l'envie qui me manquait
Aghdal : Oui on a une belle vie, une belle maison, des affaires qui marchent al hamduliLLah mais tout ça ne nous suivra pas
Moi : Je sais (...)
Aghdal : Quand je t'ai rencontré (il eut l'air d'un flashback qui lui donna la sourire) je savais quelle genre de vie tu menais. Tu me plaisais énormément ; je me suis même fais passé pour un syndicaliste pour te rencontrer (rires) Je m'étais renseigné et j'ai appris que ta famille était iranienne et que tu étais donc potentiellement musulmane, mais comment dire, tu étais un peu loin du chemin que ton père aurait voulu pour toi. Mais cela ne m'a pas découragé, on s'est rapprochés et on est devenu ce qu'on est aujourd'hui mais j'ai toujours gardé espoir et secrètement, j'ai prié pour te voir arrêter la coke, l'alcool et mes prières ont été exhaussés et je pries aussi pour te voir t'impliquer dans mon dîn
Il essuyait mes larmes et continuait
Aghdal : J'ai trouvé un Coran dans tes affaires avant de partir en France, et ça n'a fait qu'augmenter mes espoirs
Moi : Tu y tient tant que ça ?
Aghdal : C'est mon plus grand désir. J'aimerais qu'on devienne des anonymes, qu'on ne brille plus dans le monde doré où l'on est baignés. Que tu me laisse t'enseigner, te donner de l'amour, te prouver, que nous n'avons besoin de rien d'autre que notre Signeur
Il me prenait dans ses bras. En fait, ma vie ne faisait que basculer depuis des années mais c'était ce tournant là que mon cœur et mon esprit attendaient
VOUS LISEZ
Dernière Danse
Romance[...] Si on devait jouer nos propres rôles dans une pièce nôtre amour serait romantique , inévitable et dramatique