J'avais aimé Edgar profondément et je gardais de lui un souvenir merveilleux que je ne voulais perdre pour rien au monde
Aghdal : Je te la montrerais lorsque nous rentrerons
Il sourit tendrement et décide de changer de sujet. Nous rentrons tard dans la nuit où nous nous sommes directement mis au lit pour nous lever le lendemain matin afin de retourner a Brasilia. Je promettais a Natàlia de nous revoir prochainement et fit la même promesse à Fabio.
Nous arrivons peu après 09h et avons à peine le temps de rentrer prendre un bain rapide avant de me rendre au rendez-vous prévu avec Sra Rodrigues. J'avais aucune envie de rencontrer cette femme hideuse. Matob s'était profondément endormi dans son lit et nous en profitions pour partir
Dans la peau d'Aghdal
Nous arrivions dans le bureau syndicaliste de Sra Rodrigues où je la saluait et m'excusait encore une fois pour le denier rendez-vous qu'avait annulé Jazeera à la dernière minute. Après moultes banalités et discussions sur les loyers mensuels que les locataires d'une résidence à Curitiba dans l'Etat de Paraná dont Jazeera était propriétaire refusaient de payer le loyer car les taxes avaient été augmentées. Jazeera n'y étant pour rien n'avait pas d'autres alternatives que d'attendre que les locataires veuillent bien payer
Sra Rodrigues était une femme dotée d'un caractère sans pareil. J'ai dû intervenir à maintes reprises pour que la discussion reste professionnelle
Jazeera : Je dois mettre à la rue ces gens ? C'est ce que vous voulez ?
Sra Rodrigues soupirait. Elle avait visiblement du mal a supporter le manque de maturité -peut-être de Jazeera
-Ecoutez, j'ai travailler des années avec Sr Ramos. Nous n'avons jamais eu de désaccord et lorsqu'il fallait agir, il n'hésitait pas à le faire
Jazeera : Peut-être mais je suis sûr que dans ce genre de situation il n'aurait pas été d'accord avec vos méthodes
Moi : Nous pouvons peut-être envoyer une dernière notifications à ces quelques résidents pour qu'ils soient prévenus une dernière fois. Je m'en chargerais personnellement
-Ces personnes ont signer un contrat avant de s'installer. Nous ne pouvons pas nous permettre de faire de la charité. Il existe des centres d'acceuil pour des personnes en difficultés. Si c'est le cas de ces gens ; ils n'ont cas mettre la clé sous la porte
Jazeera : C'est dégueulasse ! Lorsqu'ils ont signer leurs contrats il n'était pas encore question d'augmentation des taxes. Je me trompe ?
-Mais Sra Ramos ou Yazda peut importe, vous ne connaissez absolument rien aux affaires de syndic. Je vous demande de faire pression sur ces gens où nous serons dans l'obligation d'intervenir avec des huissiers et les poursuites. Vous êtes la propriétaire mais c'est notre travail que de veiller au respect des contrats. Vous me comprenez ?
Moi : Bien sûr. Elle comprend totalement et nous allons remédier a ce problème prochainement
L'ambiance était à son comble. Au même instant, mon téléphone sonnait. C'était le numéro avec lequel Atiyeh m'avait appelé la semaine dernière
Moi : Excusez-moi
Je quittais le bureau et décrochais. Elle avait essayer de me joindre tout le Week-end et je l'avais ignorer
Moi : Je serais très occupé cette semaine
Atiyeh : Tu n'as qu'à me donner l'adresse où tu vis. Je veux voir mon fils, tu ne trouve pas que toutes ces années ont été longues ?
Moi : Et puis quoi encore ? Je vais t'envoyer une adresse où tu viendras ce soir après 20 heures. D'ici là, n'essaie plus de me joindre
Je raccroche et lui envoie immédiatement l'adresse d'un lounge fréquenté essentiellement pas des étudiants. Je retourne dans le bureau où Jazeera comprit par mon agacement que j'avais eu Atiyeh au bout du fil. Je suis resté le restant du rendez-vous a essayer de trouver une solution qui nous aiderait a faire patienter Sra Rodrigues
Après une heure dans la chaleur étouffante de ce bureau sans climatisation, nous voilà enfin dehors. Nous allons déjeuner et je parle à Jazeera de ma prochaine rencontre avec Atiyeh
Jazeera : Tu veux que je vienne avec toi ?
Moi : Je préfère pas. C'est une première et je ne sais pas comment ça va se passer. Si je pouvais la foutre dans le premier avion et l'envoyer a Téhéran (...) Mon Dieu
Jazeera : Tu as réfléchi à ce que vous allez convenir ?
Moi : Vaguement (en fait, j'y avait tellement réfléchi que j'étais encore plus perdu qu'à l'origine), je sais pas dans quel état d'esprit elle est. Peut-être qu'elle veut me voler Matob
Elle éclate de rire. Je ne voyais pas ce qu'il y avait de drôle mais ça m'a aussi fais rire du coup
Moi : Elle est tellement tordue !
J'avais le traque. La seule fois où je l'avais vu depuis des années était le jour où elle s'était ramenée au bureau et je l'avais vaguement aperçue avant que les gardes la mettent dehors sous la demande de ma secrétaire qui connaît cette histoire
Quand je pensais que mon père n'était toujours pas au courant qu'elle était de retour... il pensait encore qu'elle croupissait dans une cellule à Téhéran. Après avoir été avec Jazeera à tous ses rendez-vous, nous passions en coup de vent au bureau pour saluer mon père et en profiter pour que je récupère quelques dossiers et nous rentrons à la maison
Pendant que Jazeera profitait encore des quelques rayons du soleil avec Matob dans le jardin, j'allais récupérer ce que j'avais promis de lui donner. Qui lui revenait de droit
Moi : Il vaut mieux que tu sois seule quand tu la regardera et je m'excuse encore une fois de te l'avoir caché
Elle prit soigneusement la clé et la posa sur le transat
Moi : Bon, je vais aller prendre une douche et filer. Je serais là pour dîner
Jazeera : D'accord, j'espère que ça va aller
Je l'embrasse, fais un coucou à Matob et m'en vais. Sous la douche, je pensais à ce que pourrait ressentir Jazeera en visionnant la vidéo qu'avait fait Ramos spécialement pour elle. J'avais trouvé cette vidéo le soir où j'avais emporter le pc avec moi à l'hotel lorsque nous étions en France, elle m'avait littéralement fait prendre conscience que Ramos a véritablement aimé Jazeera même si je me mentais en me disant le contraire
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Dernière Danse
Romance[...] Si on devait jouer nos propres rôles dans une pièce nôtre amour serait romantique , inévitable et dramatique