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Je pense que l'amour vainc toujours et dans cette position, elle ne pouvait que vaincre

Papa : Alors, qu'est-elle ?

Moi : J'ai ramené ma lettre de démission. J'abandonne mon poste de vice président

La visage de mon père se décomposait. Ce n'était visiblement pas la réponse qu'il attendait

Papa : Aghdal !

Moi : Je vivrais dans la pauvreté s'il le faut, je porterais la honte et le déshonneur aussi mais je récupérerai ma femme

Sans Jazeera durant deux semaines, ma maison était plus que vide. Mon fils ne riait plus et m'en voulait sans savoir l'impasse dans laquelle j'étais. Récupérer Jazeera était mon unique but à présent

Moi : Si tu veux aussi me prendre ma maison tu peux, tu peux aussi tenter d'éloigner maman de moi et tout le reste de la famille

Papa : Tout ceci pour une femme ?

Moi : Tout ceci pour une femme

Il se tenait le cœur et semblait dévasté. J'ai été élevé dans des conditions plus que généreuses et mon père n'aurait jamais cru que je préférais tout perdre à continuer de mener une vie dorée

Je sortais ma feuille de démission et tous les autres papiers de déclin que j'avais signer la veille en pensant à Jazeera

Moi : Signes les. J'ai fais envoyer les doubles à maman pour qu'elle puisse les signer elle aussi

Papa : Tu es fou ! Cette entreprise est toute ta vie ! Tu imagines ce que ressentira ta mère ?!

Moi : Tu m'as obligé, papa. Je ne l'aurais jamais abandonné si tu m'avais laisser le choix. Signe les et j'enverrai quelqu'un les chercher. J'appellerais aussi le notaire si tu veux me déshériter du reste

Je semblais ferme mais je savais que je ne tiendrais pas longtemps sur mes jambes. Je déchirais le cœur de mon père, faisait voler en éclat l'affaire familiale mais je n'avais eu aucun choix

Moi : Bonne journée, papa. As-salam aleykum

Je quittais son bureau les yeux mouillés mais hors de question de laisser les larmes couler. La tête haute, je m'en allais

Je rentrais à la maison et attendais l'arrivée de ma mère. Je savais qu'elle viendrait. J'avais aussi réserver les billets pour rejoindre Jazeera le lendemain matin. Ma mère arrivait en milieu d'après midi, dans tous ses états. Lorsque je lui expliquais ma décision, elle n'avait pas à croire que mon père m'ait poser un tel dilemme

Moi : Si, je t'assure. Il ne m'a pas laisser le choix

Maman : Ashem n'aurait pas fait ça ! Vous avez tous perdu la tête. Je ne signerais jamais !

Elle déchirait les feuilles folle de rage et de déception

Moi : Je suis désolé, maman

Elle l'était sans doute encore plus que moi Elle s'en allait furieuse contre mon père et jurait que ça ne se passerait pas comme ça. En voulant bien faire, elle n'a fait qu'aggraver les choses ; le soir venu mon père m'appelle et m'accuse d'avoir pleurer dans les bras de ma mère pour qu'elle ne signe pas les papiers. Il me promets d'envoyer rapidement le notaire tout mettre au clair et que je n'aurais plus un sou de la famille

Papa : On verra si Jazeera voudra de toi sans argent

Moi : Elle n'a pas besoin de moi pour rouler sur l'or papa et tu le sais !

Papa : Tu penses que c'est le genre de femme à entretenir un homme ? Tu vas vite revenir à l'entreprise, Aghdal

Moi : Toutes mes excuses pour ta dispute avec maman. Je vais raccrocher. Bonne soirée

Je n'en pouvais littéralement plus. Ma tête était sur le point d'exploser. Je préparais la valise de Matob et la mienne pour le lendemain matin. Lorsque nous arrivons à l'aéroport, je fais venir la voiture que j'avais louer et me rend directement à l'hôtel. Matob semblait bientôt s'écrouler de fatigue mais je ne pouvais pas le laisser seul à l'hôtel alors ce n'est que le lendemain après qu'il ait bien récupéré que nous partons vers la maison de mes beaux parents. Nous arrivons en plein barbecue familiale. Les enfants jouaient près de la piscine et les femmes se précipitaient à l'intérieur en me voyant

Moi : Patientons le temps que quelqu'un vienne

C'est le chef de famille, Mohsem qui vient nous accueillir. Il ne semblait pas surpris de nous voir mais pas aussi chaleureux que les fois précédentes

Mohsem : Comment tu vas Matob ?

Matob : Ça va bien. Elle est là, Zeera ?

Mohsem sourit d'un air attendrit et lui indique l'endroit où il la trouverait

Moi : Tu dis bonjours à tout le monde d'abord

Il s'en allait en courant et Mohsem m'invita à le suivre dans le salon. Les premières minutes j'ai eu l'impression d'avoir l'âge de Matob et devoir me faire gronder par un adulte. Bien sûr, j'ai écouté ce qu'avait à dire Mohsem et je ne pouvais qu'être d'accord avec ce qu'il me reprochais

J'avais tarder à venir, j'avais été lâche mais j'ai fini par revenir et c'était ce qui comptait

Après une demie heure Mohsem semble enfin vouloir de nouveau de moi comme beau fils. Son amour pour sa fille était indéniable, je comprenais sa position. Je m'excusais encore et encore pour cette histoire et pour le Conseil qu'avait organisé ma famille sans tuteur pour Jazeera

Mohsem : On va dire qu'on oublie pour cette fois

Une légère accolade et nous voilà tous les deux partis dans le jardin où la femme de ma vie semblait déjà m'attendre

Mohsem : Je vais vous laisser

Il s'en alla avec Matob et Camille, la petite blondinette. Jazeera se tenait debout, avec une robe d'été et son chapeau de paille. Elle ne disait rien. Je n'avais pour l'heure, que l'envie de la prendre dans mes bras. J'ai été rassuré lorsqu'elle ne pas repoussé

Moi : Tu m'as manqué (...) mon amour

Lorsque je fini par la lâcher, elle me demande de la suivre. Nous sortons de la résidence et nous retrouvons prés d'une rivière inspirant le calme et la sérénité où elle m'invite a m'asseoir sur un banc. Je ne sentais pas de bonne augure la discussion a venir mais j'étais persuadé qu'avec quelques blagues, des excuses et des promesses que je comptais tenir coûte que coûte, tout irait pour le mieux

Dernière Danse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant