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Quelques années auparavant, j'avais dis à un homme que j'aimais que je vivrais au Brésil pour toujours même après son départ mais maintenant que plus rien ne m'y retenais, je n'en voyais pas l'intérêt

Aghdal : Où vas-tu ?

Moi : Je retourne voir ma famille. Je te demandrais juste une dernière faveur contacte Sr Oliveira dit lui de se rendre seul aux prochains rendes-vous. J'entrerais en contact avec lui plus t(...)

Aghdal : Mais on s'en fiche de Sr Oliveira et des affaires ! Pourquoi m'abandonne-tu ?

Je prenais énormément sur moi pour ne pas fondre en larmes devant tous les futurs passagers mais les dernières 24 heures ont été insuportables pour moi, je n'arrivais plus à avoir les idées claires, mes émotions étaient décuplés

Aghdal : S'il te plaît, reviens à la maison. Matob n'est pas sorti de sa chambre depuis que tu es parti, on ne supportera pas d'être sans toi

Moi : Je suis infiniment désolé mais je ne pourrais pas vivre dans le monde où vit ta famille. Répudis-moi comme ils le souhaitent si tu veux garder l'"honneur" qu'ils chérissent tant

Aghdal : Je n'ai rien a voir avec eux et tu le sais. S'il te plaît ne pars pas. Tu ne peux pas me faire ça

Moi : J'aurais aimé que ça marche entre nous, vraiment mais vous ne m'avais laissé aucune chance de supporter vos codes. Bon, tu embrasseras Matob pour moi, même si c'est fini, je continuerais de l'appeler

Aghdal : Ce n'est pas fini ! Je t'aime, Jazeera !

Moi aussi je l'aimais, moi aussi je l'aimais. Je racrochais et éteignais mon téléphone

J'ai dormi quasi tout le vol jusqu'à l'escale. J'étais tellement fatiguée

J'attérisais dans ma ville natale a 10 heures, on était en plein été mais la chaleur était bien plus supportable que celle de Brasilia. J'interpelais un taxi pour me conduire chez mes parents

Je suis acceuillie par Azadeh qui ne s'attendait pas du tout a me voir et les autres arrivent à la chaîne. Ma mère a pensé tout de suite qu'il était arrivé un drame, Hesam et Jihane ont compris que Zia avait agis et que je n'avais pas supporté

Papa : Pourquoi ne nous avoir pas dis que tu venais ?

Moi : J'ai appelé chacun d'entre vous mais personne ne décrochait

Maman : C'est bizarre. Et où est Aghdal ? Il est allé directement à l'hôtel je suppose ?

Moi : Non (...) Aghdal est a Brasilia. C'est fini

Le visage de mon père se décompose et je le sent tout de suite rempli de questions et d'étonnement. Ils nous avaient marier quelques mois plus tôt et nous semblions fous d'amour l'un pour l'autre et me voila revenir seule annonçant notre futur divorce

Mon père n'y croyait pas et plus tard, lorsque je lui racontait la raison de cette fin si soudaine il était fou de rage. Je ne l'avais plus vu comme ça depuis qu'il avait appris que j'entretenais une relation amoureuse avec un homme qui pouvait être mon père, quelques années plus tôt

Papa : Comment Aghdal a pu laisser sa famille te traiter de cette manière ?! C'est son cousin qui t'as fais ça ?

J'avais toujours mes pansements. D'ailleurs quand j'y pensais, lorsque je m'étais rendue au Conseil personne n'a trouvé ça révoltant que Zia m'ait frappé au point de m'ouvrir les lèvres et l'arcade

Papa : Je vais appelé Ashem !

Moi : Non papa. Je ne veux plus avoir a faire a cette famille

Cela me faisait mal de le dire parce que bien évidement je m'étais attachée a eux et les avais considérer comme mon sang et puis c'était quand même la famille de l'homme que j'aimais...

Papa : Comment ont-ils pu convoquer un Conseil alors que tu n'avais pas de représentant. S'ils m'en avaient parlé, j'y aurais couru a pieds !

Maman : Mohsem enfin, calme toi !

Papa : Que je me calme ? J'ai confier ma fille a cette famille et regarde comment elle revient !

Ma mère me couvrait de baisers ; cela m'avait tant manqué

Papa : Et Aghdal dans tout ça ?

Moi : Il ne veut pas divorcer, il essayer de me défendre mais (...) sa famille ne m'acceptera jamais après ce que j'ai fais

Maman : Tu as agis comme tu pensais juste. Et je suis étonné qu'Aghdal, un si bon jeune homme ait pu vous laisser aller à de telles extrêmes

C'était bien ça le pire, Aghdal était quelqu'un de bon. C'était ce qui me faisait le plus culpabiliser

Le soir même, Hesam nous raméne le téléphone de mon père a table et annonçant qu'Aghdal était à l'autre bout du fil. Papa a refuser de lui parler alors c'est ma mère qui a répondu

Dans la peau d'Aghdal

Je n'arrivais toujours pas a croire que Jazeera ait fuit. J'étais prêt a me mettre ma famille à dos pour la conserver en tant qu'épouse même si je trouvais toujours qu'on aurait pû eviter tout ça si elle m'avait écouté

Je ne savais plus comment consoler Matob qui ne demandait que le retour de Jazeera. Moi aussi elle me manquait déjà et je comptais bien la faire revenir où aller a elle

Moi : As-salamu aleykum, belle mère

La mère de ma chère et tendre répondait à mon salut et rentrait tout de suite dans le vif du sujet

Moi : Je sais bien et j'en suis terriblement désolé. J'aurais dû être plus ferme quant à mes désirs et j'espère ne pas vous avoir déçu, Giséle

Gisèle : On a confier notre très jeune fille à ta famille, Aghdal comment pouvez-vous la blamer pour une chose aussi insensée ?

Moi : Les choses ont été mises au claires

Je n'avais aucune excuse face a cette mère qui aimait sans doute bien plus que moi sa fille et qui avait dû avoir le coeur brisé en la voyant revenir elle aussi le coeur brisé

Moi : Mon père est prêt a reconsiderer la situation et même si cela n'avait pas été le cas, je n'aurais pas abandonné Jazeera. Je lui en ai voulu pour ce qu'elle a fait mais je ne comprends pas pourquoi cela a pris de telles ampleurs

Gisèle : Aghdal (...) durant des années, Jazeera m'a vu prendre des coups par mon ex mari. Durant des années, elle s'est mise entre nous pour me proteger. Elle m'a entendu crier et pleurer a plusieurs reprises et malheureusement, je le regrette encore aujourd'hui, je n'ai rien fais pour qu'elle cesse de me voir maltraiter par cet homme

Jazeera m'avait parlé quelques fois de son beau-père mais ne m'avais jamais dit qu'il était tyranique avec sa mère

Giséle : Si ton cousin a un problème avec les femmes, ce n'est sûrement pas la faute de ma fille et sache que je suis fière qu'elle ait agis de cette manière

Moi : Sans doute

Cela m'avait touché, j'ignorais cette partie là de la vie de Jazeera moi qui pensais la connaître par coeur

Giséle : Je ne doute pas de votre amour mutuel et je sais qu'elle était heureuse avec toi et ton fils mais elle ne supportera pas d'être bafouée

Moi : Elle ne le sera jamais. Giséle, je sais que vous aimez votre fille et voulez que son bien et je désire la même chose c'est pourquoi je vous demande par Allah de la conseiller et lui dire a quel point je l'aime et que je l'attendrais le temps qu'il faudra

Giséle : Elle le sait déjà mais je lui rappellerai sans faute

Moi : Merci beaucoup. Aussi, présentez mes excuses et ceux de mon père a votre mari s'il vous plaît

Giséle : D'accord. Ne vous faîtes plus de soucis (...) je pense qu'aprés quelques jours avec nous, Jazeera sera moins sur les nerfs

J'espérais. Avec son cactère de feu je ne savais jamais a quoi m'attendre avec elle. Elle pouvait très bien demander a ses proches de ne plus jamais me donner de ses nouvelles et dispaître pour toujours si l'envie lui en donnait

Dernière Danse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant