Il attendait, le temps défilaient les saisons avec ... Chaques fois que les saisons passaient, un morceau de cette patience partait ... Allait-il l'oublier? Il voulait juste défier l'amour qu'il avait avec elle et tenter de s'amuser avec d'autres elfines qui serait heureux qu'il leur porte un regard ... Mais quelques moment le faisait souffrir et sombrer dans une colère violente et noire.
Son fils ne venait presque plus le voir, la dernière fois leur dispute devint une scène de bras de fer entre deux ennemis et non entre père et fils ... Jusqu'à ce que Legolas finit par répliquer.
- "Vous me décevez Adar!" et il partit laissant son père effondré et brisé par ces mots si lourds et si tranchant comme un poignard ...
Il finit par sortir de rage et sortis de son palais, et s'enfonça encore dans cette forêt qu'il connaissait ... Il respira l'air pur qui soufflait dans les feuilles, depuis qu'elle avait purifié les arbres grâce a son feu ... Il revoyait cette forêt si belle ... si chatoyante. Les teintes dorées, les rouges l'apaisait, il marcha sur les feuilles dorées qui se déposaient au sol comme un tapis en or ... Oui il se sentait vraiment le roi ici! Il était le Roi de cette forêt! Alors qu'il marchait, il entendit des bruits provenant d'un bosquet. Il s'avança, la main posée sur son épée prêt a tué. Quand il écarta les branches qui l'égratignèrent, il découvrit un faon blanc comme la neige essaie de se défaire d'un piège que des humains placés. Il fronça les sourcils et tendit la main, mais l 'animal tira encore plus, la peur se lisait, la peur de mourir. Il soupira et finit par l'attraper par la peau du cou et le plaquer légèrement avant de trancher la corde et de remarquer qu'une de ses pattes était blessé. Il soupira et caresa la tête du faon doucement avant de défaire son manteau et l'envelopper dedans. Le faon ne bougea pas, la peur d'être tué était présent mais petit à petit il se détendit sous les caresses que lui donnait le souverain. Il l'emporta dans le palais et le déposa dans ses appartements avant d'aller chercher de quoi soigner et il mit un bandage. Il soupira et caresa la tête du faon doucement avant de défaire son manteau et l'envelopper dedans. Le faon ne bugea pas, la peur d'être tué était présent mais petit à petit il se détendit sous les caresses que lui donnait le souverain. Il l'emporta dans le palais et le déposa dans ses appartements avant d'aller chercher de quoi soigner et il mit un bandage.- "bon ... Tu devras je pense un peu boiter mais tout ira mieux!" lui dit-il tendant sa main et le petit faon lécha sa main. Il émit un sourire. Il s'installa et prit le petit animal sur ses genoux.
" je me demande si ce n'est pas Flora qui t'envois..." murmura t-il. Le faon s'endormit rapidement. Il sourit attendrit. C'était peut être un signe... Qu'elle ne voulait pas qu'il se referme sur lui même... Elle le tenait en vie et lui indiquait ainsi qu'elle pensait a lui... Il soupira et posa sa tête contre le dossier de son fauteuil et fixa avant de sentir le sommeil le prendre. Il se leva et souleva en douceur le faon avant d'aller se coucher dans son lit. Le faon se réveilla et se blottit contre lui et s'endormit rapidement. Thranduil fit de même.
Plusieurs jours passèrent, il était occupé a préparer le futur départ pour les Terres imortelles... mais aussi s'occuper du faon blanc. Il gambadait maintenant dans le palais et parfois il venait près de Thranduil et se couchait a ses pieds attendant qu'il termine ses réunions. Cela rendait le sourire au roi qui était parfois si sombre et se sentait si seul. Ce faon blanc illuminait ses journées...
Il avait décidé de parler à son fils qui tenta de l'éviter avant qu'il voit le petit faon blanc lui barrer le chemin comme si il voulait qu'il discute avec son père. Thranduil laissa échapper un léger rire surprenant son fils avant qu'il le rejoigne. Les deux elfes discutèrent et Legolas finit par s'attacher au petit faon blanc.
Puis les années s'écoulèrent, le faon avait bien grandit et était devenu un cerf blanc majestueux. Mais Thranduil avait déjà son cerf et Legolas préférait les chevaux.
Depuis quelques temps Thranduil réfléchissait a comment emmener le cerf blanc jusqu'aux Terres Imortelles pour l'offrir en cadeau a Flora ! Il soupira, il verra bien si le cerf acceptait de le suivre. Il le laissait marcher dans le palais mais peu de temps après, il le relâcha dans la forêt se disant que c'était sa place et non près de lui !
Mais l'appel n'était toujours pas là... Thranduil se disait qu'il ne le recevrait jamais... que les Valars ne voulaient pas qu'il vienne... Qu'il aime Flora et parfois ça le plongeait dans des états dépressifs... Parfois, il parlait dans son sommeil, faisant des cauchemars... La boucle était bouclée... Mais le cerf blanc réapparaissait, quand il se retirait au calme dans la forêt. Il était surprit... L'animal s'était donc attaché a lui ? Pourquoi ? Par qui avait-il été envoyé ? Il sentait que l'animal lui demandait de s'accrocher a cet espoir... a l'espoir... Mais en avait-il alors que les années défilaient aussi vite qu'un tourbillon de feuilles mortes ? Cela faisait maintenant une centaine d'année qu'il attendait... Son impatience commençait a se montrer, il était nerveux, plus sec... Mais un jour alors qu'il allait lever la main sur son fils, le cerf apparut et se mit entre les deux. Ce fût qu'il comprit. Oui ce cerf était envoyé par elle... Et de nouveau ce masque froid qu'il tentait de mettre, ce bouclier qu'il enfilait sur son coeur se brisa en mille éclats et il s'effondra en pleurs. Son fils caressa l'animal comme pour le remercier et le cerf le poussa du nez pour lui demander de se retirer, ce qu'il fit sans hésiter. Lui aussi avait comprit... Alors que le souverain restait en pleurs face a cet animal, face au signe que lui envoyait Flora, l'animal s'approcha et doucement lécha la figure du souverain. Au début Thranduil fût surprit avant de finir par émettre un léger rire. Il le supplia d'arrêter mais le cerf continua sans se soucier des rires du roi. Puis quand il remarqua que Thranduil s'était déridé et s'était apaiser il recula et le fixa de ses yeux doux et éclatants.
Et alors que Thranduil se leva le cerf s'approcha et se plaça de manière a ce qu'il monte sur son dos. Thranduil fût surprit puis il finit par monter sur le dos du cerf et l'animal bondit en des bonds puissants et rapide, il était plus rapide que son propre cerf. Il filait comme une flèche... C'était grisant, les cheveux de Thranduil volaient au souffle du vent, il suivait le mouvement rapide et toute cette noirceur qu'il avait dans son coeur s'en alla. Et ils finirent par arriver sur un promontoire en pierre où il descendit et découvrit la vue magnifique, sur l'horizon et aussi sur ce point lumineux... et bleu. La mer... et là il commença doucement à entendre l'appel... La mer lui chantait une chanson douce mais triste... La mer avait prit la voix de Flora... et il ne pouvait pas y résister... Il devait y aller !
Oui l'appel était là! Elle l'appelait !
Et il partirait enfin...
Pour la retrouver !

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La Seconde Chance
FanfictionJ'étais une fille normale, fan inconditionelle de Tolkien et surtout ! Surtout du personnage de Thranduil ! Je rêvais souvent de lui... j'imaginais des tas d'histoires sur lui... Mais si on m'avait dit que j'allais le rencontrer en vrai ... Je ne v...