Queen's eye

Chapitre 49

Je prend Elena par le bras et lui dit qu'il faut qu'on y aille car demain on ne vas pas assumer en cours. Elle est déçu mais est d'accord avec moi.
On prend nos affaires, salut le patron et Rose dont je croise du regard et sors. Une fois dehors on rigole du fait qu'on va avoir du mal demain matin.
D'un seul coup j'entends le bruit d'un neuf millimètre qu'on vient de charger. Je tourne la tête et vois un homme armé. Je me met devant Elena instinctivement.

"J'ai failli attendre ! J'ai cru que tu n'allait jamais sortir !

- Oh mon dieu Victoire.

- La blondasse ferme là."

Je n'est pas le choix que de me mettre à l'action devant Elena. Je lui balance mon pieds dans le ventre sans qu'il ne s'y attend ce qui lui fait lâcher le pistolet sans le vouloir. Il va pour me donner un coup de poing mais je l'arrête en lui attrapant le bras et en lui le retournant. J'allume sans que personne le vois mon oreillette.
Il me loupe de peu avec son autre bras. Je me penche puis relève la tête je l'attrape par le cou et le plaque contre le mur. De l'autre bras j'attrape un de mes couteaux toujours sur moi et lui met sous la gorge.

"Tu essaie quoi que ce soit avec tes mains je t'egorge sans hésiter !

- Laisse moi rire.

Il sort lui aussi un couteau et m'entaille la jambe. Je bascule d'une main à l'autre ma lame que je plaque contre sa gorge et attrape avec l'autre main son couteau et l'enfonce dans sa cuisse. Bien profondément. Il hurle de douleur.

-Vengance.

- Salope !

- La prochaine douleur c'est la gorge ! Qui est tu ?

- Toi qui est tu ?

- Ferme là !!! Répond moi !! Dis je en reenfoncant plus profondément encore le couteau dans sa cuisse.

- L'homme que tu as arrêté ici réussi à me contacter pour te retrouver et te tuer ! Me dit t il très doucement.

- À qui en a t il parlé !?

- Seulement à moi et ça fait 1 mois que je viens tous les jours dans ce club pour te tomber dessus salope ! Me dit il en me crachant dessus !

J'enfonce la lame de mon couteau dans sa gorge, le sang se met à sortir.

- Oh mon dieu Victoire ! Sa voix me fait réalisé qu'elle est encore là.

- Castre. Dis je. C'est un mot d'alerte pour que mon équipe intervienne et le récupère.

- Hein ? Essaie t il de dire.

Je lui met un coup de boule tellement fort et bien visé qu'il s'évanouit. Je le laisse tomber, le couteau dans la cuisse et range le mien. Je me retourne et Elena me regarde terrifié et choquée à la fois.

- Donne moi tes clé ! Lui dis je. En m'approchant d'elle.

Elle ne me répond pas et me donne de suite ces clé. Je lui attrape le bras et cours en direction de sa voiture. Je prend le volant en voyant la voiture de renfort arriver à l'entrée du parking me rendant à sa sorti. Demain je vais devoir aller à l'entreprise, je ne peux pas attendre vendredi pour le rapport. Une fois sorti du parking j'accélère, direction mon arrêt de bus. Elena se remet de ses émotions.

- Victoire il c'est passé quoi là ? Tu l'as tué ?

- Non.

- Mais tu lui as... .

- Je sais mais il n'est pas mort malgré ses différentes blessures plus ou moins profondes. Je te l'assure.

- Mais comment tu as fait ça ? Où a tu appris à te battre comme ça ?

Ça y est je suis dans la merde.
En attendant je me demande comment l'homme a pu le contacter vu la prison ultra surveiller et strict où on l'a mis.

- Faut savoir ce défendre aussi lorsqu'on est une femme.

- Oui mais là c'était pas une simple défense et on aurait dit que tu avait fait ça toute ta vie. J'ai eu peur et après je ne savais pas quoi penser de ce qu'il ce passait. Je reste choquée.

- Elena tu ne parle de ça à personne !

- Je.

- Elena !!! Je suis sérieuse !

- Oui d'accord. Je te le promet.

- Merci.

- Tu était tellement.. sans pitié... .

- C'était ça ou on étaient mortes toutes les deux.

Je ne sais pas si il savait que c'était la fille du patron de son boss.

- Mais c'était qui ?

- Je ne sais pas. Il a voulu nous agresser, je nous ai défendu.

- Merci. Heureusement que tu était là mais je suis vraiment impressionné parce que tu as fait et comment tu t'est battu. Avec autant de rapidité aussi. J'aurai aimé pouvoir te défendre ainsi.

- Ne t'inquiète pas.

- Tu m'inpressionnera de jour en jour."

Je pense que j'ai réussi à faire passer ça en simple défence. Après j'ai fait exprès de lui poser les questions pas trop fort pour pas qu'elle entende. Elle ne doit pas savoir. Y a des fois on a pas le choix.

J'arrive à l'arrêt de bus. Je m'arrête. Je descend de la voiture. Elle fait de même.

"Fais attention à toi en rentrant s'il te plaît.

- Promit.

- J'ai passé une super soirée. Lui dis je en m'approchant d'elle pour lui donner ces clé.

- Moi aussi. Je... .

-... .

- Je t'apprécie beaucoup Victoire. Me dis elle en s'étend approcher encore un peu.

- Moi aussi.

- Ah bon ?

Nos visage étant proches, elle regarde mes lèvres puis me regarde dans les yeux et refais ce même geste si je puis dire.

- Elena... .

Elle prend mes mains dans les siennes, lève la tête, nos lèvres à quelques centimètres, nos souffles sur le doux visage de l'autre.

- Tu sais Victoire tu est ma petite amie aux yeux de ma famille et j'aurais de nouveau besoins de toi, plusieurs fois et dans peu de temps je pense.

- Je sais et je serais là.

- Merci. Dit elle toujours à quelques centimètres de mes lèvres.

- Je dois rentrer. Dis je en détournant mon visage du sien qui s'approchait trop de moi.

- OK. A demain ma belle.

- A demain. Lui répond ai je en souriant.

Je commence à partir, quand elle m'appelle.

- Victoire.

-... . Je me retourne.

- Je ne suis pas sur que tu m'apprécie comme moi je t'apprécie."

Je sourie, me retourne et rentre.
J'entend la voiture démarrer au bout de 5 bonnes minutes. Je ne me retourne pas.

Je me dis que je dois attendre vendredi pour le récapitulatif du mois sinon Elena va trouver cela encore plus suspect après ce qu'il c'est passé que je ne sois pas là en cours demain.

Je sais maintenant qu'Elena ne m'a vraiment pas choisi pour rien, pour sa famille mais bon en même temps je ne connais pas ses autres amies et elle n'habitent peut être pas aussi près.

Je l'apprécie aussi énormément sinon je n'aurais pas coucher avec elle. J'éprouvais vraiment des choses et rien que le fais qu'elle soit aussi proche de moi tout à l'heure ne m'a pas laissé anodine mais Magniola c'est... C'est Magniola.