Chapitre 84

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Je me suis alors mise en route. Il fesais noir, je passais donc de préférence dans des ruelle éclairée. Ça m'a pris 10 minutes pour arriver au carrefour vu que je me dépêchais vraiment.

Là-bas, il ne c'est rien passé de spécial, j'ai fais mes courses, j'ai payé puis je suis ressortis. J'étais un peu plus rassuré qu'à l'aller car c'était juste le retour. On se comprend? La moitié du chemin est déjà fait en plus comme je l'ai dis, je connais presque tout le monde ici donc que peut il bien se passé?

J'avais 3 sachets, deux dans la main droite et 1 dans la main gauche quand j'entends des pas derrière moi! Ah Willi!! J'ai paniqué, mes pas on doublé de vitesse je vous le dit. J'espérais que ce Soit Islam peut-être, sa ne m'aurait pas ettonné mais j'avais tout de même peur de me retourner. Alors j'ai continué à marchais et j'entendais toujours les pas, mais à mon grand désespoir, je suis arrivée devant LA ruelle sans lumière! Oh putain, alors je savais pas quoi faire entre courir ou me retourner avec la peur qui s'est emparé de mon cerveau pour fonctionner correctement.

Bêtement j'ai continué à marcher mais une main s'est posé sur mon épaule! Naaaaaaaan putain putain. Ah Willi! Ah Willi! Ah Willi!

Je me suis retourné: c'etais Mohamed (l'ami à Marwan vous savez?)

Moi: oh putain! Heureusement c'est toi! Wallah j'ai eu peur.

Il me regardait juste, je m'attendais à ce qu'il me réponde, mais il garda le silence. Il n'a toujours pas enlevé sa main de mon épaule et me regardait avec ce regard intense, ce regard qui vous mange, un regard déshabillant.

J'ai donc doucement retiré sa main et je lui dis:

Moi: qu'est-ce qu'il ya?

Moha: tu fais quoi seule à cette heure ci?

Moi: je faisais les course?

Moha: Ya quelqu'un avec toi?

Moi: Non pourquoi?

Il n'avait pas l'air dans son état normal en sah et ça me faisait peur. Il était khabate et je rigole même pas la, ces yeux était plus que rouge, il avait ce sourire un peu fou au lèvre et biensûr cette odeur dégueulasse! J'ai vu beaucoup de gens défoncé avant, c'est vrai mais avec lui c'etais vraiment malsain, j'avais pas confiance du tout et mon coeur en est la preuve. Je le sentais battre si vite, que la possibilité qu'il l'ai entendu me semblait très plausible.

Moha: tu traîne beaucoup Nessrine, t'aimes sortir la nuit on dirait.

Moi: pourquoi tu dis ça?

Moha: tu crois que t'es une sainte?

Moi: j'ai pas dis ça.

Moha: tu crois que je te vois pas avec ton Islam?

Waaaah, la j'étais choqué! Qu'est-ce qu'il en sais de moi et Islam lui?? Et s'il en a parler à d'autre personnes aussi?!??

Moi: Pardon?!

Lui: je te bois bien faire la keh, à sortir de sa gova ou à aller dans des parking avec lui.

Moi: tu m'as vu faire ça?!? Moi!!

Je faisais l'innocence c'est vrai. Mais il nous a vu où lui? Car quand Islam me dépose c'est vraiment dans des endroits isolés, à l'abri des regards.

Moha: ouai sale pute, tu te crois chaude? Avec ton gwehr aussi.

Moi: qui ça?? Pourquoi tu m'insultes?!

Moha: fais pas genre, il s'appelle Anthony.

Putaiin, sayer laissez moi! Je suis dans la khra, ah non je vais faire quoi maintenant ??

Chronique de Nessrine : De la tess au champs-ellyseesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant