Chapitre 14

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- Ok, alors suis moi, les chambres sont par !
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Il m'entraîne dans plusieurs couloirs, aussi bavard qu'une pie, et moi je me contente de le suivre et de l'observer. Il le remarque plusieurs fois, je rougis et baisse la tête. Puis je continue de le regarder quand il a la tête tournée.

Je le trouve assez beau. Non que je flashe sur lui, mais je le trouve assez beau. Bon si, OK, je flashe un peu sur lui. Un peu. Juste un peu. Mais qui ne pourrait pas le faire ? Il est tellement beau ...

Il est musclé, on l'aperçoit à travers sa combinaison rouge et noire qui lui moule le torse, il a les cheveux couleur cendre et décoiffés, et les yeux verts avec même un reflet jaune. Il fait ma taille, ou est peut-être un peu plus grand. Et il est beau. Il a la mâchoire carrée, un petit nez et de grands beaux yeux.

" Tu est amoureuse ! Me taquine Saphir.

- Non, je ne le suis pas ! Je proteste.

- Tu viens de le penser. Réplique-t-elle.

- Parce que tu lis mes pensées maintenant ?! Je m'écrie.

- Tu vois, tu l'avoue ! Elle rigole.

- J'avoue quoi ? Je demande.

- Que tu l'as pensé. Elle m'explique.

- Ferme la ! Je m'exclame."

Elle ricane. Saphir va beaucoup trop loin. Puis je ne savais pas qu'elle pouvais lire mes pensées, elle me l'a pas dit ! Depuis quand elle le peut ? Du coup, maintenant il faut que je fasse attention à ce que je dis, et à ce que je pense. Ouais, super !

Il s'arrête brusquement, me sourit, et me désigne, de la tête, le couloir dans lequel nous sommes.

- Voici le couloir des chambres des dragonniers ! Présente-t-il.

Je regarde autours de moi. Je ne reconnais pas cet endroit, ce n'est pas le couloir où j'ai ma chambre. Ce couloir est beaucoup plus spacieux et beau, alors que le miens est plus étroit et moche.

- C'est pas là où est ma chambre. Je lui dis.

- Comment ça, ta chambre n'est pas là ? Il me demande, surprit.

- Ce n'est pas là où je dors. Je lui dis.

Il a l'air totalement perdu. Il voulais bien faire ce n'est pas de sa faute.

- Mais tu dors où alors ? Questionne-t-il, après un petit moment de silence, perdu.

- Plus vers là-bas. Je fais en lui montrant du doigt un couloir opposé.

- Ok, j'te suis.

On retourne vers mon couloir tranquillement et silencieusement. Je le retrouve facilement car je reconnais d'autres couloirs où je suis déjà passée des fois, notamment l'autre nuit.

On arrive devant ma porte, et je l'ouvre, laissant l'accès à Xéné.

- Bienvenu chez moi ! Je lance.

Ma chambre est comme je l'ai reçu la première fois, sauf peut-être avec les vêtements en plus dans l'armoire au fond et les draps du lit un peu froissés. Elle n'est pas très grande, mais elle me convient très bien. Je n'ai pas besoin d'une chambre plus grande. Et elle ne pue plus beaucoup.

- C'est petit chez toi. Fait Xéné, ahuri.

- Bien remarqué. Je le félicite.

- Même ma chambre est plus grande ! S'exclame-t-il.

- C'est fort probable. Je confirme.

- Normalement une chambre de dragonnier est beaucoup plus grande, là on dirait que tu dors dans un placard ! Tu devrais te plaindre, c'est pas normal.

- J'ai l'habitude à plus petit. Je fais en haussant les épaules.

- Sérieuse ?! Il s'écrie.

- Yep. Tu sais quoi ? Tant qu'il y a un lit et un endroit où poser mes vêtements, je suis contente. Je n'ai pas besoin de beaucoup d'espace pour m'épanouir.

- Ok, si ça ne te déranges pas, alors moi non plus.

Il prend de l'élan et saute sur mon lit qui grince sous son poids. Il s'étale dessus et s'installe confortablement sur le dos, les mains sous sa tête pour la soutenir.

- Tu fais quoi ?! Je m'écrie.

Il ouvre un œil, il les avais fermés, et baille jusqu'à que sa mâchoire craque. Puis il me sourit.

- J'essaye de voir comment tu arrives à t'épanouir dans ce placard. Il répond.

- Oui bah descend de là, c'est pas ton lit ! Je lui ordonne.

- Dans tes rêves !

Il referme les yeux, et fais semblant de dormir.

Je n'aime pas quand on m'ignore ! Je me rapproche à pas de loup, et tire d'un coup sec sur la couverture. Mais la couverture ne veut pas bouger. Alors je tire encore plus, et au lieu de le faire tomber du lit, ça me fait tomber en arrière sur les fesses. Je l'entends ricaner dans son coin.

Je me relève en grognant et en frottant mes fesses endolories. Il m'énerve !

Je lui prends son bras que je tire de toutes mes forces pour réessayer de le faire tomber par terre. Ça arrive au même résultat : je tombe par terre sur les fesses.

Il m'énerve, il m'énerve, il m'énerve ! Soudain, j'ai une idée. Je me frotte les mains intérieurement de satisfaction et de plaisir malsain.

Je me baisse au-dessus de lui. Il a toujours les yeux fermés. Je me baisse plus bas et ...

Dragon PrincessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant