Dragon Princess

Chapitre 75

Scusez moi pour le retard, je pensais pouvoir finir d'écrire le chapitre à temps 😅 ! Finalement, il est plus long que d'habitude 😊 ! Bonne lecture !

C'est finit. Ils sont tous hors service.
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- Vas-y, passe. Chuchote Eden.

Je marche sur la pointe des pieds jusqu'au prochain mur où le frère d'Adelmire et Aage m'attendent. Quelques soldats font leur ronde pas loin d'ici et on essaye d'être les plus silencieux possibles. On se faufile derrière les murs, presque invisibles avec nos tenues noires. Personne ne nous a vu pour l'instant. On est presque aussi discrets que des chats.

Je ne pensais pas que ce serait aussi facile. C'est même un peu trop facile. Eden nous guide à travers les couloirs. Il a l'air de connaître cet endroit par cœur. Les autres aussi d'ailleurs, alors que moi je suis déjà perdue depuis longtemps. D'après le frère d'Adelmire, on est plus très loin. Je lui fais confiance sur ça, je suis obligée de tout façon. Mais sinon, je ne lui mettrais pas ma vie entre ses mains. Après, ce n'est pas un peu ce que je suis en train de faire là ? N'y pense pas.

J'ai l'impression d'être dans un labyrinthe. La pression monte. Je ne sais plus pourquoi je fais tout ça. Les autres disent qu'il y a un mec qui nous pourchasse. Ils disent qu'il me veut moi. Pourquoi ? Je ne sais pas. Est-ce que c'est vrai ? Je ne sais pas non plus. Mais je ne peux pas reculer. Saphir ne voudrait pas. Elle prendrait le contrôle de mon corps à nouveau et m'obligerait à suivre les autres. Comment elle a réussi à faire ça ? Elle en sait beaucoup trop à mon goût. Elle me cache quelque chose, c'est sûr.

Je me cogne contre le dos de Aage. Oups. Il se retourne en fronçant les sourcils. On s'affronte du regard. Un gros malaise s'installe chez moi, mais je n'ai pas envie de flancher. Flanchera bien qui flanchera le dernier ! Izei a définitivement prit le contrôle de mon corps. Je deviens comme lui, c'est du n'importe quoi !

- Tu m'as foncé dedans. Il dit aucune expression effleurant son visage.

- Oui bah, hein, heh ! T'es trop près aussi mon pote ! Je m'exclame la mine boudeuse.

Il fronce encore plus les sourcils. On dirait qu'il a un mono-sourcil comme ça. Je ne sais pas ce qui l'a choqué le plus. Le fait que je lui parle ou que je lui ai dis "mon pote". Les deux sûrement. En tout cas, que je l'ai mis dans la case "ami" ne lui a pas vraiment plû. On reste statiques quelques secondes de plus. Puis il se retourne. Comme si de rien était. Avec tout de même un léger crispement à droite. Je dois l'avoir choqué.

On continue. Les gardes passent de plus en plus souvent et on doit s'arrêter presque à chaque intersection pour ne pas qu'ils nous voient. J'ai demandé à Adelmire pourquoi on ne refait pas la même chose que tout à l'heure, c'est à dire, se rendre invisibles et transparents. Elle dit qu'il ne faut pas gaspiller notre magie, qu'on en aura besoin. Oui mais pour quoi ? Car, pendant tout le voyage qu'on a effectué ensemble, très rares sont les fois où on les a utilisés nos pouvoirs ! Et en plus je ne sais pas comment utiliser les miens et personne ne veut m'apprendre !

On est atterrit dans des couloirs beaucoup plus grands et somptueux que les précédents. Et les soldats sont presque partout. Je pense qu'on est bientôt arrivés à destination. Cela semble être un endroit propice pour mettre une salle de conseil. Ça me rappelle une blague d'Izei :
" Moi, personnellement, si je pouvais accéder à cette salle, je conseillerais 5 fruits et légumes par jour ! Et surtout, ne pas manger trop gras, trop…
- Tais-toi.
- …sucré, trop salé !
- Tu ne peux pas te taire s'il te plaît on est en train de faire un plan là !
- Et une dernière chose, protégez-vous ! "
Je rigole dans mon coin et me fait tout de suite fusiller du regard des autres. Ah ! Izei me fera toujours rire !

Plusieurs portes tapissent le mur. Enfin, portes. Ce ne sont pas vraiment des portes. Elles sont toutes gardées. Pas facile d'y accéder ! Attention, la curiosité est un vilain défaut ! Toutes gardées … sauf une. Bon. Je ne pense pas pouvoir y accéder un jour. L'espoir fait vivre dit-on. On continue dans le couloir, cachés dans les ombres. Heureusement que les soldats ne sont pas très forts pour rester éveillés ! Soudain Eden s'arrête devant une porte. Celle qui n'était pas gardée, bien évidemment ! Quel suspense !

- On entre. Il chuchote.

Il pousse la porte. Elle grince. Je jette un coup d'œil aux gardes aux alentours. Ils dorment toujours. Ils font super bien leur travail je trouve ! Moi je conseillerais à tout le monde de les embaucher ! C'est les meilleurs dans leur profession. Je me retourne vers la porte. Elle est désormais à moitié ouverte. Allez, Eden ! Bouge toi le cul ! Il y a de la lumière à l'intérieur. La porte ne pose plus obstacle à la visibilité. Une grande table. Des chaises. Plus de chances de s'enfuir.

- Nous vous attendions.