Dragon Princess

Chapitre 22

C'était une époque horrible et elle pouvait ressembler à ce que l'on appelle aujourd'hui, l'Apocalypse.
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- Mais un jour, une personne plus courageuse que les autres, s'en alla à la rencontre d'une de ces bestioles effrayantes. Ce fut un combat acharné, du sang coula, mais la fin il la tua et devint un héros adoré de tous. Il continua à tuer des dragons et commença même à former des guerriers à ce passe temps horrible.
Les dragons se replièrent dans la montagne noire ou dans les mers déjantés pour survivre à cette situation qui s'était retourné contre eux. Le sang coula et il y avait de moins en moins de créatures volantes. L'humanité n'était plus en danger.
Mais le héros devint roi et l'arrogance, pour ne pas dire la folie, le gagna peu à peu. Une guerre se préparait contre un royaume voisin qui n'avait pas ces problèmes de dragons. Il ordonna alors un jour que tous les nouveaux nés masculins devaient rejoindre le château pour augmenter son armée de tueurs sanguinaires. Et tous ceux qui ne respectèrent pas ses désirs furent tués.
Les gardes rentraient dans les chaumières et volaient les enfants. Les mères étaient désespérées, elles ne savaient pas quoi faire pour les arrêter et garder leur petit. Certaines se suicidèrent de tristesse et de désespoir. La guerre leur offrait une mort assurée.
Mais un jour, une mère, au lieu de donner son enfant aux gardes, elle l'emmena à la montagne noire ...

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Élipse :

La montagne noire se dresse devant moi, imperturbable dans la nuit. Elle parait encore plus effrayante dans l'obscurité et des lueurs dorées s'allument autours de temps en temps, prouvant la présence des créatures de l'Apocalypse. J'accélère le pas, sentant que l'on a remarqué ma fuite.

Je tiens un petit paquet contre mon cœur, je le protège de toute mon âme, de tout mon corps, de tout mon amour. J'ai envie de le garder comme ça, toute ma vie. Mais je ne peux pas, il ne doit pas mourir. Il ne doit pas rejoindre l'Armée.

Je ne le verrai plus, mais au moins il sera en sécurité et il vivra. Il le faut. Je le fais pour son bien, pour son bien. J'arrête pas de me le répéter, mais rien ne peut consoler la tristesse d'une mère qui abandonne son enfant. Mais, la seule chose qui compte, qui doit compter, c'est qu'il vivra. Il vivra !