Dragon Princess

Chapitre 91

Hello !
Je suis (encore 😅) en retard 😥 ! Et ça risque d'être souvent comme ça puisque je n'ai pas encore réussi à me fixer un rythme avec les cours et tout 😅 ! Bon en tout cas j'espère que vous allez aimer ce chapitre. Bonne lecture 😉 !

Des yeux me renvoient mon alors mon regard.
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- Saphir ?

Aucune réponse. Les larmes coulent pour de bon. J'ai soudain peur qu'elle soit morte. Mais non. C'est des iris pleins de vie qui me renvoient mon reflet. Et je ne suis pas morte non plus. Pourquoi ne me parle-t-elle pas ? A quoi pense-t-elle ? Ma dragonne me regarde avec une expression intriguée. Elle n'a pas l'air fatiguée ni rien. Pleine d'énergie. Elle n'aurai aucun mal à me parler par les pensées. Alors pourquoi ne le fait-elle pas ? Saphir n'est pas du genre timide. Elle dit ce qui lui passe par la tête.

Elle se lève. Sa taille n'a plus l'air d'évoluer. Heureusement j'ai envie de dire. Sinon je me sentirai encore plus fourmi que je ne le suis déjà. Je recule afin qu'elle ait assez de place pour pouvoir s'étirer correctement. Mais un mur m'empêche de continuer. Pourtant je ne suis pas si proche des murs. Je me retourne. Mystère résolu : c'est sa queue qui m'arrête dans mon mouvement. Alors elle a envie de dire quelque chose je suppose. Qu'elle parle alors, je ne suis pas du genre patiente !

Il fait clair aujourd'hui. Quoi ?! Non ! Il fait sombre dans cette grotte ! Même si mes yeux se sont habitués à la pénombre, j'ai du mal à distinguer tous les détails. Dans quelle est-on ? Mais je le sais ça je… ce ne sont pas mes pensées. Ce sont les pensées de quelqu'un d'autre. Saphir ?

C'est la première fois que je m'ouvre autant. Nos pensées et nos sentiments se sont mélangés. Je te fais confiance. Comment est-ce possible ? Les autres ne m'ont pas parlé de cette éventualité. Ils me disaient qu'on est capable de communiquer par la pensée avec nos dragons, mais directement être dans sa tête. C'est propre à mon espèce. Et c'est aussi pour ça que beaucoup de dragonniers liés avec un dragon de mon espèce deviennent fou. Vais-je devenir folle moi aussi ? Non je ne crois pas. Ça veut dire que tu n'es pas sûre c'est ça ? Voilà. Comment ça voilà ?! Personne n'a encore survécu à la folie. Qu'est-ce que je vais devenir moi …

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Changement de point de vue, devinez qui c'est !

Une table. Une chaise. Des papiers. Moi. Je déteste quand c'est comme ça. Je préfère quand il y a de l'action. Quand je peux faire quelque chose. Ici je m'ennuie. Je soupire, puis me redresse dans ma chaise et met mes mains jointes sur la table. Qu'est-ce qu'on me veut encore ?! Ils entrent. Rien qu'à mon expression inexpressive, la peur arrive à s'installer dans leur regard. Pitoyable. Ils se mettent en ligne en face de moi, les épaules remontés et le dos droit. Derrière eux entre enfin l'homme que j'attends. Il a l'air fatigué. Je me rallonge dans mon fauteuil.

- Alors ? Je demande, agacé.

- Ils sont en route. Il m'informe en se frottant les yeux.

- Vous êtes venu ici juste pour me dire quelque chose que je savais déjà ? Je fais.

- Non. Les troupes se sont mit en position de défense. Il continue et je ferme les yeux.

- Très bien.

- Il y a un nouveau chef. Il lance.

- Super.

- …

- C'est tout ? Je demande, toujours les yeux fermés.

- C'est tout. Il confirme.

- C'est tout … Je marmonne en réouvrant les paupières.

- Oui. Il aquiesce l'air un peu paniqué.

Je me relève brusquement de sorte que ma chaise tombe par terre à la renverse, et avant que quiconque ait pu réagir, je suis déjà devant mon inférieur. Il tremble des pieds à la tête et n'a plus l'air épuisé du tout. Je laisse mes pouvoirs s'étendre jusqu'à lui. Ils parcourent son corps à la recherche d'un point d'encrage. Les poumons ? Non. Trop facile. Le cœur ? Trop commun. Je sais… Ma magie s'accroche et serre. Ma victime tombe à terre, les mains sur son ventre et une expression de douleur pure sur le visage. Le plaisir m'envahit. Ça faisait longtemps que j'en avais envie. Enfin un peu d'action ! Malgré ma joie immense à faire ça, il ne faut pas le faire. Je le lâche et fais un signe au soldat le plus proche.

- Emmenez le à l'infirmerie. Il a l'air d'en avoir besoin. Et dites à tout le monde de ne plus me déranger. J'ai des choses à faire.