Dragon Princess

Chapitre 77 (spécial 100K)

- STOP !
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Tout le monde regarde Adelmire et Eden se jauger du regard, chacuns les sourcils froncés. Disputes de frère et sœur. Je ne pourrai malheureusement jamais être dans la même situation. Plus petite j'avais souhaité avoir un grand frère qui aurait pu me protéger contre les coups de la vie. Et par la même occasion de ceux de mes camarades de classe. J'avais la fâcheuse habitude de m'attirer pleins d'ennuis à cette époque. Mais je suis fille unique et le restera sans doute pour toujours. La tristesse. En attendant le foudroiement du regard continue entre Eden et Adelmire.

- On est pas venus ici pour leur hurler dessus, mais bien pour trouver un com.pro.mis. Explique Eden en détachant bien toutes les syllabes du dernier mot.

- Je me fiche qu'il y ait un compromis ou pas, ils ont fait des choses affreuses et j'ai bien l'intention de leur faire regretter. Réplique la dragonnière.

- Excusez moi d'interrompre vos passionnantes discussions, mais on ferait mieux de se mettre à élaborer une stratégie contre la Lame Noire. Annonce le dirigeant qui m'a mit entre les barreaux.

- Je suis bien d'accord, mais ma copine ici présente n'est pas de cet avis. Et si elle ne l'est pas, moi non plus. Répond Bly froidement.

C'en est assez pour m'embrouiller. Il est d'accord ou pas ? J'entends Saphir dans ma tête s'exclamer "trop mignoooon". Pfff. Ce n'est qu'une gamine ! " Je te retourne le compliment. ". Mais en même temps, c'est vrai que c'est un peu mignon. Saphir marmonne une dernière chose mais je l'ignore.

- Si nous n'essayons pas de l'arrêter, nous seront perdus, et même des dragonniers comme toi ne pourront pas survivre face à lui. Si on ne peut pas coopérer, nous devront nous débrouiller sans vous. Informe le dirigeant sur le ton de la discussion.

Ses paroles ressemblent bien à une menace. Si on ne se met pas d'accord tout de suite, on vous tuera, dragonniers ou pas. Iront-ils jusque là ? Une petite voix dans ma tête me dit que oui. Un retour de Saphir peut-être. Les autres comprennent vite la même chose. On est sous pression. Soit on coopère, soit on meurt. Et je ne pense pas que les autres seront là à temps pour nous sauver. Je me crispe au maximum. Adelmire l'a aussi comprit, et elle remet sa chaise en place pour se rassoir dessus. Le dirigeant me regarde alors.

- Vous saignez, Roynder.

Tient, il me vouvoie maintenant. Je l'ai peut-être effrayé hier. Tout le monde pose son regard sur moi. Je desserre mes mains, qui s'étaient crispés sans que je m'en rende compte, et les regarde, inexpressive. Mrs plaies que je m'étais infligées la nuit dernières se sont réouvertes sous la pression. Un sang rouge clair sort pour couler lentement jusqu'aux coins de mes mains.

- J'ai des petits pansements. Vous pouvez venir les chercher si vous le voulez. Il demande.

- Je préfère saigner que de venir vous supplier des soins après ce que vous m'avez fait. Je réplique, toujours aussi inexpressive.

Il sourit, l'air un peu blessé. Il espérait quoi ? Que je l'embrasse peut-être ? Je préfère oublier cette dernière pensée. Rien qu'à l'idée j'ai envie de vomir. Pas une bonne idée. Très mauvaise idée même. Adelmire semble pourtant fière de ma réplique. J'ai rien fais de spécial. Il n'y a que la vérité qui blesse me souffle ma conscience, ou Saphir, je les confonds à force de les entendre parler. En plus, elles se ressemblent. Elles ont toutes les deux la tendance à me dire ce que je n'aime pas entendre.

- Avez vous décidé dans le quel camps vous voulez vous mettre ? Questionne le dirigeant.

Dans quel camps ? C'est un bien grand mot je trouve. On peut être du même côté sans pourtant être d'accord et pouvoir se saquer ! D'ailleurs, je viens de remarquer, c'est toujours la même personne qui parle. Les autres sont trop timides peut-être ? Celui qui a torturé Adelmire ne devait pas vraiment l'être quand il l'a fait. J'ai l'impression que quelque chose de louche se trame. Je jette un coup d'œil à tous les dirigeants pour essayer de les démasquer. Rien.

On se regarde tous dans le groupe. Ils ont l'air d'hésiter. Ils doivent parler à travers leur dragon. Je ne peux donc être au courant de rien puisque Saphir est trop des autres pour pouvoir me transmettre leur conversation. Et je doute franchement qu'elle veuille faire le pigeon voyageur. Les plumes ne doivent pas vraiment lui convenir. Elle confirme ma pensée en rétorquent qu'ils sont trop envahissants. C'est chiant qu'elle puisse entendre mes pensées comme ça !

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Changement de point de vue, devinez qui c'est !

" Leur chef nous propose de s'allier à eux. Dit Lalyby (Bly).

- Après tout ce qu'ils nous ont fait ?! Y ont-il réfléchit au moins ? S'écrie Nassaï (Kain).

- Tu penses peut-être que je le sais ? Réplique Lalyby (Bly).

- Ils en sont rendus où ? Demande Zeir (Aage).

- Ne leur reste plus que 10 minutes. Pas assez pour tenir ou faire diversion. Ils ne peuvent pas utiliser leur magie pour une fois ?! Interroge Milanas (Izei) rageusement.

- Tu sais très bien que ça prend du temps pour récupérer après. En plus nous sommes loin, c'est donc plus difficile. Soupire Mofaro (Adelmire).

- Oui, mais avec Izei on est prêts à en prendre la responsabilité ! Informe Milanas (Izei).

- On a mit Roynder dans cette équipe exprès pour que ses pouvoirs se développent. Dit June  (Jason) calmement.

- C'est vrai aussi ! Pourquoi ses pouvoirs ne se sont pas encore déclenchés ?! Ça nous faciliterait la vie de savoir ce qu'elle peut faire ! S'écrie Nassaï (Kain).

- Mais on le sait déjà ! Elle peut voir les souvenirs et par extension guérir et contrôler les sentiments ! Comme nous ! Dit fièrement Milanas (Izei).

- On est pas sûrs qu'elle puisse faire tout ça. Et tu as aussi oublié qu'elle contrôle la magie noire ! Reproche Lalyby (Bly).

- Ça prend combien de temps de revenir en volant ? Questionne Mofaro (Adelmire).

- 5 minutes. Dit Azay (Levente).

- Donc environ 15 minutes. Calcule Milanas (Izei).

- Pour gagner le plus de temps possible, il vaut mieux accepter puis ensuite attaquer. Le problème est : on ne sait toujours pas de quoi les dirigeants sont capables. Réfléchit June (Jason).

- On à un mauvais pressentiment. Informe Azay (Levente). "

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Changement de point de vue, devinez qui c'est !

- On accepte. Aquiesce Adelmire.

- Très bien.

Le dirigeant de dirige vers un coin de la pièce et revient avec une carte des lieux beaucoup plus grande que la nôtre et la pose devant lui. Comme la table est assez grande, on est obligés d'aller à côté de lui pour bien voir. Je contourne donc tout naturellement le bout de bois en suivant les autres. Je me sens observée tout pendant. Tout le monde est arrivé devant la carte. Ce trajet commence à être long. J'arrive enfin et…

" VA-T-EN, ROYNDER ! C'EST UN PIÈGE ! "