Dragon Princess

Chapitre 104

J'ai envie de vous laisser sur votre faim, je peux 😏😏😏 ? Allez, on dit que je peux 😁😁😁 !

Nadann, un sourire froid cette fois, et devant lui, les épaules tremblantes de colère, Levente.
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J'ouvre grand les yeux. Je n'arrive toujours pas à me l'avouer. Qu'est-ce que Levente fout ici ? Et pourquoi a-t-il l'air aussi en colère ? Ils se jugent du regard. Du vent commence à se lever autours de nous. Enfin, non. Les arbres ne bougent pas. Le vent se lève autours de moi. Comme une barrière. Je ne sais pas qui le fais. Je ne connais pas les pouvoirs de l'un et seule une infime partie de l'autre. Donc ça peut autant être Levente par un acte de protection envers cet "inconnu", soit Nadann avec un geste de protection pour me protéger parce qu'il est trop loin  pour le faire lui même.

- Ça fait longtemps Levente. Depuis la mort de tes parents je crois. Et de ta petite sœur bien sûr. Tu as grandi. Il remarque.

- Laisse.

- Ils ne te manquent pas trop j'espère ! En même temps c'est un peu toi qui les a fais disparaître ! Il avoue.

- Laisse.

- Tu devais être soulagé qu'ils soient partis. Tu ne les aimais pas beaucoup je crois. Il révèle.

- Ils restent mes parents.

- C'était toi qui avait demandé d'y faire quelque chose ! Tu regrettes déjà ? En même temps tu as eu du temps pour y réfléchir. Il remarque encore.

- Je l'ai pas fais exprès ! S'exclame Levente alors.

- Mais tu l'as fais quand même je crois. C'en était presque drôle de te voir pleurer. Lance Nadann à ma grande surprise.

- Ce n'est pas le sujet.

- Bah pourquoi ne pas en parler maintenant ?

- Roynder. Pars. Maintenant. Intime le dragonnier.

- Je...

- Roynder, reste. Dit Nadann d'une voix douce.

- Mais...

- PARS ! Crie le muet.

- L'écoute pas.

- Je...

- C'est la Lame Noire, Roynder !

Le silence revient. Nadann ne bouge pas. Levente non plus. Le vent a cessé. La forêt redevient ce qu'elle était avant mon arrivée. Un endroit calme. Mais cet absence de bruit cache cette révélation. Nadann n'essaye même pas de le nier. Il a toujours ce petit sourire en coin que je connais si bien maintenant. Il sait qu'il ne peut plus rien faire pour le nier. Je me mets debout ignorant la douleur qui se propage dans mon corps. J'ai été naïve. Trop naïve. La colère commence à fuser. De la colère contre moi. De la colère contre Na…la Lame Noire. Un cri désespéré de dragon retentit dans le fond.

Levente plisse les yeux et m'intime encore à partir tout de suite. Mais je suis furieuse. Je ne peux pas partir comme ça sans avoir exprimé ma fureur. Sans mettre battu. Mais déjà le voile d'air revient comme un mur. J'avance. Je cours. Je force. Rien n'y fait. Je ne peux pas passer à travers. Je crie. Je hurle. Puis je ferme les yeux afin de faire appel à ma magie. On ne m'a jamais montré comment faire. On ne m'a jamais rien enseigné. Mais j'essaye quand même. Je sais que si j'y pense très fort, quelque chose va se passer.

Et cette chose se passe. Le vent cesse. Je rouvre les yeux. J'hésite, le temps de m'habituer au noir. Deux hommes debout devant moi. Tous les deux l'épée à la main. Mon souffle se coupe. Un cri encore plus effroyable retentit dans les horizons. Encore un cri de dragon. Mais empli de douleur. Il ne veut pas cesser. Il continue encore et encore, de plus en plus fort. Et je réalisé enfin ce qui se passe devant moi. Nad… la Lame Noire a planté sa lame dans le cœur de Levente.

Le dragonnier tombe, comme au ralenti, à mes pieds. Je suis sa chute de la tête les yeux grands ouverts. Deux bruits sourds résonnent en même temps dans la grande forêt. Deux vies effacés d'un seul coup d'épée. Je me baisse. Levente n'a plus de lueur de vie de son regard. Sa bouche est ouverte en un cri silencieux qui me dit sûrement de le laisser ici et de courir le plus vite possible loin de la Lame Noire. Plus aucun bruit. Le silence est la caractéristique du dragonnier, mais cette fois c'est une torture. Je veux le voir bouger, parler. Mais non. C'est fini. Il est mort. Levente est mort.