CHAPITRE 49

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CHAPITRE 49

ELLIE

Je suis allongée sur le torse de Lowell, je ferme les yeux et me contente de profiter de sa présence à mes côtés. Je ne sais pas si c'est le fait que ce soit son anniversaire demain qui me rend si heureuse mais c'est bien le cas.

Je pose ma main à plat sur son torse et la regarde se lever sous les mouvements de respiration de Lowell.

De son côté, il caresse lentement mes cheveux alors qu'un silence complet règne dans la pièce.

Je pourrais rester des heures dans cette position.

Je finis néanmoins par relever la tête pour regarder Lowell qui me jette un regard interrogateur.

Je lui souris sans arriver à me retenir. En retour, il pose sa main sur ma joue et me la caresse du pouce. Mon sourire s'agrandit alors que j'ai dû mal à réaliser que tout cela est bien réel.

« —Tu es prêt à vieillir demain ? » Lui demandé-je d'un ton amusé.

Il secoue sa tête négativement.

« —Plus je vieillis et plus j'ai l'impression de voir mon père dans le miroir. » Soupire-t-il avant de hausser les épaules.

Je commence à regretter d'avoir abordé le sujet lorsqu'il m'adresse un sourire comme pour me rassurer.

« —Crois-moi tu n'as rien à voir avec lui. » Ajouté-je en tapotant son torse dans un geste qui se veut réconfortant.

Il fronce légèrement les sourcils.

« —Si tu savais à quoi il ressemble tu ne dirais pas cela. » Me dit-il.

Je serre les dents pour me retenir de lui dire que je connais l'identité de son père.

« —Est-ce que je l'ai déjà vu ? » Lui demandé-je en prenant un air innocent bien loin de la vérité.

Son froncement de sourcils s'accentue.

Il soupire puis secoue sa tête négativement.

« —Parlons d'autre chose, tu veux bien ? » Me demande-t-il sans cacher le dégoût que lui inspire cette discussion.

Je reste figée, à deux doigts de le prendre par le col pour lui dire que je sais qui est son père mais je finis par hocher lentement la tête en signe de reddition.

Lowell semble soulagé.

Mon regard croise le réveil posé sur la table de chevet. Je me redresse à contrecœur sous le regard perdu de Lowell.

« —Tu vas où ? » Me demande-t-il alors que je quitte le lit.

Je me penche sur le fauteuil pour attraper mon manteau.

Je lui désigne d'un geste de la tête son réveil.

« —Je dois rentrer, il est tard. Les visites sont finies à cette heure-là normalement. » Lui rappelé-je.

Je sais que mon attitude peut paraitre un peu froide comparé à il y a quelques minutes mais plus je tarde et moins les taxis sont présents dans les rues.

« —Est-ce que c'est parce que je n'ai pas voulu te parler de mon père ? » Me demande-t-il incertain, laissant une once de vulnérabilité s'échapper par la même occasion.

Je m'empresse de secouer ma tête négativement.

« —Ce n'est pas ça. » Lui dis-je en lui adressant un bref sourire.

Il me dévisage et se redresse à son tour, prêt à quitter son lit.

Je le stoppe dans son mouvement tout en reboutonnant mon manteau.

Maladivement SéduisantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant