CHAPITRE 67

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LOWELL

Je balaie la pièce du regard, je danse d'un pied à l'autre sans vraiment savoir ce que je fais.

Je me gratte la nuque puis me fige.

Je me sens mal de laisser Ellie faire tout le travail alors que je reste sagement dans son appartement. Je ne devrais pas la laisser s'impliquer de la sorte dans l'histoire mais je dois admettre que sans elle, je n'arriverai à rien.

Quant tout cela sera fini, je ferais en sorte de me rattraper pour ses 3 mois de torture que je lui ai fait endurer.

Je prends la décision de nettoyer son appartement considérant que c'est un bon moyen de lui montrer que je suis reconnaissant pour tout ce qu'elle a fait pour moi.

J'ouvre un placard et trouve un balai ainsi que des produits ménagés.

Je me mets au travail. Je ne pensais pas un jour nettoyer l'appartement de quique ce soit.

Habituellement il me faudrait une sacré bonne compensation pour que je nettoie quoique ce soit mais lorsqu'il s'agit d'Ellie sa seule présence me suffit.

Je frotte le sol, ramasse les vêtements au sol, fais la vaisselle en ignorant ma conscience qui rit à gorge déployée face à ce spectacle.

Lorsque la porte d'entrée s'ouvre sur Ellie, je suis en train de ranger le balai dans le placard. Je m'empresse de la rejoindre dans l'entrée alors qu'elle retire sa veste.

"—Comment ça s'est passé ?" Lui demandé-je alors qu'elle jette sa veste sur le canapé.

Je me retiens de lui demander de ranger sa veste après avoir passé une heure à nettoyer la pièce de fond en comble mais je ne dis rien.

Je me contente de récupérer sa veste sur le canapé pour la ranger sur le porte-manteau à l'entrée.

Elle me fixe, surprise par ce que je fais.

Je lui rends son regard interrogateur. Elle balaie la pièce du regard comme si elle s'attendait à voir quelque chose de différent. Elle écarquille les yeux.

« —Tu... Tu as rangé, n'est-ce pas ? » Me questionne-t-elle d'une voix si neutre que je ne sais pas si j'ai bien fait.

Je hoche lentement la tête.

« —Je voulais me rendre utile. » Lui expliqué-je.

Elle hoche sa tête et jette à nouveau un regard sur la pièce avant de me lancer un regard approbateur.

Elle se penche, m'embrasse délicatement les lèvres puis se recule. Je trouve qu'elle est rayonnante aujourd'hui, comme si elle commençait à apercevoir le bout du tunnel.

Je la détaille de haut en bas et me replonge dans mes pensées.

Je la revois en train de s'acharner sur le distributeur à l'hôpital.

Sur le coup, j'étais focalisé sur la barre de céréales qui venaient de tomber mais je n'ai pas pu m'empêcher de jeter un coup d'oeil sur cette fille.

Ellie a bien changé depuis.

Elle reste toujours aussi belle mais elle a plus confiance en elle, elle n'a plus aussi peur de prendre des décisions et de penser à elle avant les autres.

De mon côté, c'est le contraire total. J'ai appris à faire passer les autres avant moi.

Alors qu'elle s'apprête à se diriger dans la cuisine, je lui attrape le bras et la tire vers moi.

Maladivement SéduisantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant