ℙ𝕆𝕊𝕊𝔼𝕊𝕊𝕀𝕆ℕ 𝔹𝕐 𝕆𝔹𝕊𝔼𝕊𝕊𝕀𝕆ℕ

XXXVII

BLOOM ALVES
LAS VEGAS

Bien que cette révélation me choque, tout semble prendre un sens évident.

Toutes les attaques étaient parfaitement organisées, comme si la personne savait ou nous allions nous trouver et quand nous allions nous y trouver.

Le seule mystère qui régnait était l'identité du traitre si il n'y en avait qu'un seule. Je n'en avais tout bonnement aucune idée.

Après cette révélation, Abel était resté silencieux. Pourtant j'avais l'amère sensation d'un air de doute vis à vis de ma personne régnait à cet instant.

Il paraît analyser mon expression faciale vis à vis de cette déclaration. Seulement, je n'avais eu aucune réaction si ce n'est l'éclair de réflexion qui s'était abattu sur mon esprit.

Son regard suspicieux avait fait naître une sorte de colère et de frustration en moi. Comment pouvait-il penser une seule seconde que je pouvais être impliquée à tout ça ?

-Ne me dis pas que-
-Je n'ai rien dis Bloom. Absolument rien, il me coupe. Ça m'agace encore plus.
-Tu ne le dis pas mais tu le penses et c'est pire Abel !
-Mais qu'est ce que tu veux que je fasses bordel ? Tout est possible tant que quelqu'un fait un double jeu parmi nous ! Le ton monte.
-Et donc tu penses que c'est moi la traitre ?! Bordel mais tu te fous de moi j'espère ?!
-Je dis juste que tout est possible.
-Va profondément te faire foutre Abel. Si je voulais te tuer ou comploter, tu serais déjà six pieds sous terre. Je t'ai retiré une balle de l'épaule bordel et j'ai assisté à un meurtre que tu as organisé ! Si je te voulais du mal, j'ai eu des centaines d'occasions de t'en faire mais je n'ai rien fait parce que j'en suis incapable.

Son manque de réaction me donne envie de lui cogner la tête contre le mur et de vraiment le tuer. Je dois sortir d'ici. J'en peux plus de voir sa tête de blatte.

Je me lève et sors de la pièce en prenant le soin de claquer la porte comme il se doit. Je vais d'un pas décidé dans sa chambre. Je récupère mon téléphone sur le chevet et je troque le pull d'Abel pour mes propres vêtements pour quitter le penthouse. Je n'avais plus rien à faire ici.

Je descends les escaliers d'un pas décidé. Les voix de Charli et Lana ne m'arrêtent pas. Je traverse la cours extérieur dépassant tous les gardes et sors de la propriété.

Je foule à peine l'extérieur que je suis interpellée par une armoire. Du moins la seule chose qui me vient à l'esprit en voyant ce géant.

-Je ne peux pas vous laisser sortir madame.
-De un, ce n'est pas madame mais mademoiselle. De deux, je vais vous demander de vous pousser de mon chemin, je lui rétorque.
-Je suis désolée mais j'ai reçu des consignes.

Encore la tête de blatte qui me pose problème. J'éclate d'un rire sans humour.

-J'en ai rien à foutre de tes consignes moi. Tu vas immédiatement me laisser sortir et d'ailleurs des consignes j'en ai pour toi. Va dire à ton chef d'aller se faire profondément foutre.

L'armoire paraît assez choqué au point de me laisser passer. Je ne lui donne même pas le temps de m'arrêter une seconde fois.

Pourtant je suis interpelée une deuxième fois.

-Mademoiselle Alves, la voix est formelle et je ne la connais pas.