ABEL TESFAYE
LAS VEGASBientôt dix minutes que je suis debout en face de la baie vitrée de mon bureau au penthouse.
Les événements précédents ont été tellement rapides que je n'ai pas eu le temps de les assimilés et de réellement savoir ce qui se passait.
La ville est toujours aussi active ne se doutant pas une seconde de ce qui se passait en arrière plan.
La trêve était rompue. La seule chose qui maintenait l'ordre dans Vegas depuis deux ans venait de voler en éclat en une poignée de minute.
Je ne m'attendais pas à un retour aussi remarqué de Bieber. D'ailleurs je n'en avais même pas entendu parler. Il était revenu pour quelque chose. Je ne savais pas encore quoi mais l'idée que Bloom soit une de ses motivations me mettait dans un état inimaginable.
Il y'a encore quelques deux ans sa tête état mise à prix à cause de ses nombreuses trahisons au dans les différentes organisations criminelle de Vegas mais suite la mise en place de la trêve, tout avait été mis à plat.
Et moi j'avais brisé la principale règle. Aucun affrontement sur les lieus neutres. C'est à dire un endroit ou toutes les histoires de gangs et autres sont mises de côté et les courses en font partie.
Cette dernière comme à son habitude, m'avait surprise avec sa réaction. C'était sur et certain, elle le détestait.
Je soupirai longuement tandis que Charli entrait dans la pièce avec son ordinateur.
-Wow mec, tu la déjà descendu aussi vite ? Il rigole.
Je me retourne et secoue la tête quand il pointe la bouteille de whisky. En réalité, je n'étais pas spécialement stressé. J'avais déjà mis mes hommes aux aguets. La situation était sous contrôle pour le moment.
-Tu as réglé l'essentiel ? Je demande.
-La nouvelle avait déjà sacrément tourné. Nos hommes sont prévenus, les surveillances ont commencé. Juicy supervise tout ne t'inquiète pas, il résume en buvant la bouteille au goulot.
-Quel bordel, je grogne.
-De toutes façons, ce n'était qu'une question de temps avant que ça explose. La seule chose qu'on doit faire, c'est savoir choisir nos alliés et attendre que ça se passe.Mon cul oui.
-On va faire quoi pour les filles ?
Sa question me retourne dans tous les sens.
-On leurs en dit le moins possible. Elles seront surveillées et éventuellement, entraînées. Je ne veux pas les mêler à ça, répondis-je en me dirigeant vers le bar.
-Mais Bloom ? Je pense que tu as oublié qu'elle est au milieu de tout ce foutoir, il renchérit. Je soupire.
-Bordel de merde. Je suis trop embrouillé pour réfléchir à toutes ses merdes Charli. Donc s'il te plaît, laisse moi me bourrer la gueule, je ronchonne.
-Tu auras juste la gueule de-
-ABEL !Je sursaute en entendant ce cri perçant venant du rez de chaussée. C'est clairement Bloom. Il n'y a que elle pour oser faire ça avec une telle légèreté.
Charli secoue la tête et crie une monosyllabes.
-J'AI DIT ABEL !
-Elles sont complètement torchées, il marmonne. Allons-y.Il sort ferme son ordinateur et sort de la pièce. Je le suis quelques minute plus tard. En traversant le couloir, la porte de la chambre où j'ai déposé Lana est entre ouverte.
Personne ne peut savoir comment j'ai paniqué quand je l'ai trouvé presqu'entrain de mourrir de panique dans un coin de la salle. Le meurtre de ses parents lui avait des séquelles et les crises de panique liées au coups de feu en étaient unes.
J'étais très énervé qu'elle ne m'ait pas dit qu'elle sortait et qu'elle se soit mis en danger de la sorte. Mais j'étais le seul fautif et pour cause, je l'avais beaucoup négligé ces derniers temps entre Bloom et les affaires. C'est ma soeur, ma petite soeur. Je m'en voulais beaucoup.
Je me glissais donc dans la chambre avec des pas léger. Lana était recroquevillée sur elle même, la tête dans ses genoux. Je pouvais entendre ses sanglots. Ça me fendait le coeur comme quand elle était petite. Je faisais tout pour ne pas l'entendre pleurer quitte à la gâter.
Lorsqu'elle releva la tête, c'était réellement ce que je pensais, même pire. Elle pleurait à chaudes larmes.
-Je suis désolée Abel, je n'aurais pas du y aller seule et sans te dire et-et, elle sanglotait et arrivait à peine à parler.
Je ne supportais pas ça. Je m'avançais vers son lit et prenait son petit visage entre mes grandes mains. J'essuyais ses larmes de mes pouces puis la pris dans mes bras étouffant ses pleures contre moi.
Elle me serrait tellement fort que j'en eu des frissons. Lana ne m'avait jamais parût aussi fragile. Elle m'en faisait voir de toutes les couleurs, se mettait dans des situations aussi bizarres qu'improbables mais cette fois, elle était vraiment mal.
-Arrête de pleurer Lana. C'est fini, je caresse ses cheveux. Tu sais que je serai toujours là ? Même si je t'ai négligé ces dernières semaines, n'oublie pas Lana, je lui dis doucement.
Je continue de lui parler et de la rassurer encore et encore. Puis tout doucement, ses sanglots se calment au rythme de mes mots. Quand elle est calmée, je me sépare d'elle, essuie les restes de larmes sur ses joues, son maquillage qui a coulé.
-Ça va mieux ? Je lui demande. Elle hoche la tête avec un petit sourire.
Des larmes perlent encore au coins de ses grand yeux. Des yeux qui pouvaient me faire faire n'importe quoi juste pour y voir le bonheur. Je coince une petite mèche derrière ses oreilles avec un sourire.
-Allez viens, on va se bourrer la gueule, je lance.
-C'est la première fois que tu me propose de faire ça, elle ricane en descendant du lit.
-On en a tous besoin ce soir.***
En bas, les autres n'ont pas attendu mon autorisation pour se servir dans le bar du salon. Plusieurs bouteilles de Vodkas et de téquila sont dispersées sur la table basse tandis que nous sommes assis à même le sol.
Je n'ai jamais particulièrement aimé la vodka mais dans ces moment-là, je dois avouer qu'elle est la bienvenue.
Après une heure à enfiler verre sur verre et à fumer des joints. On a commandé à manger. Avec Lana c'est déjà galère alors imaginez avec Charlie et Bloom en plus, c'était épique. C'est passé de pizza à kebab,burger, steak, pancakes -elles ont voulu les faire elles mêmes- donc on a pris des sushis.
Les filles font n'importe quoi comme genre tremper les sushi dans la vodka avant de les manger ou encore prendre des shots entre chaque bouchée.
Et stupides que nous sommes, nous les avons suivis dans tous leurs délires sans exception. Seigneur, je suis sincèrement bourré et Charli ne dira pas mieux.
Demain, on entendra parler de ce mélange. Je vous le garantis.
***
La vibration de mon téléphone sur le chevet se propage dans tout le lit. Je grogne en espérant que ça s'arrête et que la personne qui appelle se décourage mais non, elle continue encore et encore.
Quand je décroche enfin, c'est la voix de Christopher mêlée entre hilarité et panique qui me parle.
-Mec, on a un gros problème.
-Christopher accouche, je siffle.
-Fukushima arrive au penthouse.
-Putain c'est une bombe ça Christopher. Va te fai-
-Deux mots. Tante Perla.Je me lève en un bond comme si j'avais fait un cauchemar. Non non non, pour l'amour du ciel, pas aujourd'hui, pas maintenant.
-Makki chérie ! Tante perla est là !
Fais chier.
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ℙ𝕆𝕊𝕊𝔼𝕊𝕊𝕀𝕆ℕ 𝔹𝕐 𝕆𝔹𝕊𝔼𝕊𝕊𝕀𝕆ℕ
RomanceBloom Alves, une jeune americaine d'origine colombienne, à un train de vie sans présence masculine depuis sa dernière relation qu'elle a mal vécu. Jusqu'à lui. Quelque chose de puissant et destructeur s'installe entre eux. Quelque chose où quitte...