LXII

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BLOOM ALVES
LAS VEGAS

La musique me paraît beaucoup plus forte. Ce n'est pas plus mal. Au moins elle peut un temps soit peu couvrir les forts battements de mon coeur.

Abel me fixe toujours. Il n'a même pas cligné des yeux. Son expression faciale me paraît figé. C'est angoissant.

Au moins, il peut comprendre ce que j'avais ressenti.

-Répète le.

Sa phrase coupe violemment mes pensées. Ça me paraît être une évidence.

-Je t'aime Abel, je répète puis me redresse pour me blottir contre lui. Aujourd'hui, demain, dans une éternité, bourrée, défoncée, dans tous les états de ma personne je t'aime.

Ses bras se resserrent autour de moi. Il s'incline sur mon corps, son visage dans mon cou. Sa prise je resserre davantage. Cette étreinte est pur plaisir.

-Bloom, bloom, bloom, tu me rends fou, il chantonne. Tu es tellement complexe, compliqué, bizarre, il continu dans un soupire. Tu m'emmène là, puis là-bas, et maintenant ici, son souffle tape sur ma clavicule. Et je t'aime, tellement bizarrement. Mais je t'aime quand même.
-Moi aussi je t'aime, je rigole pour cacher mes sanglots.

Mon coeur est plein, chaud, léger, agité. Je vis intensément ses mots. Je vis cette nuit intensément. C'est donc ça l'amour ? Le vrai ? Celui qui fait mal ? Je n'y crois pas.

Je me sens trop bien.

Abel remonte les draps sur nos corps. Nos jambes s'emmêlent, sa tête se repose sur ma clavicule.

La musique s'arrête brusquement. Le calme dans lequel nous sommes est soudain plus flagrant mais pas désagréable.

Son souffle régulier se pose délicatement sur ma peau alors que je me laisse m'endormir.

***

Le lendemain, je me réveillais à contre coeur. Le mariage approchait à grand pas et je ne pouvais plus sécher comme je le faisais.

D'ailleurs, Juice aussi nous avait menacé après nous avoir contre toute attente, félicité pour notre petite intervention.

Je sors de la salle de bain maquillée, coiffée et habillée. Lorsque je me penche pour embrasser Abel avant de partir, il réagit à peine. Son sommeil est profond.

Il fume trop, il boit trop et ne dort pas assez. J'étais un peu mieux mais mauvaise quand même.

Je sors du penthouse blasée, presque déprimé et complètement crevée en saluant les femmes de ménage qui faisait disparaître la soirée d'hier.

-Bloom ! Attend moi putain ! Charlie s'exclame.

Elle met ses chaussures en sautillant, remet ses seins en place et me prend par le bras pour continuer à marcher.

ℙ𝕆𝕊𝕊𝔼𝕊𝕊𝕀𝕆ℕ 𝔹𝕐 𝕆𝔹𝕊𝔼𝕊𝕊𝕀𝕆ℕOù les histoires vivent. Découvrez maintenant