76 : Fais attention

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¤ 5 Seconds of Summer - She Looks So Perfect ¤

- Lucas ?

Jetant un regard par-dessus mon épaule, je souris en voyant Trevor s'approcher suivi de Clément, Demon et Victor tels des super-héros venus sauver la demoiselle en détresse.

- Alors comme ça, on ne nous invite pas à tes petites sauteries ?, s'amusa Clément.

Restant à l'écart, Victor resta sur la sellette, préférant le calme à la violence. Je savais qu'il serait prêt à se mouiller si sa présence était requise mais tant qu'il pouvait se détacher du groupe, il le ferait.

- Alors, ma poupée, tu étais prête à te battre ?, s'approcha Demon d'Ophélie.

Je grinçai des dents mais je ne cherchai pas à m'intercaler entre eux. J'avais pour le moment une autre préoccupation sur le feu, ça pouvait attendre.

- Laisse-moi tranquille, je sais me défendre, le rembarra-t-elle.

Les laissant de leur côté, je me concentrai sur Louis qui fronçait les sourcils. Derrière lui, Carter n'en menait pas large non plus. M'autorisant à sourire, je lui lançai le plus venimeux que j'eus en réserve pour bien marquer ma victoire.

- Reviens ici, tapette !, rugit Quentin dans mon dos.

Distrait, je jetai un regard par-dessus mon épaule et aperçus Quentin se jeter sur Elijah. Demon, le plus à même de le contenir, s'interposa entre lui et sa victime. S'arrêtant dans son élan, il fulmina en rongeant son frein tandis que, face à lui, le démon se faisait un plaisir de le titiller avec un sourire suffisant.

- Tu ne m'as pas dit, Lucas. Comment ça se passe entre toi et ta prostituée de bas étage ? Zea doit être au plus bas vu que tu n'as pas voulu lui offrir les billets qu'il te réclamait.

Mon sang ne fit qu'un tour. J'entendis dans mon dos quelqu'un me crier de me contenir parce que c'était exactement ce qu'il voulait, que j'en vienne aux mains en premier. Mais il avait su trouver mon talon d'Achille et s'en servait avec un regard victorieux. Je n'avais qu'une envie, le lui faire ravaler son sourire à la con et lui faire comprendre à coups de poings qu'il était encore plus bas que les enfers.

Me jetant sur lui, Louis me barra le passage. Le poing lancé, je le percutai à toute vitesse. Il tituba mais m'empêcha de me rendre auprès de ma future victime et me frappa à l'estomac à son tour. Me courbant en deux, je répliquai et fus prêt à recommencer jusqu'à ce que la voix impérieuse d'un pion se fasse entendre. Mais si moi je m'arrêtais, ce ne fut pas le cas de la furie qui se trouvait dans mon dos. Toute à son massacre, elle ne remarqua que peu la présence du surveillant et se débattait sur sa proie. Coups de griffes, coups de poings et pieds, elle se déchaînait sur sa victime avec rapidité tandis que Fred ne faisait que reculer sous la force de sa rage.

- Petit merdeux ! Abruti sans cervelle ! PUTAIN D'IMMONDICE !

- Mademoiselle !

Reprenant soudainement pied avec la réalité, Ophélie se figea et recula de quelques pas de sa proie qui reprit sa respiration, les yeux écarquillés. De son côté, sa poitrine se soulevait avec rapidité tandis qu'elle reprenait elle aussi sa respiration, un sourire fanfaron aux lèvres.

- Tous chez le directeur !, ordonna le surveillant, ébahi par la scène.

De suite, les protestations se firent fleurons mais il les coupa en pointant d'un doigt tyrannique la direction du bureau du directeur.

- Et pas de protestations !

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Nous avions finalement tous écopés de plusieurs heures de colle tandis que le petit groupe de Carter (le principal concerné étant bizarrement aux abonnés absents) ne récoltaient que d'un avertissement. En infériorité numérique, sa clique de toutous suiveurs et ayant moi-même démarré le champ de bataille, nous étions considérés comme les fautifs dans l'histoire malgré les tentatives de dédouanements d'Elijah et de Blake qui tentèrent d'expliquer leur propre version de l'histoire. Mais forcément avec ces éléments pris en compte en plus du fait que le père de Carter rentrait dans le calcul (étant dans les plus respectés de la ville), nous étions perdants dans cette bataille. Victorieux, sa petite troupe s'était éclipsée avec de grands sourires heureux pendant que nous nous retrouvions confrontés à notre triste injustice.

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Frappant toujours plus mon sac de frappe, je ne remarquais pas la silhouette élancée de Sacha qui s'était avancée dans ma direction jusqu'à ce qu'elle soit à un cheveu de se prendre mon coude dans le nez.

- Qu'est-ce que tu fiches ici ?, l'agressai-je directement.

- Faire mon sport, comme j'en ai l'habitude, contre-attaqua-t-elle froidement.

En y réfléchissant, il était vrai que ce n'était pas la première fois que je la voyais dans cette salle de sport.

- D'accord mais pourquoi est-ce que tu viens me voir ? Je t'ai dit de ne plus m'approcher.

Pas déstabilisée pour un sou, elle m'offrit un sourire de lion avant de se retourner en balançant sa longue queue de cheval dans son dos.

- J'espérais avoir un peu plus de considération de ta part mais si tu le prends comme ça...

Et elle repartit comme elle était venue, dans un silence troublant. Je fronçai les sourcils puis décidai de passer à autre chose. J'avais d'autres préoccupations comme le fait que je devais récupérer mon meilleur ami et petit copain

PowerlessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant