2 : P'tite bande de chieurs

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¤ Cash Cash - Hero ft. Christina Perri ¤

Bon, finalement, j'ai rien eu. Parce que j'étais son meilleur ami qu'il aimait de tout son petit cœur.

OK, je l'avoue... Il m'avait encore coincé sous son bras et m'a ébouriffé les cheveux comme je déteste qu'il le fasse.

Et ce con qui me regardait avec amusement, un sourire au coin des lèvres, comme si tout était normal. Jurant à voix basse pour ma part, il sourit de plus belle en répliquant ;

- Moi aussi je t'aime, mon pote.

Grommelant tout et n'importe quoi, je m'étais finalement dépêtré de sa poigne. Me frottant le nuque, je pestai dans sa direction :

- Sérieux, contrôle ta force Hulk, tu m'as fait un mal de chien.

- M'en fiche.

Et il a le culot de me dire ça ?!

- Enfoiré, marmonnais-je.

Et encore une fois, il m'offrit son petit sourire en coin que je détestai tant.

- Vous êtes trop mignon, les gars.

Voilà encore Lola qui ramenait sa poire. Punaise, elle voulait finir sous une voiture. Et à ce rythme, l'idée devait plaire de plus en plus à Terminator. Me massant les tempes, sentant un mal de crâne pointé, je soufflai en répliquant :

- Putain, Lola, ferme ta gueule. Je suis déjà assez gentil pour me charger de te répondre, alors arrête de nous faire chier.

Elle leva les yeux au ciel en souriant rêveusement en s'en allant je ne sais où. A mes côtés, Zea se donnait de la peine pour ne pas péter les plombs. Soufflant une seconde fois, je posai délicatement ma main sur le biceps de Terminator en essayant de capter son regard.

- Laisse tomber, ça n'en vaut pas la peine.

Me fixant de son regard le plus noir - et ce n'était pas une mince affaire, il finit par détourner le regard. Ses iris d'un noir d'encre se fracassèrent contre les miennes, charbon contre or. Avant, ce regard de glace m'avait donné des sueurs froides dignes d'une douche glacial en plein Arctique. Mais maintenant, je réussissais à ne plus en tenir compte. Et je pouvais assurer que ce n'était pas une mince affaire, là encore.

- Elle mériterait que je lui éclate sa gueule de sainte.

Malgré ses paroles emplies de venin, je savais parfaitement qu'il ne le ferait jamais. Il avait pour règle de ne jamais frapper une fille. Une règle qu'il avait parfois du mal à tenir, comme maintenant, mais qu'il ne transgresserait pour rien au monde.

Soupirant fortement, il passa sa main dans ses cheveux d'un noir tout aussi sombre que ses yeux. Tout en lui était sombre. De ses tatouages en passant par ses pensées, il avait tout du bad-boy que tout le monde détestait ou que les filles adoraient détester, plus particulièrement. Des tatouages courraient le long de ses bras, musclé à souhait et à en faire jalouser plus d'un, résultat d'un intensif travail et d'un acharnement sans faille. S'enroulant sur ses deux bras pour courir jusque sur son torse pour terminer leur course un peu au dessus de sa taille, il était presque noir de tatouages. Je connaissais chaque dessins, chaque emplacement. J'ai été là à son premier, je l'ai été tout autant pour tous jusqu'à son dernier. Cependant, il n'a jamais voulu de piercings. L'un comme l'autre, nous ne trouvions aucun charme à ces bouts de métal incrustés dans la peau. Mais il raffolait des dessins à l'encre sur sa peau. Pour paraître encore plus dangereux, disait-il. Pas faux, en même temps.

- Aller, bouge ton beau p'tit cul de top modèle, les gens nous attendent.

Il grogna en tirant sur ses cheveux.

Nous avions toujours des petits surnoms comme ça l'un pour l'autre. Même si la plupart du temps ça venait de moi. Nous savions tous les deux que l'on se moquait l'un de l'autre à ses appellations parfois très... girly, mais, apparemment, ça faisait très gay aussi. Tant pis, lui et moi savions parfaitement qu'il n'y aurait aucune amitié. Ça serait de l'inceste à ce stade. Très peu pour moi.

- T'as dû bien te faire frapper pour mettre autant de temps, Lucas.

Chassant une poussière minuscule, je fis mine d'être offusqué en répliquant :

- Quoi ? Comment oses-tu douter de moi ? Tu m'as bien regardé ?

Je balayais mon regard du regard tandis qu'Ophélie arquait un sourcil interrogateur en même temps qu'un sourire amusé se peignait sur ses traits.

- Mon charme de tombeur n'a pas été atteint par sa brutalité, ma chérie. Et saches que c'est moi qui l'est frappé. Il était trop faible pour me rendre mes coups. Je suis trop fort, que veux-tu ?

N'y tenant plus, elle explosa de rire sous le grognement de mon meilleur ami alors qu'il levait les yeux au ciel en même temps qu'il esquissait un sourire amusé.

Grande brune, Ophélie était ce qui rapprochait le plus d'une meilleure amie pour moi. Ou pour nous. Parce qu'il faut savoir que Zea et moi étions les frères siamois : jamais l'un sans l'autre.

Cette fille était un ange tombé du ciel. Le cœur sur la main, elle était toujours là pour tout le monde. Un problème ? Aller voir Ophélie, elle saura vous écouter en vous conseillant merveilleusement bien.

Des yeux gris nuageux, ils étaient envoûtants. Il est vrai, la première fois que je l'ai vu, j'ai voulu la baiser. Elle avait en plus les courbes parfaites ! Elle avait un corps de déesse, personne ne peut y résister. Mais en apprenant à la connaître, mon envie avait vite fait de disparaître. Et en un regard, j'avais vite compris que pour Zea, il avait pensé la même chose. Finalement, on l'avait intégrée dans notre petit cercle d'amis qui l'avait tout de suite acceptée. En même avec ses putains de courbes, ses yeux gris magnifiques, son visage poupin et ses lèvres charnues, elle ne pouvait qu'être acceptée.

Ce fut au tour de Trevor de s'exclamer :

- Comme si tu faisais le poids face à ce balourd !

Pour toute réponse, le balourd en question grogna en lui assénant un coup de poing dans l'épaule. Sous la force du choc, Trevor se retrouva à tanguer en se maintenant l'épaule en pleurnichant comme un enfant.

- Ça va ! Pas la peine d'y aller si fort, bouda-t-il.

- Fillette, me moquais-je.

Trevor était celui qui trouvait toujours les idées les plus foireuses. Il avait toujours un bon plan pour "s'amuser", un défi à la con à nous lancer. Ce que, crétins que nous étions, faisions dans la seconde.

Grand et blond, il était le cliché parfait du surfeur beau-gosse et bronzé. Une musculature qui attirait les filles comme des mouches, des yeux d'un bleu perçant, une chevelure blonde et une peau basanée, il avait en plus de ça, un compte en banque bien plein. Cet enculé.

- Pas faux, se moqua aussi Blake.

Blake était le petit timide de la bande. Toujours sur la réserve, à rougir pour un rien, il était un peu le petit protéger que moi et Zea avions voulu prendre sous notre aile. Même si mon imbécile meilleur ami ne voudra jamais se l'avouer. Brun aux yeux verts, il n'était pas le plus musclé de la bande. Il était même assez sec. Ce qui n'enlevait en rien le fait qu'il était un pote incroyablement loyal. Toujours là à écouter pour mieux nous soutenir. Un pote en or je vous dis.

Alors que la sonnerie retentit, le regard que nous échangeons tous est parfaitement compréhensible. Et à nos côtés, Ophélie qui râle.

- Tous à la plage !

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Me voilà ! Nouveau chapitre les gars !
Bon alors tout ça pour dire que ce chapitre est une sorte d'alarme pour vous dire que le chapitre 1 est posté sur Fyctia. J'attends de vous à vous y voir nombreux.

Je vous love

Clo'

PowerlessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant