¤ In The Name Of Love – Martin Garrix and Bebe Rexha ¤
Zea
- Salut Zea, comment tu t'en sors ?, me demanda Blake.
Il déposa ses chaussures sur le palier de son appartement et laissa ses clés dans le pot de sa cuisine sur le comptoir. Il alla dans sa chambre, je l'entendis déposer son sac sur le plancher de sa chambre avant de revenir. Je ne répondis pas à sa question.
- Zea ?, essaya-t-il à nouveau.
Il revint dans le salon, alla dans la cuisine, prit deux bières puis s'installa dans le canapé avec moi. Il me tendit la mienne, décapsulée mais je la refusais. J'en avais déjà bu une. Ou deux. Peut-être trois. Pas plus de cinq. Je crois ?
Je grognai en zappant. Je tombai sur les Simpson. Restons sur ça, ça me fera moins chier que la télé réalité où ils étaient en train d'en venir aux mains parce que Vanessa a piqué le rouge à lèvre de Coralie.
- Salut la compagnie !
L'entrée en fracas de Trevor nous fit sursauter tous les deux et Blake renversa même de sa bière.
- Ouh là mon pote, t'as mauvaise mine.
Je grognai. Cela dit, il n'avait pas tord. J'avais la peau pâle comme un mort, les joues creuses, la barbe qui devenait un peu trop présente, je ne m'étais pas douché depuis un moment ( je puais sérieusement ), j'avais les cheveux gras et je traînais en pyjama toute la journée. Depuis 3 jours.
- Oh merde ! Mais tu pues en plus !
- Trev' !
- Quoi ? Ne me dis pas que tu sens pas ça ?
Il détourna le regard et but une gorgée de bière. Je m'en fichais en fait, Bart était plus drôle à regarder.
- Allez mon pote, il est temps de prendre une petite douche !
- Lâche-moi.
- Là, tu rêves d'ogres pour dire ça. Allez, lève ton cul de top-modèle, il est sérieusement temps que tu prennes une douche.
Je grognai à nouveau. De toute façon, il ne me lâcherait pas la grappe tant que je ne m'étais pas douché.
Je me levai et me dirigeai à pas lents vers la salle de bain. Attrapant un tee-shirt et un jogging, je me glissai devant le miroir. Le reflet qu'il me renvoya faisait peur : j'avais des cernes plus longs que la route 66 et la sueur qui me collait à la peau ne me rendait pas justice. Rajouté à cela ma peau pâle, mes joues creuses et ma barbe mal faîte, j'étais bon à jouer dans The Walking Dead. Je soupirai et pris une rapide douche. D'habitude, l'eau chaude me remettait les idées en place. Pas ici. Je me sentais gelé de l'intérieur et un peu d'eau chaude ne me réchaufferait pas.
Je sortis finalement habillé de mon tee-shirt et jogging et retournai là où je m'étais échoué à mon réveil : sur le canapé.
- Je t'ai ramené les cours d'aujourd'hui. Ophélie m'a donné les autres.
Je grognai un vague « ok » sans détacher mon regard de la télévision. Homer était plus intéressant.
- Lucas vient de rentrer chez lui. Chez sa mère.
De suite, mon regard se porta sur Trevor. Du coin de l'oeil, je vis Blake jeter un regard noir à notre ami mais n'y tins pas compte. Il avait des nouvelles de Lucas.
- Comment il va ?, m'empressai-je de lui demander.
Il sourit doucement, amusé, en me jetant un regard par en-dessous. La lueur moqueuse ne me fit même pas broncher. J'avais besoin qu'il me dise comment il allait. S'était-il remis de sa tentative ? Avait-il recommencé ? Allait-il bien moralement ? Pourquoi avait-il fait ça ? Trop de questions et pas assez de réponses.
VOUS LISEZ
Powerless
RomantizmL'amour, vous devez connaître. Vous savez, ce sentiment libérateur qui nous prend au ventre, ce sentiment qui nous fait ressentir ces papillons ? Ces frissons qui nous dévalent l'échine, parcourent notre peau, bouffent nos pensées jusqu'à ce qu'il n...