Chapitre 11

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2 semaines se sont écoulées, et il ne ses pas passé grand chose puisque je n'ai pas revu Baji. J'ai découvert un bout de papier froissé qu'il a sans doute laissé le dernier jour où l'on s'est vu.
Son numéro est inscrit dessus.


Parfois, je faisais quelques balades après mon stages près des centres commerciaux près de chez lui, simplement avec l'espoir de le croiser, en vain. Je lui ai même envoyé un message. Un seul. Parce que, malgré le fait que j'aimerai avoir de ses nouvelles, en espérant qu'il n'est rien fait de...mal, je ne compte pas lui courir après. Qui suis-je pour fait ça?


De : moi
Baji, c'est Hanaé. J'espère que
tu n'as rien fait de compromettant.
Et...euh...tu peux revenir si tu le souhaites.




Ce message date d'il y a une semaine déjà. Je n'ai pas osé aller voir sa mère, qui doit de toute façon être très prise par son travail, et j'ai envoyé un message à Chifuyu aussi. Il n'a pas répondu non plus. Par contre il l'a bien vu...au moins?



Les journées en stage en tant que vendeuse sont devenues un peu épuisantes pour moi. En fin de journée je ressent sans cesse un mal de tête, de dos, de pieds...malgré le fait que ce soit la vie du travail, cela empiète sur ma bonne humeur déjà presque inexistante.


Lorsque je rentre chez moi, je surfe sur internet, oubliant presque de manger. D'ailleurs, il faudrais faire les courses...

Comme il est samedi et que je suis en jour de repos, j'en ai profité pour faire le ménage. Et...autre sujet brûlant : mes devoirs. Les professeurs nous on donnés des tas de devoirs à faire, et j'en ai même pas fait la moitié, mes notes elles aussi sont en baisse totale. Je ne sais plus quoi faire pour ça, ça me déçois, je ne fais alors plus rien.


Après m'être préparée, je pris un petit sac de course en paille. J'essaie de faire des progrès en ce qui concerne l'écologie, ça au moins je sais faire, c'est aussi important alors bon.



Sur le chemin, je ne pus aller contre la tentation d'enfouir mes écouteurs dans mes oreilles, commençant la playlist de Maneskin, ainsi que d'Olivia Rodrigo. Mes artistes préférés de tous les temps, sans hésitation.


Cela me fait penser au moment, un des rares moment, que j'ai passé avec ma mère. Celle mi m'avait demandé quel sorte de musique j'aimais écouter, et selon elle, c'était de la musique douce, des ballades...du classique. Et, au moment où je lui ai fait écouter une musique de mon groupe de rock favoris, Maneskin, elle avait été étonnée et n'a fait que critiquer mon style, me suppliant de ne pas devenir gothique comme, je cite, les dépressifs.
Si elle faisait attention à moi, elle aurait au moins su ça...



Le soleil a bien vite disparu, étrange comme il a fait beaux les deux semaines. Un ciel gris domina vite le ciel, relâchant ses éclairs qui se mirent à zébrer ce dernier.


N'ayant pas pris de parapluie lorsqu'une énorme averse se mit a s'abatte sur moi, j'entra dans le premier magasin que je vis. Un magasin de moto.


L'air chaude me procura un grand bien ;
Heureusement, mon sweat noir m'arrivant au genoux n'est pas très trempé. Mon leggings noir non plus, par contre mes chaussures blanches en ont pris un coup.


Alors que je réarrange ma queue de cheval, une personne arriva à mes côtés.




Garçon - Bonjours ! Je peux vous aider- Oh vous avez pris la pluie?!



En me tournant vers celui-ci, je fis face à un blondinet qui fait ma taille. Dis donc, Tokyo produit des blonds ces derniers temps?

Je fus étonnée par son regard, ses pupilles exceptionnellement noir.



Moi - Bonjours...je-...




Ne sachant que dire, sans changer, je me mis à rire nerveusement.



Garçon - Vous venez d'où?



Moi - De France...



Le blondinet s'extasie, les mais en l'air, en hurlant presque de surprise.



Garçon - C'est super ça! Tu es en vacance? Ça te dérange pas si je te tutoie...?



Moi - Euh non, cava...je pense qu'on a le même âge...?



Garçon - 18 ans.



Moi - Ah, j'en ai 17.



Après avoir discuté pendant environ une demi heure, assise sur les chaises derrière le comptoir, le blondinet me dévoila enfin son nom. Le magasin appartient à son frère qui est occupé pour l'instant, il lui rend donc service, mais est tout de même heureux comme il est passionné par les motos.




Mikey - Tu peux m'appeler Mikey.




Moi - Moi c'est Hanaé.




Le sourire que Mikey avait il y a un instant disparu tout d'un coup, et son regard devint vide.

❝𝐋𝐔𝐌𝐈È𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐅𝐄𝐔❞ || 𝑲𝒆𝒊𝒔𝒖𝒌𝒆 𝑩𝒂𝒋𝒊 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant