Chapitre 72

116 8 0
                                    

Je regarda le petit blond, qui lui regarda Chifuyu. Chifuyu pencha légèrement la tête, les joues rouges.

Mikey - Vous vous êtes battus, soyez fiers. Je suis désolé de ne pas avoir été là...

Draken - Mes poings me démangent...

Mitsuya - Est-ce que vous êtes sur que vous allez bien?

Moi - Ça va...mais ça a été dur.

Nahoya - Ouah...put-...

Mikey - Ok. On va se les faire.

Les mains dans les poches de son uniformes noir, le regard blasé et la voix calme et posée, Mikey l'intouchable semblait être furieux, sans même le montrer ; le Toman était réunis, et tous nous avaient écoutés parlé avec émotions, et agitation ;

Mikey - Pas aujourd'hui, ni demain. Vendredi, après demain, voilà.

Souya - Vous êtes sur...?

Nahoya - Bah la...c'est plus que sûr après tout ce que ces crétins ont fait...moi je prend Han-...

Moi - Merci pour votre aide...

Je tomba à genoux devant Manjiro, aux côtés de Draken ; surpris, ils baissèrent la tête avant que le plus grand m'aide à me relever. Chifuyu et moi avions passé une nuit blanche à chercher Keisuke. Il n'était nulle part...

Il est maintenant 7h du matin, nous n'avons pas dormis, ni mangé. Je me sens si épuisée...

Draken - Hanaé! Oi!

Moi - Merci...

En sentant mes yeux s'embuer, j'entoura mes bras autour de sa taille et posa ma tête sur son torse, de peur que quelqu'un voit ses larmes ; après un moment, je fis un c'est rapide et quitta les lieux, sans rien ajouter ; Le ciel est dégagé, et il fait bon. J'ai presque l'impression que tout est redevenue à la normale, et pourtant, je ressens toujours ce vide puisqu'il n'est pas là. Il manque le plus important...sa présence, son être...lui.

Je ne sais où aller ni quoi faire, alors je prend instinctivement le chemin de sa maison, une seconde fois ; les rues sont assez bandés, il y a beaucoup trop de monde ; si cela se trouve, je suis observé...

Takemichi - Hanaé!

Surprise, je sursauta ; un autre blond essoufflé et au grand yeux bleus se tient devant moi, les joues rouges.

Takemichi - Tu ne devrais pas rester seule...c'est dangereux! Après tout ce qu'il t'es arrivé...

Moi - Hum...

Sans rien ajouter, je continua ma route, aussitôt suivie par Takemichi.

Takemichi - Tu cherches encore Baji? Même les autres ne savent pas où il est...

Moi - Je sais, ils me l'ont dit...

Takemichi - Plus aucune trace depuis hier soir...

Mon cœur se serra en l'imaginant en danger. J'espère juste qu'il va bien...pitié.

Takemichi - C'est sa maison...

Debout devant sa porte, je me sentais vide. Je priait pour que son visage entre dans mon champs de vision lorsque la porte s'ouvrira...et pour cela, il faut déjà sonner.

Takemichi - Ah...j'espère qu'il est là...

Après un moment, rien ne se passa. Exactement comme plus tôt, lorsque j'étais venue en compagnie de Chifuyu ; désemparée, anéantie, je fis demi tour sous le regard désolé de Takemichi, lorsque tout d'un coup, le son d'une derrière éveilla en moi un profond espoir. Les yeux de Takemichi s'ouvrirent en grand alors que je me tourna lentement...

Yogina - Hanaé...?

En entendant soudainement cette voix si douce et familière, je sentie instantanément les larmes me montèrent aux yeux. Rapidement, je m'étais jetté dans les bras de la jeune femme qui m'avait comme à son habitude, offert son si beaux sourire. Ces bras réconfortant autour de ma taille, ces bras si chaud...
Alors que je me sentais comme une enfant abandonnée ces derniers jours, j'avais enfin l'impression, et l'étrangère impression d'être...chez moi. Oui,  chez moi. Son doux parfum m'avait manqué, sa voix, ses gestes...
Étrangement...je me sentais maintenant en sécurité.
















































Yogina - D'accord...oh mon dieu...Hanaé!

J'avais pris la décision de tout raconter à cette femme qui ne cessait de m'impressionner ; elle avait, comme je l'espérais et m'en doutais, écouté l'histoire que je lui racontait...l'histoire qui avait l'air d'être un long résumé d'un film d'action ou d'un livre à succès...et portant il ne s'agissait seulement des derniers événements emblématiques de ma vie. À plusieurs reprises, Yogina avait plaqué ses mains contre sa bouche, le regard paniqué ; sa peau était plus pâle que d'habitude, et je remarqua même qu'elle tremblait des mains. Je m'insistais à son sujet, et me répétait en boucle si j'avais, une fois de plus, pris la bonne décision. Il n'existe pas de retour en arrière. Nous sommes dans la vie réel.

Yogina - Ton père...a fait ça?! Non...attend chérie je...je crois qu'il y a erreur?

Moi - Malheureusement...ce sont les faits...

Glissant du canapé où elle était assise, Yogina se retrouva à genoux, les coudes sur la table basse. Elle passa ses mains dans ses court cheveux noir, en parfaite santé ;

Yogina - Merde...

À mon opposé, je jette quelques coups d'œils à Takemichi qui ne l'avait pas ouvert depuis que nous sommes dans le salon des Baji, c'est à dire maintenant...une heure.

Yogina - I-il faut...appeler la police enfin!

Moi - Quoi?! Non! Écoute!

Avant que cette dernière ne puisse poser la main sur son smartphone posé devant elle sur la table, j'agrippa son bras et encra mon regard paniqué dans le siens. Je m'étais levé d'un de ces bonds...j'ai maintenant la tête qui tourne et ma vision est est parsemé de taches blanches illuminés ;

Moi - On ne peux pas...il est plus dangereux que ce que vous pouvez croire...

Avec mes mots, je lui exposais les faits...la voix et le corps tremblant ;

Yogina - Merde...quel cauchemar!

Moi - Je suis désolé...de vous avoir mêlé à ça d'une quelque conque façon...

Je baissa la tête en la rejoignant sur le sol, en tailleur ; doucement, elle se mit à me fixer de son regard perçant.



Yogina - Keisuke...

❝𝐋𝐔𝐌𝐈È𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐅𝐄𝐔❞ || 𝑲𝒆𝒊𝒔𝒖𝒌𝒆 𝑩𝒂𝒋𝒊 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant