Chapitre 93

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[Ce chapitre ce déroule sous le point de vue de Baji Keisuke]

Le vent se lève, alors que le ciel dévoile ses nuages sombre. La pluie menace de tomber, en compagnie de grands orages. J'espère qu'Hanaé n'est pas dehors, elle tomberait malade. Heureusement, j'ai la certitude qu'elle est chez les Sano, en compagnie de Chifuyu.

Normalement, tout est sous contrôle.

Alors que je m'apprête à entrer dans l'énorme bâtiment qui fait office de planque à mon père, je me stoppe et porte furtivement mon téléphone à mon oreille.

Keisuke - Allô?

Moi - Je vais l'appeler.

Sa voix presque inaudible et tremblante m'interpella. Je ne veux pas qu'elle se sente mal.

Moi - J'ai si peur...

Keisuke - Ne t'en fais pas, Hana, tout va bien se passer. Est-ce que tu as ta mise en scène?

Mais ma confiance en elle est bien trop grande. Le vent joua avec mes cheveux, et mes sens fut en alertes en entendant sa voix fébrile à l'autre bout du fil.

Moi - Oui, je pense...

Keisuke - Même si t'y n'y arrive pas, on trouvera un autre moyen, d'accord? Ne te mets pas trop de pression-...

Je sais que même si je lui interdit de le faire, elle trouvera quand même un moyen de le faire. Elle n'en fera qu'à sa tête, même si elle ne veut pas le faire au fond.

Moi - Ça va le faire.

Je suis certain qu'elle ferait n'importe quoi pour mettre un terme à tout ça. Et je ne peux que la comprendre, mais je ne peux pas l'exposer à ce danger.

Excuse moi, Hanaé...

Moi - Comment ça se passe toi?

Keisuke - Eh bien...

Je soupira en regardant autour de moi les quelques passants qui se dépêchent de rentrer chez eux avant que la pluie ne tombe. Je n'ai même pas le courage de monter voir mon géniteur.

Keisuke - Si je pouvais, je le tuerais, là tout de suite, maintenant. Il faut que je te laisse je crois qu'il revient. Il va s'imaginer des scénarios si il nous surprend en pleine conversation sans lui entre nous.

Il faut quand même que j'y aille, avant que ce con ne me reproche encore des choses. Qu'est-ce que je le hais, putain.

Moi - Ah...

Keisuke - Je lirais tes messages codés, Juliette.

Moi - C'est ça, Clyde.

Un sourire naquit sur mes lèvres sans doute gelées, et je suis presque sûre de l'avoir entendre rire.

Je suis désolé Hanaé...

Cette fille est incroyable, et elle ne s'en rends même pas compte. Je l'aime, mais je l'aime à en mourir. Je n'ai vraiment jamais ressentie ça de toute ma vie. Et je suis putain de nulle en amour...

Mais je l'aime vraiment et je la veux.

J'entre finalement dans le bâtiment, le cœur lourd. Je n'ai pas réussi à l'écarter de cette histoire. C'est ma faute si elle se sent mal.

Les hommes de mon père se précipitèrent à l'entrée, avant de me relooker. J'ai bien évidemment changé mon uniforme, même si j'aurais bien aimé me pointer avec celui du Toman.

❝𝐋𝐔𝐌𝐈È𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐅𝐄𝐔❞ || 𝑲𝒆𝒊𝒔𝒖𝒌𝒆 𝑩𝒂𝒋𝒊 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant