Chapitre 20

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Garçon - Hanaé!





La personne en question me serre fort dans ses bras, alors que mon cerveaux essaie de suivre. Cependant, il semblerait que Keisuke est plus réactif que ce que je le pensais. Il me sépare du jeune garçon, et ce n'est qu'à ce moment là que je le reconnais.







Moi - Kazu!









Mon cœur rata un battement, alors que je fixe ce dernier, me soutirant. Keisuke ne comprenant pas le moins du monde ce qui se déroule devant ses yeux, s'avance et posa sa main sur mon épaule.








Kazutora - Hanaé? Mais-...que fais-tu au Japon?!







Moi - Je suis venue pour un stage d'un an...oh mon dieu, je suis vraiment sous le choque de tomber sur toi...









Kazutora - Et moi donc!












Keisuke - Oh...Baji.









Keisuke - Kazutora...vous devez m'expliquez, je ne suis pas.








Moi - Parce que vous vous connaissez?!








Kazutora - Bah- tu ne te souviens pas? Je te parlais de lui, en disant qu'il aimait les animaux et plus précisément les chats.







Keisuke arqua un sourcil, le rouge lui montant aux joues. Kazutora est mon ami de longue date, le seul. Cependant, notre relation a toujours assez...compliqué. Pour commencer, ma mère a dû embrocher une femme de ménage pour notre maison il y a quelques années, je devais avoir 4 ans? Les souvenirs sont assez flous, mais ma mère me racontait cette histoire chaque année : elle avait eu une liaison avec un homme japonais lors d'une dispute avec mon père, lorsqu'ils étaient encore ensemble, et cet homme n'était autre que le frère du mari de la mère de Kazutora. Oui...assez compliqué comme histoire. Cette dernière qui avait du mal à vivre, l'argent manquait, et elle devait s'occuper de Kazutora. C'est comme ça que Kazutora et madame Hanemiya, sa mère, sont venus vivre chez nous en France jusqu'aux 10 ans de mon ami. Ils devaient retourner au Japon...voilà d'ailleurs une raison du pourquoi mon Japonais était déjà bien élevé : j'apprenais le Français à Kazutora, et lui le Japonais. Nous sommes restés en contact lorsqu'il est partit, mais...








Moi - Gros imbécile ! Pourquoi tu ne répondais plus au téléphone?!







Kazutora - Je l'ai cassé, et ma mère veut pas m'en racheter! C'est le 4ème aussi...









Nous venions de nous prendre dans nos bras au moins cinq fois, sous le regard désapprobateur de Keisuke, qui nous fixait, les bras croisés. Je lui lança un regard, un sourire en coin avant de rapporter mon attention sur mon ami.






Moi - Alors, comment va ton français?






Je venais de parler en français, cela fait si longtemps...Kazutora me regarde les étoiles dans les yeux, avant d'entamer une discussion en français.






Kazutora - Et...du coup, comme il ne comprend pas, je peux te demander comme tu la rencontré ce vieux croûton?






Je rit alors qu'il fait son possible pour ne pas regard vers le pyromane.






Moi - C'est une langue histoire, il faut qu'on se revoit, histoire que je te raconte ce que tu as loupé.








Keisuke- Bon, dite le moi si je vous dérange.








Nous nous tournons en même temps vers ce dernier, qui semblait ennuyé.







Moi - Kazutora est mon seul ami de longue date-...







Kazutora - Avec Ayllie...?








Moi - Euh...non plus maintenant.







Ses yeux s'ouvrirent en grand, alors que j'essaie de lui expliquer que ça c'est mal terminé.






Keisuke - Kazutora, faut qu'on parle.









Keisuke me regarde avant de me proposer de l'attendre chez lui. Je refuse gentiment, sous son regard outré.








Moi - Je serais chez moi de toute façon. A plus!








Comprenant que le noiraud voulait causer avec Kazu, je décide de les quitter, après leur avoir fait signe de la main, et d'avoir donné mon nouveau numéro ainsi que mon adresse sur son téléphone à clapet.








Sur le chemin de la maison, je remarque que quelque chose cloche en sentant mon dos suer face au soleil.







Quel imbécile...







J'ai gardé le sac de Keisuke sur mon dos, j'ai oublié de lui rendre et suis partit avec. Je tape ma main contre mon front avant de passer devant une ruelle ou quelques cris résonnent.





Des cris de femmes.







J'essaie de voir ce qu'il se passe ; j'avance alors, et me précipiter devant la blonde en détresse. Malheureusement, nous étions bien vite deux femmes apeurées tels des agneaux.




Ce que je voyais devant moi, de mes propres yeux...








Hanma - Ça fait longtemps, Hanaé.

❝𝐋𝐔𝐌𝐈È𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐅𝐄𝐔❞ || 𝑲𝒆𝒊𝒔𝒖𝒌𝒆 𝑩𝒂𝒋𝒊 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant