Chapitre 67

182 7 1
                                    

Emma - Merci les filles...

Hina - T'inquiètes pas!

Moi - Hina, arrête de crier.


Les filles se retournent, l'air surprise. Cela fait quatre mois que je suis revenue, j'ai réussi à négocier avec mon père, afin d'avoir plus de temps. Plus de temps pour mettre en place l'accord que nous avons conclus. Les bras croisés sur ma poitrine, je fixe un point invisible entre mes amies qui se tiennent debout devant moi.

Hina - Hanaé, ça fait trois heures que t'es assise! Lève toi!

Emma - T'es sûre que ça va...?

Je me lève subitement en me rendant compte que je m'étais une fois de plus perdue dans mes pensées. La blonde posa une main sur mon épaule, en scrutant mon visage.

Emma - Je voulais pas te le dire mais...tu as l'air étrange depuis que tu es revenue de France.

Hina - Oui, c'est vrai...s'est-il passé quelque chose? Tu sais que tu peux nous en parler.

Je prend une grande inspiration, en essayant de calmer les battements de mon cœur. Autour de nous, certaines vendeuses guident leurs clients, d'autre part, des enfants pleurent, me donnant une migraine insoutenable. Mes deux amies me regardent, attendant une réponse de ma part. J'ai peur d'éclater en sanglot si j'essaie de leur en parler, mais, de toute manière il en est impossible. J'ai pus voir à quelle point mon père est puissant, et par la, je sous entend qu'il a beaucoup plus de yeux et d'oreilles que ce que je pense. Si cela se trouve, ce psychopathe a demandé à son bras droit, que je ne supporte guère, de me surveiller.

Moi - Le fait est que...j'ai l'impression de ne pas avoir tout donné lors des derniers cours.

Hina - H-hein...?

Je n'avais aucune excuse à dire...
Finalement, en y repensant, j'ai passé plus de temps à profiter avec Hina et les garçons que de temps à travailler. Le prof de maths m'avait beaucoup sermonnée moi seulement, alors qu'il ne m'avait que trois heures par semaines. Étrange comme c'est le prof principale de la classe de Keisuke. Pourquoi il ne lui disait rien?

Pendant ces quatre mois, le ventre d'Emma commençait à peine à s'agrandir. Manjiro demandait parfois à Draken de prendre le relais lors des réunions du Toman, comme le petit blond préférerait rester près de sa sœur, prêt à la servir.

Moi - Laissez tomber...je vais bien, je suis juste un peu triste de devoir rentrer en France, bientôt.

Hina - Ah oui, c'est vrai...

Elles baissèrent toutes les deux la tête, une mine triste au visage. L'année était passée très vite, et mon directeur du lycée m'avait rappelé que je devais rentrer à une certaine date, accompagnée par des professeurs qui viendront nous accompagner également. Je n'ai pas très envie de revoir Ayllie...
Puis, quitter Tokyo, mes amis, mon petit studio...et lui. Je ne le veux vraiment pas, et ce n'est même pas de ça que j'ai le plus peur. C'est de mon père. Mon dieu, mais pourquoi ma mère ne me l'avait jamais dit? Je me sen sens comme trahie! Je ne sais même pas quoi faire, l'envie de me jeter d'un pont m'a beaucoup traversé l'esprit.

Moi - Je reviens, je dois répondre à l'appel.

Sauvée par le gang, et plus sérieusement par...Chifuyu. Je m'éloigne des filles, et sors même du petits magasin de vêtements, le sourire aux lèvres. Le ciel est assez dégagé aujourd'hui, et il fait très chaud.

[Appel téléphonique]

Chifuyu - Oi, Hanaé?

Moi - Oui, quoi donc? Tu aurais pus dire bonjour dab-...

❝𝐋𝐔𝐌𝐈È𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐅𝐄𝐔❞ || 𝑲𝒆𝒊𝒔𝒖𝒌𝒆 𝑩𝒂𝒋𝒊 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant