Chapitre 45

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[Ce chapitre SEULEMENT se déroule sous le point de vue de Baji Keisuke]







La route avait parut interminable, et putain, c'que ça m'a fait chier!

Pourquoi je me suis retrouvé là, à l'hôpital en pleine nuit? Le stresse me ronge de l'intérieur, je veux savoir ce qu'il se passe derrière les portes devant mes yeux, quoi que je n'en suis plus si sûr.

J'espère qu'elle s'en sortira. Elle le doit.

Elle a été forte jusque la, elle peut très bien s'en sortir. Je crois en elle, plus qu'en n'importe qui.

J'ai mal à la poitrine...pourquoi l'être humain est si misérable? J'aimerais qu'elle soit là, son odeur me manque, ses mains dans mes cheveux, me procurant des frissons, sa chaleur corporelle...

Qu'est-ce que j'ai mal fait pour que ça se finisse ainsi? Et pourquoi les larmes coulent, sans s'arrêter? Ça craint que je pleure, alors que je fait partie d'un gang...




« Hanaé - Pourquoi pleures-tu...?

Moi - Je ne pleure pas.

Moi - Ça craint si un mec d'un gang pleure...

Hanaé - Non, les garçons aussi pleurent. Et ce, même si ils font partie d'un gang. »





Si l'on m'aurait dit que je pleurerais pour une fille avant de la connaître, j'aurais sûrement fracassé la gueule de cette personne avant, et j'aurais sans doute éclater de rire.

Hanaé...

Cette jeune fille étrangère, une rencontre en plein milieu de la nuit...elle aurait dû avoir peur, en me voyant brûler une voiture, mais elle est restée à mes côtés. Je pense que je l'ai jugé un peu trop vite au départ, lorsqu'elle m'a demandé si nous allions nous revoir, avec son mauvais accent et ses quelques fautes. Je la voyais comme une fille étrange, qui vivait une peine d'amour, si c'est bien comme ça que sa s'appelle. Et, en réalité, elle n'est pas une fille étrange, et ça, je l'ai compris en écoutant son histoire, sans dire un mot. J'ai compris son ressentis, je me suis mis à sa place, je l'ai vu pleurer, et sa voix devenir plus aiguë ; j'ai compris que c'était une fille qui avait besoin d'aide, pour commencer. Sa famille, même si elle se contredisait, je pense qu'ils la mettent bien trop de côté. Elle avait dit à quelle point elle se détestait, d'être timide, comme d'être nul en tout, comme de ne pas savoir expliquer ce qu'elle ressent, tout comme parce qu'elle était là, aux côtés d'un pyromane au milieu de la nuit, à lui raconter sa vie privé, alors « qu'il s'en contrefiche » selon elle.

Son récit tout comme sa voix n'ont pas quitté mon esprit, et j'ai même eus un zéro à un contrôle, parce que je ne faisais que repenser à cette soirée. Je désirais la revoir, même si je me voilais la gueule au départ. Je trouvais ça bizarre : je venais de la rencontrer, c'est elle qui a le plus parler, moi je n'ai pas dit grand chose, ce soir là...alors, pourquoi, qu'est-ce qui faisais que mon cœur chauffe et bondisse dans ma poitrine dès que je pensais la voir dans la rue? Qu'est-ce qui faisais que mon esprit me torture, rembobinant ce souvenir tel une cassette, passant en revue, encore et encore, ce moment?

L'amour, pour moi, il y en existait seulement deux : celle que ma mère et moi avons, et celui que j'ai pour mes amis. Elle, m'a fait découvrir un nouvel amour, que j'avais jamais ressentis, éprouvé auparavant. J'ai appris à mieux à la connaître, j'en étais donc maintenant sur : je ne la kiffais pas, je la SUR KIFFAIS. Je la voulais, et la veux toujours, rien que pour moi. Je veux qu'elle m'aime, pour toujours, que son regard soit toujours rivés sur moi. Je veux que ce soit la seule personne à pouvoir me toucher, et inversement. J'aimerais qu'à ce moment précis, qu'elle passe ses mains dans mes cheveux, comme à l'habitude de le faire.

❝𝐋𝐔𝐌𝐈È𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐅𝐄𝐔❞ || 𝑲𝒆𝒊𝒔𝒖𝒌𝒆 𝑩𝒂𝒋𝒊 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant