Chapitre 68

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Je viens de rentrer et il ne doit pas être loin de 9h30.

Juliane celle qui s'occupe des enfants lors du repas a eu un imprévu de dernière minute, je suis donc resté avec Sophie, Ruben et Lonnie pour aider à servir le repas et à coucher les petits.

En parlant de petits, il y en a une qui a eu du mal à me lâcher toute la soirée. Alice n'a pas cessé de me coller toute la fin de journée.

Je pose mon manteau sur le portant et je me dirige vers la cuisine.
Ça fait 30 minutes que tout le personnel de maison est rentré chez eux.

J'ouvre une casserole et je vois du boeuf et des pommes de terre qui sont encore toute chaude.

Je prends une assiette et je le sers lorsque deux bras s'enroulent autour de ma taille.

«Je suis désolé pour ce matin » dit Anthony en plaçant sa tête sur mon épaule.

«Tu peux » dis-je en refermant la casserole et je pars m'asseoir sur une chaise.

Anthony s'assoit en face de moi.

«Désolé de ne pas t'avoir attendu, mais je mourrais de faim » dit-il.

«Ce n'est pas grave »dis-je en souriant léger mènent.

«J'ai été bête et jaloux pour rien, car finalement c'est à cause de moi si tu as passé la soirée avec lui hier soir » dit-il alors je mange mon repas sous son regard.

«C'est bon, on en parle plus » dis-je en souriant.

«Comment ça se fait que tu sois rentrée tard, j'ai bien reçu ton messager, mais je n'avais pas l'explication » dit-il.

«Juliane a été chez sa mère en urgence, car elle est tombée dans les escaliers alors je voulais aider les autres pour pas qu'il ne soit pas surchargé » dis-je en buvant mon verre d'eau.

«Ce n'est pas à cause d'une petite nommée Alice» dit-il amusé.

«Non pourquoi tu dis ça » dis-je en le regardant.

«Quand Ruben est venu me dire que tu seras tard ce soir, il m'a dit qu'une petite fille te suivait partout où tu allais » dit-il.

«Oui c'est vrai » dis-je en haussant les épaules «C'est Alice » dis-je en souriant «Elle est adorable » dis-je.

«Oui, elle l'est » dit-il en me regardant alors que je plonge mon regard dans mon assiette pour la terminer.

«Jack a fait une tarte aux citrons » dit Anthony en nous servant une part chacun.

«Cet homme est un descendant de Dieu » dis-je sachant très bien le goût de sa tarte.

Anthony me pose mon assiette devant moi et embrasse le sommet de mon crâne avant de se rasseoir à sa place.

Nous mangeons dans le plus grand calme notre tarte alors que j'ai du mal à rester éveiller.

Une fois fini, je me lève prend mon assiette ainsi que celle d'Anthony et je les nettoie.

«Laisse-moi faire » dit-il en tirant mes mains de l'eau «Va te coucher » dit-il.

«C'est le week-end, je vais pouvoir me reposer » dis-je, parce que oui je ne vais pas enseigner le week-end à l'orphelinat.

«Tu es fatiguée Alba, monte te coucher » dit-il voyant que je n'ai probablement pas le choix, je lui laisse la vaisselle et j'embrasse se joue avant de monter.

Je me change le plus rapidement possible et je file me glisser sous les draps.

Quelques minutes plus tard, je sens un poids venir rejoindre le lit et je m'empresse de glisser entre les bras d'Anthony.

«Bonne nuit » dis-je.

«Bonne nuit » dit-il en caressant mes cheveux.

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J'entends au loin des coups frapper à notre porte, mais je n'y prête pas plus attention pensant que je rêve.

«Mais c'est quoi ce bazar» dit Anthony en se redressant.

«Humm c'est quoi? » dis-je en me redressant à mon tour alors que des nouveaux coups sont portés.

«Je vais aller voir » dit-il en se levant en mettant sa chemise ainsi que son pantalon «reste la » dit-il en me laissant seule dans la chambre.

Je me lève du lit et j'enfile ma robe de chambre et je le suis dans le couloir alors que j'entends son souffle.

Il descend les escaliers et ouvre la porte tandis que je reste en haut de ses derniers.

C'est alors que je vois Julianne et Alice en pleure.
Je descends aussi vite les escaliers et rejoins Anthony devant la porte.

«Qu'est-ce qu'il se passe » dis-je en voyant l'état d'Alice qui me fend le cœur.

Alice demande à être dans les bras et je la prends directement alors que ses larmes coulent toujours et qu'elle a le hoquet.

«Ça fait 2 heures que j'essaie de calmer Alice avec l'aide de Sophie, mais comme tu peux le voir ça ne passe pas elle te réclamait, toi» dit-elle alors qu'Alice plonge sa tête dans mon cou.

«Je suis désolé de venir vous déranger aussi tard dans la nuit, mais on ne trouvait pas de solution et elle commençait à réveiller les autres » dit Juliane gênée.

«Ce n'est pas grave » dit Anthony en regardant tendrement la petite.

«Sophie m'a demandé si vous pouviez la garder ce week-end » dit Juliane.

«Pourquoi » dis-je

«Je ne sais pas, mais si ça vous deran... » dit-elle coupé par Anthony.

«Non, ça ne nous dérange pas » dit Anthony.

«Non bien sûr que non, Alice restera ici ce week-end » dis-je alors qu'elle passe une petite valise que je n'avais pas vu à Anthony.

«Parfait » dit Juliane «Je vais vous laisser, je vous souhaite une bonne nuit et encore désolé » dit-elle.

«Pas de problème » dis-je «Fait attention à toi » dis-je alors que je la vois repartir vers la voiture.

Anthony referme la porte derrière et je ne sais pas trop comment réagir et je vois qu'Anthony non plus.

«On devrait monter en haut » dis-je alors qu'Anthony hoche la tête.

Nous montons tous les trois en haut et nous regagnons notre chambre.

Je pose Alice sur notre lit et je viens me mettre à sa hauteur.

«Tu veux bien me dire ce qu'il s'est passé » dis-je en lui tirant sa petite cape alors qu'elle est accrochée à son doudou.

«J'ai fait... un cache... mar » dit-elle entre deux hoquets.

«Et c'était quoi ce cauchemar» lui demande Anthony en venant à la même hauteur que nous.

«Que... tu... étais... parti» dit-elle en me regardant.

«Mais je suis là » dis-je en lui souriant.

«Non... » dit-elle en secouant sa tête «comme... mes parents » dit-elle alors qu'elle fonce dans mes bras et mon regard se porte alors sur Anthony qui pose sa main sur le bas de mon dos.

«Je ne partirai pas Alice, je serais toujours là »dis-je alors que je la recule et qu'elle hoche la tête.

«Maintenant, on va aller dormir parce qu'il faut être en forme demain » dis-je alors qu'elle part s'allonger au milieu du lit.

Je regarde Anthony et ce dernier me sourit.

«Très bien » dit-il en partant de son côté tandis que je m'installe du mien.

Une fois allongé, Alice ne perd pas de temps et vient me coller alors qu'Anthony se met sur son flanc gauche et nous regarde.

C'est ainsi que dans le plus grand des calmes, que nous nous endormons tout les trois.

Voilà le chapitre 68 remplis d'amour, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)

Alba de Brézillac et Anthony Bridgerton Où les histoires vivent. Découvrez maintenant