Chapitre 93

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«Bonjour » dis-je en venant au côté d'Anthony alors que ces derniers me regardent de la tête au pied.

«Bonjour » me répond la dame.

«Nous sommes les grands-parents d'Alice » dit l'homme.

C'est quoi cette histoire encore, Alice était orpheline, elle n'avait plus aucun parent.

Je regarde Anthony qui a la même expression que moi.

«Je ne comprends pas trop là » dit-il.

«Nous sommes les grands-parents d'Alice » nous dit la dame « Nous sommes Jon et Felicia Neil » dit-elle.

«Ça n'a pas de sens, ou étiez-vous quand Alice a été recueillie à l'orphelinat, pourquoi vous vous êtes pas manifestés avant, pour... » Anthony me coupe.

«Calme toi Alba, pense au bébé » dit-il alors que je m'arrête.

«Nous n'avions pas de bon rapport avec notre fils, nous ne savions même pas que nous avions une petite-fille. Mais quand nous avons reçu une lettre en nous disant que notre fils Jacob et Karen étaient mort, mais que leur petite était toujours vivante, on y a pas cru » dit-elle.

«C'est après quand on a reçu votre demande d'adoption qu'on s'est vraiment dit qu'on avait une petite fille alors on a fait le chemin pour la récupérer» dit-il.

Comment ça la récupèrer, comment ça la demande d'adoption, je ne comprends rien.

«Vous venez d'où ? » demande Anthony.

«De Boston en Amérique » dit Jon.

«On ne veut pas vous causer d'ennui, nous voulons juste récupérer Alice » dit Felicia.

«Alice est notre fille » dis-je en commençant à m'énerver.

«Elle ne l'est pas » dit Felicia sur le même ton «Elle est la fille de mon fils et de Karen ».

«Vous n'étiez pas là pour la récupérer, vous ne l'avez jamais vu et vous osez dire qu'elle est votre petite-fille, laissez-moi vous dire que les liens du sang ne sont rien » dit Anthony.

«Vous n'avez pas le droit de la garder, c'est nous sa famille » dit Jon.

«Je suis encore en plein rêve c'est ça » dis-je à haute voix.

«Nous avons la garde exclusive d'Alice, nous avons tout les papiers qui le prouvent alors je vais vous demander de sortir de chez moi, immédiatement » dit Anthony.

«Qu'est-ce que ça peut vous faire de nous laisser Alice, alors que vous êtes sur le point d'en avoir un vrai bientôt » dit Felicia.

«Un vrai quoi ? » dis-je furieuse «Alice est notre fille ! » dis-je.

«Maman... » dit une petite voix qui nous sort de notre dispute.

«Alice remonte en haut s'il te plaît » dit Anthony.

Felicia s'approche d'elle.

«Restez ou vous êtes » dis-je.

«C'est dingue comme elle lui ressemble » dit-elle en venant vers Alice qui vient directement me coller prenant certainement la vieille femme pour une sorcière.

«Bonjour Alice, je suis ta... » je coupe la bonne femme.

«Vous n'êtes personne » dis-je.

«Sortez d'ici immédiatement » dit Anthony en haussant le ton.

«On ne voulait pas en arriver là, mais nous reviendrons la chercher quoi qu'il arrive » nous dit le vieux.

«Jamais » dis-je «Dehors! » s'exclame Anthony.

Voyant qu'il ne bouge pas Anthony s'approche d'eux.

«J'ai dit dehors » dit-il en prononçant bien les 3 mots.

«À bientôt Alice » dit la vieille en sortant de notre maison accompagnée par son mari.

Nous restons tout les trois debout ne sachant ni quoi dire, ni quoi faire.

Quand une douleur me prend au ventre.

«Aie» dis-je en touchant mon ventre.

«Alba » dit Anthony «Vient t'asseoir » dit-il en m'aidant à aller jusqu'au fauteuil.

«Je vais te chercher un verre d'eau, je reviens » dit-il partant vers la cuisine.

«Vient Alice » dis-je alors qu'elle se rapproche timidement de moi et je la prends dans mes bras.

Anthony revient avec un verre d'eau et une part de tarte aux fruits et je le remercie.

«C'était qui ces personnes ? »nous demande Alice alors que je repose mon verre.

Je regarde Anthony et je ne sais même pas par où commencer.

«Ces personnes, ce sont... les parents de ton premier papa» dit-il en venant se mettre à la hauteur d'Alice qui est calée entre mes jambes et qui joue avec mon collier.

«Pourquoi ils sont là » nous demande-t-elle.

«Ils voulaient te voir » dis-je tant bien que mal.

«Pourquoi, je ne les ai jamais vu avant » dit-elle.

«Oui je sais bien » dis-je.

«Ils veulent que je vienne avec eux, c'est ça » dit-elle alors que je suis quasiment sûr qu'elle nous espionnait des escaliers.

«Ça n'arrivera pas » dit Anthony.

«Mais je ne veux pas moi » dit-elle en s'accrochant à mes bras.

«Tu as entendu ce qu'a dit papa Alice ? Ça n'arrivera pas d'accord, ils ne peuvent rien faire » dis-je en étant à peine sûr de moi.

«C'est vous ma famille, pas eux » nous dit-elle.

«Oui, on le sait bien et tout le monde le sait » dit Anthony.

C'est alors que Rox aboie.

«Je crois que tu as oublié de dire que Rox aussi était ta famille »dis-je en essayant de changer tant bien que mal de sujet.

«Mais oui, mon chien toi aussi t'es ma famille et toi aussi tu vas rester là pour toujours » dit-elle à son chien.

Alice est en train de jouer avec son chien et Anthony me tend l'assiette où se trouve la tarte.

«Mange un peu, je vais aller voir l'avocat et le procureur »dit-il en embrassant ma tempe.

«D'accord » dis-je

«Ne t'inquiète pas, tout va s'arranger » dit-il.

Il embrasse le front d'Alice et part au plus vite rejoindre la ville.

C'est alors que Colette vient me voir.

«Tout va bien, j'ai entendu des cris, mais je ne voulais pas m'imposer » dit-elle.

«On peut en discuter plus tard » je lui dis en montrant Alice avec ma tête qui est en train de jouer avec Rox.

«Bien sûr » dit-elle «Tu veux une autre part» me demande-t-elle en voyant mon assiette vide.

«Non merci je n'ai pas trop faim» dis-je en n'arrêtant pas de penser à ce matin.

Elle repart dans la cuisine et Alice joue avec Rox alors que mon bébé me donne un coup dans le ventre qui me fait vraiment mal, mais je ne montre rien.

Voilà le chapitre 93, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)

Alba de Brézillac et Anthony Bridgerton Où les histoires vivent. Découvrez maintenant