Chapitre 27

27 10 22
                                    

— MA COULEUR PRÉFÉRÉE C'EST LE VERT

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

— MA COULEUR PRÉFÉRÉE C'EST LE VERT.

— Je l'avais remarqué, je dirai le bleu pour moi, lance Marco.

Confession sincère : j'adore passer du temps avec Marco et, je suis même à deux doigts d'affirmer que je voudrai rester toute ma vie à San Diego pour que l'on apprenne à se connaitre encore et encore, assis en tailleur sur les lits de notre chambre d'hôtel.

Je réfléchis à un nouveau truc à lui apprendre sur moi, et c'est en voyant la tasse qui contenait ma boisson chaude que je tilt.

— Oh ! J'adore le thé à la camomille !

— Je ne suis pas un grand fan des infusions, le jus de pomme existe.

— Tu oublies le jus d'orange avec les pulpes.

Il esquisse une grimace de dégout.

— Je hais les pulpes.

— Tout le monde adore les pulpes.

— Pas moi.

— Alors tu as un palais disgracieux.

Marco secoue simplement la tête. Je prends le dernier petit bout de mon pain confituré de ce matin et l'avale en disant :

— J'ai les blagues les plus gênantes de la terre. Selon les gens.

— Balance une vanne, je veux voir ça.

— Il me faut un contexte.

Marco détache son regard du mien pour songer à quelque chose. Avant que je ne vienne avec une situation de mon côté, Marco dit déjà :

— La vieille dame qui a déposé notre petit-déjeuner nous a lancé un regard horripilé en me voyant torse-nu et toi en serviette, fais une vanne sur ça.

Mon esprit créatif se met tout de suite en marche et, me conduis dans un pub, sur une scène de spectacle aux éclairages tamisés sombres et quelques faisceaux de lumière rose fluo.

— Alors imaginons que je suis en plein one-woman-show, entamé-je. Je commencerai par raconter l'anecdote, puis je finirai par une gentille blague du style : « Et vous savez ce que je lui ai répondu à la dame de chambre ? Désolée, on ne voulait pas pousser mémédans les orties. »

Non, Joon ! lâche-t-il d'une voix faible et plaintive en fermant les yeux.

Ma blague, si on peut la nommer ainsi, est si pitoyable que dès que le regard hébété de Marco s'accroche enfin au mien, nous nous esclaffons instantanément. Des rires si purs qu'il est difficile de s'en défaire.

— On dirait que je suis drôle, finalement !

— Non, je crois plutôt que les autres ont raison.

— Ts, pourrie ou non, tu t'es esclaffé.

Le Pacte Des Héros | TOME 1 & 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant