Chapitre 40

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JE ME LÈVE D'UN BOND et rejoins la maison

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JE ME LÈVE D'UN BOND et rejoins la maison. Je me laisse guider par les voix, elles écho depuis ce qui me semble être la cave. Je me cale contre le mur près de la porte de celle-ci.

— C'est évident qu'elle n'est pas faite pour lui ! Maile, je t'en prie ! implore Harper avec condescendance. Lorsqu'elle va le quitter à la fin de l'été ---

— Qu'est-ce que tu en sais, Harper ?! la gronde Marco.

— J'en sais qu'elle ne t'aimera jamais autant que je t'aime, et qu'elle ne ferait pas le quart de ce que j'ai fait pour toi. C'est pour ça qu'elle te lâchera comme une vieille chaussette à la fin de l'été. Parce que l'amour qu'elle prétend te porter n'est pas comparable au mien. Ne sois pas aveugle, Marco.

Silence.

— Je me sens bien avec elle.

— Bien jusqu'à ce qu'elle parte et que tu te refermes comme une huitre parce que tu te sens abandonné. Tu as déjà oublié comment tu es ? C'est toujours comme ça avec toi ! Et à la fin, c'est nous qui devrons réparer les pots cassés.

— Cette conversation ne rime à rien, je me casse.

Mon corps ne bouge pas, je crois que mon cerveau n'a pas pris conscience des mots perpétrés par Marco.

— Pardon d'être aussi tranchante, mais c'est la vérité, Marco. J'ai merdé oui, mais je sais aussi que je suis celle qu'il te faut. Avec moi tu n'as pas besoin de faire semblant d'aller bien puisque je te connais, et je te laisse l'opportunité de craquer ! Parce que tu as le droit d'être faible.

Silence.

— Joelle ne pourra jamais être là pour toi comme je l'ai été au chevet de ton lit d'hôpital... ouvre les yeux, putain. Je t'aime...

Au chevet de son lit d'hôpital... ? Qu'a-t-il pu traverser de si grave ?

— Si je la connaissais déjà à cet époque, je sais qu'elle l'aurait fait elle aussi. Joelle est quelqu'un de bien et de compatissant.

— Ton discours peut paraitre égoïste à certains égards, Marco...

C'est la voix de Maile.

Elle poursuit :

— Harper a été à ton chevet pendant des nuits entières, quand tu ne connaissais pas encore Joelle. Alors tu devrais simplement respecter ça sans comparaison...

Silence.

Puis, calmement, bien que très hostilement, Marco réplique :

— Je n'ai jamais remis en cause ce qu'elle a fait pour moi, le problème c'est qu'elle me le rappelle tout le temps pour manipuler mes putains de sentiments. Comprends que ça me rende fou d'entendre ça à chaque fois ! Alors que je n'ai jamais demandé à personne de rester à mes côtés ! Personne !! Je voulais juste être seul et crever en paix c'est tout !

Le Pacte Des Héros | TOME 1 & 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant