NAOMIE

CHAPITRE 28

ACTE 7

Part 4/4

SCENE 17

(Au quartier où réside Nélie. Fernanda croise Tom dans la rue.)

FERNANDA : Tom, une seconde !

TOM : salut Fernanda.

FERNANDA : salut.

TOM : pourquoi m'as-tu fait appel ?

FERNANDA : hein, bah, je voulais t'inviter chez moi ce soir.

TOM : chez toi ma jolie !?

FERNANDA : oui.

TOM : d'accord, ça marche !

SCENE 18

(Dans une ruelle de la ville. Nélie rentre du boulot avec l'une de ses collègues.)

COLLÈGUE : au boulot ils disent des choses sur toi.

NELIE : des choses comme je sors avec Victor NGONO ? Pour clarifier les choses, entre Victor NGONO et moi, il n'y a rien. Je le vois que pour des raisons professionnelles.

COLLÈGUE : ah oui !? Tu ferais pourtant une jolie belle-fille pour monsieur Fernando NGONO l'homme d'affaires. Qu'est-ce que tu en as de la chance !

NELIE : la chance !? Non. La chance, on la provoque.

COLLÈGUE : assez de grands discours Nélie. Et ne me fais pas le coup des phrases toutes joliment faites, je t'ai vu avec Victor il t'avait offert des fleurs.

NELIE : c'était un cadeau, rien de plus.

COLLÈGUE : Nélie, tu veux nous prendre pour des idiots ?

NELIE : oui ! Peut-être comme ça, vous vous occuperiez de ce qui vous regarde !

(En ce moment, Cassandra qui passait par là les interrompt.)

CASSANDRA : voyez-moi ça ! Qui je vois là !? Nélie Dion en personne !

NELIE : tu la connais cette fille ?

CASSANDRA : alors Nélie, tu ne sembles pas rouler sur de l'or comme tu me l'avais dit ?

NELIE : c'est à toi qu'elle parle ?

COLLÈGUE : non, je croyais que c'était à toi qu'elle s'adressait. Dis Nélie, cette femme a l'air de te connaître.

NELIE : excusez-moi, vous vous êtes trompée de personne.

CASSANDRA : tu ne changeras jamais Nelie.

NELIE : pourquoi vous n'allez pas voire ailleurs si j'y suis !?

(Cassandra secoue la tête puis s'en va.)

COLLÈGUE : cette femme avait l'air de te connaître. C'était qui ?

NELIE : que veux-tu que je te dise ? Je ne sais pas.

SCENE 19

(Nélie de retour chez elle, ouvre la porte de sa maison et referme puis trouve Tom assis dans son canapé.)

NELIE : quelle journée fatigante !

TOM : le frigo est presque vide, il faut penser à faire les courses.

NELIE : tu fais quoi ?

TOM : je regarde un match, ça ne se voit pas !?

NELIE : ne crie pas ! Tu me fais mal à la tête !

TOM : ah bon !? Et si on parlait d'autre chose. Comment s'est passé la rencontre avec ta belle famille ? L'enfant à papa, le beau gosse !

NELIE : ne m'en parle pas ! Rien que le fait d'y penser, j'ai les migraines.