CHAPITRE 41

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ACTE 11

Part 1/4

SCENE 1

(À la villa de la famille NGONO. Fernando reçoit Nélie dans son bureau.)

FERNANDO : je suis ravie que vous soyez venue.

NELIE : je vous en prie monsieur Fernando.

FERNANDO : je vous sers quelque chose ?

NELIE : non, merci. Ça ira.

FERNANDO : je n'en doute pas. Je vous conseille de bien vous détendre parce que nous aurons une très bonne conversation ensemble.

(Un court silence s'installe entre eux. Nélie regarde fixement Fernando ; se demandant ce qu'il va lui dire.)

FERNANDO : Nélie Dion, c'est bien ça ton nom ? Tu sais, les femmes comme toi ça ne court pas les rues. En toi les gens voient la bonté, la gentillesse, et plein d'autres... Mais qui peut y croire ? Tout n'est que farce.

NELIE : je ne suis pas sûr de comprendre.

FERNANDO : Nélie, tu ne me connais pas. Et tu n'as aucune idée de qui je suis en réalité.

NELIE : soyez un peu plus clair.

FERNANDO : mon nom est Fernando, alias le Parrain.

NELIE : excusez-moi !?

FERNANDO : une seconde petite fille ! Ce nom n'est pas mon nom de naissance. Mon vrai nom est Frédéric NGONO. Fernando est le nom que je me suis moi-même donné et sur lequel je me suis bâti un empire. Le parrain c'est le nom qui règne en maître sur la drogue et le crime organisé.

NELIE : et qu'est-ce que cela a à y voir avec moi ?

FERNANDO : j'ai fait des enquêtes à votre sujet, et ce qu'on y découvre n'est pas jolie jolie à entendre. Nélie Dion, je connais votre passé, je sais tout sur vous ; comme par exemple les activités que vous meniez avant de sortir avec mon fils. Ancienne chef de gang, vous travailliez pour l'Horoshi et maintenant je veux que vous travailliez pour moi.

NELIE : comment ça travailler pour vous !? Travailler pour le parrain !? J'étais loin d'imaginer que c'était vous.

FERNANDO : tout comme mon fils est loin d'imaginer que vous avez les mains sales. Si vous ne voulez pas, je dirais tout à mon fils, et adieu le mariage.

NELIE : j'aime votre fils.

FERNANDO : soit tu signes l'accord que je vais te donner, soit je dis tout à mon fils, ainsi il sera au courant et les autres aussi.

(En ce moment entre Antoinette.)

ANTOINETTE : au courant de quoi ?

NELIE : bonjour Antoinette ! Non, ce n'est rien. Je suppliais votre mari de ne pas dire à Victor que j'ai accepté la proposition de venir habiter ici avec vous.

FERNANDO : habiter !?

ANTOINETTE : ouais, c'est génial ! Je ne vois pas pourquoi Victor ne devrait pas être au courant ?

NELIE : oui Fernando ! Habiter ici, c'est l'une de mes conditions pour accepter de faire ce que vous me demandez.

ANTOINETTE : pourquoi ne pas en faire une surprise ?

FERNANDO : cela me semble une bonne idée ! Nélie, tu auras juste à aller prendre tes affaires, et venir. Nous, on s'occupera de tout.

NELIE : d'accord, j'y vais.

FERNANDO : un instant Nélie !

(Fernando sort des coffres de son bureau un document qu'il remet à Nélie.)

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