NAOMIE

CHAPITRE 68

                            ACTE 17

Part 4/4

SCENE 17

(Quelques minutes plus tard. À la villa de la famille NGONO, le calme est revenu. Luisa est dans sa chambre, Antoinette est dans le bureau de son mari lisant des magazines pour le mariage de Victor. Victor quant à lui, est déjà rentré. Il rejoint la terrasse de la villa, un jus de fruits en main. Une fois arrivé à la terrasse, il y trouve Laura qui y est, très pensive.)

VICTOR : Laura, qu'est-ce que tu fais là ? Petite sœur, tu devrais aller dormir.

LAURA : je regarde les étoiles. En passant, je ne suis plus une petite fille.

VICTOR : si, tu es encore une petite fille, une gamine ; ma jolie gamine à moi.

LAURA : hummm, jolie gamine ! Ça sonne bien. C'est plutôt agréable, pas comme ce que tu es en train de boire.

VICTOR : du jus de pamplemousse ! Quoi de mieux pour achever la soirée !

LAURA : eh, frangin ! Tu as l'air particulièrement heureux ce soir. Qu'est-ce qui s'est passé ? C'est une fille ?

VICTOR : tu ne manques pas d'inspiration jeune fille.

LAURA : je sais ! Tu as couché avec elle ?

VICTOR : ce n'est pas tout à fait ça ! Mais on peut dire que tu me connais bien petite sœur.

LAURA : toutes les femmes connaissent bien ton profil. Elles sont toutes folles de toi, et tu les dragues toutes.

VICTOR : donc je suis si irresponsable que ça ?

LAURA : ouais. Je loue le jour où tu tomberas amoureux.

VICTOR : c'est déjà fait !

LAURA : non, je n'y crois pas ! Qui est l'heureuse élue ? Parce que ça ne peut pas être Nélie.

VICTOR : pourquoi pas ? Mais tu as raison, ce n'est pas Nélie. C'est une très belle femme avec un sourire radieux et un corps fait pour danser.

LAURA : eh bunh ! je suis contente pour toi.

VICTOR : pourquoi ? Toi, ça ne va pas ?

LAURA : non, ce n'est rien. Je me suis encore disputée avec maman.

VICTOR : vas-y raconte-moi. Je m'engage à tout écouter. Même si je n'y connais rien en problème de filles.

LAURA : tu vois, tu manques de sérieux.

VICTOR : je n'y peux rien, les histoires de fille, ce n'est pas mon truc.

LAURA : à propos de cette fille, vos sentiments sont réciproques ?

VICTOR : oui. Qu'est-ce que tu crois !

LAURA : c'est sûr ! Une femme folle de toi, ça ne manque pas. Ce qui est rare, c'est toi, amoureux d'une fille.

VICTOR : et comment faire pour te convaincre que je suis amoureux ?

LAURA : toi, tu détestes l'amour. Tu aimes les femmes belles, et sexy avec qui tu pourras passer du bon temps et non celles avec qui tu vas parler d'amour en longueur de journée. Mais si tu es vraiment amoureux, alors j'ai un conseil à te donner. Ne lui fait pas de mal. Pas de promesses sur ta fidélité que nous savons tu ne vas pas tenir. Parce toi et moi savons pertinemment que tu auras beau être amoureux, mais rien ne t'empêchera d'aller voir ailleurs. Bon frangin, c'est l'heure. Je dois aller dormir.

VICTOR : bonne nuit, fais de beaux rêves.

VICTOR : je l'espère.

(Laura est sur le point de s'en aller, quand soudain, elle s'arrête.)