NAOMIE

CHAPITRE 25

ACTE 7

Part 1/4

SCENE 1

(Quelques jours plus tard. À la villa de la famille NGONO. Victor fait assoir la petite famille au salon.)

VICTOR : s'il vous plaît, ma chère petite famille, j'ai quelque chose à vous dire.

FERNANDO : nous t'écoutons.

VICTOR : c'est au sujet de ma vie sentimentale.

LUISA : et alors ?

VICTOR : et alors, j'ai décidé de me fiancer.

ANTOINETTE : waouh !

Luisa : waouh !

LAURA : et c'est qui la fille ?

VICTOR : une fille très sympa.

LUISA : pourquoi tu nous racontes ça ?

VICTOR : parce que je vais vous la présenter.

LUISA : incroyable ! Il était temps !

ANTOINETTE : si c'est une bonne fille ça va.

VICTOR : papa ?

FERNANDO : je suis fière de toi fiston.

LAURA : tant que ce n'est pas l'une de mes camarades de classe, sa marche.

VICTOR : j'ai décidé de me responsabiliser papa. Maman, cette fois-ci, c'est la bonne.

LUISA : mon tombeur de frère veut se marier ! Incroyable !

VICTOR : ouais, les gens changent !

SCENE 2

(Au quartier. Chez Nélie. Elle est avec Tom au salon, les deux sont assis chacun de son côté.)

TOM : alors, tu ne m'adresses plus la parole ?

NELIE : que j'ai quelques choses à te dire ?

(Le portable de Nélie sonne, c'est Victor. Elle décroche.)

NELIE : mon amour !

(Victor au téléphone.)

VICTOR : je t'appelle pour te dire que j'ai mis ma famille au courant à propos de nous.

NELIE : génial ! Et qu'est-ce qu'ils ont dit ?

VICTOR : ils veulent te voir, et ce soir même ! Prépare-toi, à 8h30, je viendrai te chercher.

NELIE : d'accord, ça marche.

(Nélie raccroche. Puis elle remarque que Tom était en train de l'observer.)

NELIE : quoi ?

TOM : alors comme ça, tu vas décidément devenir sa femme !?

NELIE : chéri, garde tes moqueries pour toi.

TOM : je crois que tu n'as pas encore compris Nélie. Si tu pouvais savoir à quel point tu me dégoûte. Toi, la grande Nélie Dion, prostituée, ancienne chef de gang. L'homme qui est sur le point de se marier avec toi, ignore tout de ton passé, et de sur quoi, il n'a même plus un sous en poche.

NELIE : tu n'en sais rien.

TOM : si j'en sais, et beaucoup même !

NELIE : tu ne le lui diras pas ?

TOM : et qui te dis que je vais le faire ? Mais si tu ne me donne pas mon argent, oui, mes deux millions, et bien je dirai tout à cet imbécile ; que tu n'es qu'une belle raclure.