CHAPITRE 18

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ACTE 5

Part 2/4

SCENE 5

(À la villa de la famille NGONO. Victor est dans sa chambre, il regarde la photo de Michel ; la demi sœur de Naomie et dit...)

VICTOR : les femmes sont toutes les mêmes. Elles n'aiment que l'argent.

(Victor froisse la photo et la laisse posée sur son chevet du lit. Laura frappe à la porte.)

LAURA : Victor, je peux entrer ?

VICTOR : oui vas-y entre.

LAURA : tu souffres avec cette histoire.

VICTOR : je ne souffre pas.

LAURA : et pourquoi tu regardes sa photo ?

VICTOR : de quoi est-ce que tu parles ?

LAURA : la photo, c'est pourquoi ?

VICTOR : j'ai le droit de regarder ce que je veux.

LAURA : j'ai remarqué que tu n'appelles plus Michel ; il y a eu un problème entre vous ?

VICTOR : je n'ai pas de problème avec les nanas, celle-là, elle ne m'intéresse plus.

(En ce moment entre Luisa.)

LUISA : il ne peut rien te dire, il est trop réservé avec ses sentiments.

LAURA : de quoi est-ce que tu parles Luisa ?

LUISA : de son comportement avec les filles.

VICTOR : écoutez, vous me fatigué toutes les deux. Vous comptez rester là longtemps ? J'ai envie de me reposer.

SCENE 6

(À la villa de la famille NGONO. Victor part se prendre un verre de lait à la cuisine car il n'arrive pas à dormir. Une fois le verre pris, sur le chemin du retour vers sa chambre, il tombe sur sa mère au salon.)

ANTOINETTE : fiston attend un instant.

VICTOR : qu'est-ce qu'il y a ?

ANTOINETTE : ton père c'est une vraie raclure !

VICTOR : tu as déjà parlé avec lui à propos de la réduction des dépenses ?

ANTOINETTE : non. Et il n'a pas intérêt à croiser mon regard. Mais ce n'est pas de ça dont je voulais te parler.

VICTOR : ah non !?

ANTOINETTE : oui. Viens, assoit toi. Ecoute ce que je vais te dire. Je veux que tu te trouves une fille qui te convienne avec laquelle tu pourras te mettre véritablement en couple et fonder une famille.

VICTOR : ton idéale c'est quoi maman ? Une très jolie ?

ANTOINETTE : écoute, je n'ai pas dit que tu dois trouver une belle jeune femme ; mon idéale serait une fille travailleuse, sincère. Regarde un peu cette Michel, elle était juste intéressée ; elle n'aimait personne.

VICTOR : maman s'il te plaît, cette fille comme toutes les autres filles n'aiment que l'argent ; et ça, ça ne me surprend plus. D'ailleurs, cette histoire c'est du passé ; je n'ai plus envie d'en parler.

SCENE 7

(Dans la chambre d'Antoinette, elle s'entretient avec Fernando au sujet de ce qu'il a fait plutôt en journée.)

ANTOINETTE : maintenant on peut parler, c'est quoi cette histoire de diminuer les dépenses ?

FERNANDO : j'ai rien à expliquer, certes, nous sommes l'une des familles les plus importantes, mais ça n'empêche pas que nous fassions des économies.

ANTOINETTE : sur quoi ? Et pourquoi ?

FERNANDO : écoute chérie, ce que j'ai fait, c'est pour le bien de toute la famille.

ANTOINETTE : non. Ce que tu as fait, c'est parce que ça t'arrangeait. Tu es une vraie raclure !

FERNANDO : Antoinette, on peut bien essayer de vivre sans dépenses exorbitantes pour une fois !

ANTOINETTE : non ! Même pas tu m'entends !? Jamais !

SCENE 8

(Dans la chambre de Luisa, Laura parle avec sa sœur.)

LAURA : Luisa, tu ne trouves pas que papa se comporte bizarrement ces temps-ci ?

LUISA : comment ? Moi je n'ai rien remarqué.

LAURA : je ne sais pas, mais quand je suis allé lui demander de l'argent pour un voyage de classe, il m'a dit non ; que je vais voyager une prochaine fois et que je suis tombé au mauvais moment.

LUISA : bizarre, ton voyage était prévu pour combien de temps ?

LAURA : deux semaines.

LUISA : peut-être que c'est pour ça.

LAURA : même jusque-là, ce n'est pas normal ! Ce n'est pas le premier voyage que j'effectue comme ça. Et il a toujours assuré les dépenses, et maintenant il réduit les dépenses !?

LUISA : ce n'est pas normal. Tu crois que Victor sait quelque chose ?

LAURA : il est très proche de papa, il pourrait nous éclairer.

LUISA : le mieux serait de laisser le temps faire son travail ; il nous le dira.

SCENE 9

(À l'intérieur de la cabane où a été kidnappé Alex ; Claudia se réveille.)

CLAUDIA : où suis-je ?

BRIGAND 2 : salut ma jolie ! Tiens, c'est de l'eau.

CLAUDIA : je n'en veux pas !

BRIGAND 2 : faut boire, tu en auras besoin.

CLAUDIA : mon fils, où est-il ?

BRIGAND 2 : ne sois pas pressée, tu le sauras. Les photos ; où sont-elles ?

CLAUDIA : mon fils d'abord ! Où est mon fils misérable !?

(Le brigand prend Claudia par le cou, comme s'il voulait l'étrangler. Puis se rapproche d'elle et l'embrasse sur la bouche d'un court baiser.)

BRIGAND 2 : la prochaine fois, tu feras ce que je te dirai.

CLAUDIA : vas te faire voir !

BRIGAND 2 : tu as de la chance que je ne suis pas d'humeur à m'amuser avec les femmes aujourd'hui.

NAOMIE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant