CHAPITRE 26

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ACTE 7

Part 2/4

SCENE 9

(Au quartier de Nélie. Après que Victor l'ait déposée en voiture, Nélie tombe sur l'une de ses collègues de travail.)

COLLÈGUE : bonsoir Nélie ! Tu ne viens plus travailler ; qu'est-ce qu'il y a ?

NELIE : aïe ! J'ai mal à la tête. Tu n'as rien à faire !?

COLLÈGUE : je voulais seulement te dire ce qui se dit sur toi à l'entreprise, mais je vois que tu n'en as rien à faire.

NELIE : je suppose que je dois te demander ce qui se dit sur moi ? Ok, vas-y, dis-moi, qu'est-ce que les couloirs disent sur moi ?

COLLÈGUE : en effet il y a une rumeur qui court dans l'entreprise.

NELIE : laquelle ?

COLLÈGUE : que tu sors avec le fils de Fernando NGONO.

NELIE : je vois que les nouvelles vont vite.

COLLÈGUE : c'est donc vrai !?

NELIE : où est ton problème si je sors avec lui ou pas ?

COLLÈGUE : moi je ne faisais que demander.

NELIE : eh bien, gardes tes demandes pour toi et cherche à faire quelque chose de plus intéressant de ta vie. Quelque chose qui va te sortir de la pauvreté au lieu de t'occuper des petits ragots de couloir.

COLLÈGUE : mais !?...

(Nélie s'en va et laisse sa collègue là.)

SCENE 10

(Chez Nélie. Elle entre et ne trouve personne. Elle pose son sac et s'allonge sur le canapé en soufflant un peu quand Fernanda vient frapper à la porte.)

NELIE : qui est-ce ?

FERNANDA : c'est moi Fernanda.

NELIE : entre.

(Fernanda le fait, Nélie se lève et s'assoit normalement.)

NELIE : alors quel bon vent t'emmène ?

FERNANDA : oh ! Qu'est-ce que t'es jolie ! Tu viens d'où comme ça ?

NELIE : de l'enfer !

FERNANDA : tu étais chez Victor ?

NELIE : qui te l'as dit ?

FERNANDA : Tom.

NELIE : ah Tom ! Il n'y a que lui pour faire ça.

FERNANDA : pourquoi tu dis ça ? C'est ton frère.

NELIE : si seulement...

FERNANDA : tu veux que je te dise une chose ? Je crois que ton frère me plaît.

(Nélie éclate de rire.)

FERNANDA : pourquoi tu ris ?

NELIE : hein, je... Tu es sûr qu'il te plaît vraiment ?

FERNANDA : puisque je te le dis ! Je crois que j'ai un faible pour lui.

NELIE : ne tombe seulement pas amoureuse, cela ne vaut pas la peine.

FERNANDA : pourquoi, tu crois qu'il a une copine ?

NELIE : ah si seulement tu savais ! Mais ne t'inquiète pas, en tant que bonne copine et amie de longue date, je vais t'arranger de petits rendez-vous avec lui.

FERNANDA : ah merci.

SCENE 11

(À l'hôpital où est internée Claudia, Cassandra est venue rendre visite à son amie accompagnée d'Alex.)

CASSANDRA : alors, comment est-ce que tu te sens ?

CLAUDIA : mieux. Et Alex, il est venu avec toi ?

CASSANDRA : oui. Il est en salle d'attente. Je l'ai emmené avec moi.

CLAUDIA : merci.

CASSANDRA : de rien Claudia, le plus important c'est que tu te rétablisses comme ça, nous pourrions mieux réfléchir à comment faire pour démasquer Nélie.

CLAUDIA : je peux te poser une question ? Pourquoi est-ce que tu en veux autant à Nélie ?

CASSANDRA : je ne comprends pas, on dirait que tu la défends. Qu'est-ce qui a changé ?

CLAUDIA : ce qui a changé c'est que je veux la paix !

CASSANDRA : mais Claudia, qu'est-ce qui te prend ?

CLAUDIA : elle fait sa vie et tu devrais faire la tienne. Je ne comprends pas pourquoi nous devons avoir cette ferme idée de la détruire ?

CASSANDRA : si je comprends bien, tu as changé de côté. C'est elle qui t'a fait changer ?

CLAUDIA : je veux juste connaître le problème qu'il y a entre vous deux.

SCENE 12

(À l'hôpital. Cassandra parle avec Alex qui vient de voir sa mère. Claudia vient juste de s'endormir.)

ALEX : elle va se rétablir hein ?

CASSANDRA : oui Alex. Ne t'inquiète pas.

ALEX : et pourquoi elle criait maman ?

CASSANDRA : elle s'est seulement mise en colère.

ALEX : et pourquoi ?

CASSANDRA : écoute-moi Alex, il y a des choses qu'on ne dit pas aux enfants tu comprends ?

ALEX : je sais. À chaque fois que je demande quelque chose aux adultes, vous me dites toujours ça !

CASSANDRA : arrête, ce n'est pas gentil pour un enfant comme toi.

ALEX : ça aussi je sais.

CASSANDRA : c'est bon, viens on rentre.

SCENE 13

(Le jour s'est levé. Au quartier de Nélie. Fernanda croise Simone ; une voisine du quartier.)

SIMONE : bonjour Fernanda !

FERNANDA : bonjour. Tu vas où de si beau matin ?

SIMONE : à l'hôpital, je vais voir Claudia et lui apporter des fruits.

FERNANDA : en parlant de Claudia, je viens juste de me souvenir qu'elle s'est faite tirer dessus et que depuis, je ne lui ai même pas rendu une petite visite.

SIMONE : alors viens avec moi !

FERNANDA : oui avance-toi, je dois d'abord passer au magasin je te rejoins plus tard.

SIMONE : d'accord, tu devrais amener Nélie avec toi.

(En ce moment arrive Nélie.)

SIMONE : en parlant du loup on voit sa queue. Nélie tu viens avec nous ?

NELIE : où ?

SIMONE : à l'hôpital, voir Claudia.

NELIE : je suis en train de sortir, ça ne se voit pas !? Je n'ai ni le temps, ni l'envie de rendre visite à une pauvre souffrante dans un lit d'hôpital.

SIMONE : tu parles comme une personne sans cœur Nélie.

NELIE : et qui t'a dit que j'en ai un ? Je suis désolée si ça te choque ma petite Simone, mais lui rendre visite n'était pas dans mon programme.

SIMONE : mais une balle dans le pied c'est méchant !

(Nélie dans son cœur.)

NELIE : elle a juste eu ce qu'elle méritait.

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