ACTE 3Part 3/4
SCENE 13
(À la Villa. Victor croise sa petite sœur Laura dans le couloir.)
VICTOR : Laura une seconde. Je peux savoir pourquoi tu as fait ça ?
LAURA : parce que je me soucie d'elle, de son école, et de son avenir. D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi elle s'obstine à travailler alors que les parents ont de l'argent.
VICTOR : cela s'appelle de l'indépendance, et puis je vois très bien comment tu te soucies de tes études et de ton avenir. Tu as séché les cours aujourd'hui je te rappelle.
LAURA : j'irai demain. Et en parlant de fac ; tu es le moins placé pour me parler d'études. Dois-je te rappeler à quel niveau tu t'es arrêté ?
VICTOR : tu es incroyable ! Demain je veux te voir à l'école sinon je le dirai à papa.
SCENE 14
(Dans la chambre de Luisa. Elle est couchée dans son lit ; elle écoute de la musique quand sa mère vient la voir.)
LUISA : qu'est-ce que tu veux maman ?
ANTOINETTE : j'aimerais qu'on discute.
LUISA : je suppose que tu es venue achever ce que tu as commencé ?
ANTOINETTE : écoute-moi ma fille, la mode est un grand univers très complexe, accordé à quelques privilégiés et je crains que tu n'y arrives pas à te faire une place parmi les grands de ce monde.
LUISA : maman j'ai une question à te poser. C'est quoi ton véritable problème ?
ANTOINETTE : tu ne vas plus à l'école, et tu dépenses trop sur des magazines sans compter les voyages.
LUISA : je ne sais pas, mais quand Laura et toi faites des courses, vous achetez des bijoux coûtants extrêmement cher. Et quand je pense que la vente d'un de tes bijoux me permet la location d'une boutique de vente de vêtements.
ANTOINETTE : ma fille, sur ce point, faut l'avouer, tu as raison. Bon ok ! Tu peux faire ce que bon te semble. J'espère juste que ça va marcher.
(En ce moment entre Carmène qui les interrompt.)
CARMENE : excusez-moi d'entrer sans prévenir, je voudrais votre permission pour servir le dîner.
ANTOINETTE : il n'y a pas de personne en manque ce soir. Donc tu peux mettre tous les couverts.
CARMENE : excusez-moi, mais mademoiselle Laura n'est pas encore de retour.
ANTOINETTE : faites seulement ce que je vous dis ; elle viendra c'est tout.
CARMENE : bien.
(Carmène se retire. Antoinette voulant faire de même, quand Luisa lui pose une question.)
LUISA : si je réussis un jour ; m'apprécierais-tu ?
ANTOINETTE : avec ou sans réussite, je t'apprécierais toujours.
LUISA : pourquoi j'ai du mal à te croire ? Ce qui t'intéressera sur ma réussite ce sera l'argent et la célébrité que cela te rapportera maman. Est-ce que je me trompe ?
ANTOINETTE : peut-être pas. Et comme aussi, tu peux avoir vachement raison.
(Puis Antoinette se retire.)
LUISA : je le savais.
SCENE 15
(À la salle à manger de la villa. Laura entre des courses en main.)
LAURA : salut Carmène !
CARMENE : vous êtes de retour.
(En dressant la table.)
LAURA : toute la famille est à la maison ? Ils sont tous là ?
CARMENE : oui tous.
(En ce moment entre Fernando.)
FERNANDO : salut ma chérie !
LAURA : salut papa ! Je monte avec mes courses.
FERNANDO : Carmène, j'ai une question à vous poser.
CARMENE : oui allez-y, je vous écoute.
FERNANDO : suis-je absent pour mes enfants ?
CARMENE : non monsieur. Juste que vous n'êtes pas très présent à la maison. Pour vous voir ici, il faut être là le matin ou le soir.
FERNANDO : dommage.
(En ce moment arrive Victor.)
VICTOR : on peut manger dans cette maison ?
CARMENE : j'ai achevé le service ; vous pouvez vous mettre à table.
VICTOR : où sont les filles ?
CARMENE : elles seront là d'un moment à l'autre.
(En ce moment arrive Luisa.)
VICTOR : où est Laura ?
LUISA : je l'ai croisée au couloir tout à l'heure.
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NAOMIE
RomanceMillionnaire, playboy, très beau jeune homme, fils du célèbre homme d'affaires Fernando NGONO. Victor NGONO les collectionne toutes. Pour ses deux sœurs, c'est un coureur de jupons, pour son père, il serait temps pour lui de se responsabiliser. Mais...