Diablement Vôtre. Tome I et II.

Chapitre XXXII.

Chanson : You and Me. Disclosure.

Je passe en coup de vent donc autant vous en faire profiter ! :p

Dédicace à Youssra57

* * * *

Yris était sur un nuage, voire même plusieurs mètres au dessus du ciel. Et pourtant c'était dans les bras du fils du diable qu'elle était. Il lui enleva son manteau et lui effleura la cuisse. Sa main remonta jusqu'à son aine, faisant tambouriner bien plus encore son coeur. Le souffle court, elle le tira par les cheveux afin qu'il lui offre son cou. Elle y déposa des baisers fiévreux pendant qu'il la soulevait par les épaules et embrassait le dessus de sa poitrine. Ses tétons réagirent aussitôt, se soulevant contre le tissu. Demandant à être libérés et à être à la merci de Lucian. Tout en remuant les hanches contre son intimité, il lui descendit les manches de sa combinaison-short et baissa lentement la fermeture éclair. Elle avait envie de le sentir nu contre elle. D'apprendre et d'embrasser chaque centimètre de sa peau. Elle le voulait maintenant, jusqu'à en devenir folle. Alors que Lucian prenait son temps, profitant de chaque seconde. Le vent lui attaqua le dos. Elle frisonna de froid comme de plaisir. Ne lui avait-il pas dit qu'il aimait dominer? Immédiatement et avec une brutalité qui l'excita bien plus encore, il la retourna le ventre contre le sol. Il s'allongea sur elle. Enfin il la dominée, elle ne pouvait rien faire.

- Je vais te rechauffer. Lui murmura t-il en mordillant son lobe d'oreille.

Il passa la main entre ses jambes et la souleva afin qu'elle soit à quatre pattes. Il lui tordit les cheveux et les enroula autour de son poignée. Puis il tira la natte. Elle poussa un petit cri de plaisir. Il se mit à faire des cercles contre son clitotis avec son avant-bras. Une bouffée de chaleur l'envahit et embrasa son corps. Elle enfonça les doigts dans la nappe et ondula en prenant le rythme de Lucian. Elle voulait le toucher mais cette position l'en empêchait. Elle partit vers l'avant lorsqu'il lui mit un coup de rein. Elle haleta et enfonça les ongles dans le sol jusque dans la terre. Cependant, il la maintenait fermement contre lui. Ce coup de rein avait fait grimper son excitation. Elle en voulait plus. Elle plaqua les fesses contre le sexe de Lucian. Malgré le fait qu'elle ne pouvait pas le toucher, elle sentait son immense érection. Elle prit peur et ferma les yeux. "Ça ne va jamais rentrer!" pensa t-elle. En guise de réponse il lui mit un nouveau coup de rein et accentua la pression avec son avant bras. La peur s'envola.

- Je vais te faire connaître l'extase... Chuchota t-il en effleurant l'épaule de ses canines.

Il la pilonna avec brutalité. Même s'il lui tenait d'une main la natte et que l'autre lui torturait le clitoris, elle ne perdait pas l'équilibre. À chaque coup de hanche, les halètements de la jeune femme s'accentuaient. De même que ceux de Lucian. Ils ne répondaient qu'à leur instincts primitifs. Un vrai mâle, le plus beau même, s'occupait sauvagement d'elle. Enfin! Son intimité lui brûlait, elle avait besoin de le sentir en elle. Cela était une douleur comme elle les aimait. Elle n'avait jamais été aussi excitée alors qu'ils n'étaient même pas nus. Elle pensa à ce qu'il pouvait faire avec ses canines et claqua l'épaule contre sa bouche. Il releva la tête tout en tirant sur la natte.

- Gourmande... Je veux te faire languir...

Ce léger accent, cette voix rauque et les cercles sur le point de plaisir, lui fit perdre la tête. Ses bras flanchèrent mais il la rattrapa. Il releva le torse et l'amena dos contre lui. Rapidement, il descendit sa combinaison et lui attrapa le sein. Elle détestait ce soutien-gorge qui la séparait des doigts de Lucian. Elle se rendit compte que cette position lui permettait de le toucher. Elle descendit la main contre son flan et lui caressa son erection au dessus de son jean. Il poussa un grognement et avant qu'elle ne s'en rende compte, son soutien-gorge était à terre. Il lui agripa les deux seins et les palpa tout en mordant son cou. Elle voulait le toucher donc elle remonta la main et entreprît de passer la ceinture. D'un geste brusque, il lui prit la main.

- Laisse-moi m'occuper uniquement de toi... Pour la première fois je le veux.

Cela signifiait donc qu'avec ses anciennes conquetes, il se conduisait de manière égoïste. Elle sourit de satisfaction et tourna la tête. Lorsque leurs lèvres se touchèrent, elle frôla l'orgasme. Ils échangèrent un baiser passionné. Celui-ci prouvait à quel point ils se desiraient. Elle eut un frisson lorsqu'il lui pinça les tétons. Il titilla le gauche tout en descendant l'autre main vers sa culotte en dentelle. Elle lui mordit la lèvre inférieure. Il mit fin au baiser sans détacher le regard du sien. Il la regardait avec un tel désir, qu'elle mouilla encore plus sa culotte. Pui tout en la fixant, il pinça le téton entre ses doigts et tourna. Il souleva le bord de sa culotte. Elle laissa tomber la tête contre son épaule en fermant les yeux. Il lui lécha doucement le cou. Comme sa langue était chaude! Elle se mordit la levre d'impatience. Sans la contrôler une question lui traversa l'esprit: avait-il déjà éprouvé autant de désir pour une femme? Une image lui revint, Lucian prenant Julia en levrette. Elle ouvrit les yeux et se releva. Il mit quelques secondes à reprendre ses esprits et lui lança un regard l'appréhension alors que ses yeux à elle lançaient des éclairs. La rage s'intensifia lorsqu'un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres gonflées par les baisers. Il se laissa tomber sur les coudes.

- Tu es si bandan... Euh magnifique...

Elle baissa la tête et de ses mains se couvrit la poitrine. Désormais elle rougissait.

- Comment peux-tu me toucher alors que tu baisais Julia il y a deux heures?

Il souffa d'exaspération et pencha la tête en arrière. Elle remarqua son soutien gorge gisant au sol, elle se pencha pour l'attraper. Cependant en une fraction de seconde, il se balançait au rytme du doigt de Lucian. Désormais il affichait un sourire de défi.

- Le grand retour de la chieuse!

- Et après tu oses me dire que tu m'aimes. Déclara t-elle d'une voix glaciale.

Le soutien-gorge cessa de se balancer.

- N'abuse pas, je vais pas te le répéter tous les cinq minutes non plus!

- Comment ai-je pu être aussi conne? Dit-elle en ramassant sa combinaison.

Difficilement elle l'enfila jusqu'à ses cuisses, tout en cachant sa poitrine de son bras. Elle interrompit son geste lorsque Lucian se mit à rire. Soudain il redevint sérieux.

- Si je ne voulais pas te prouver mes sentiments, je n'agirai pas comme ceci avec toi. Ta petite culotte aurait déjà volé en morceaux. En revanche... Ma patience a des limites, demain je t'écarterai les cuisses!

Elle fronça les sourcils et serra les dents. Elle voulait lui foutre son poing dans la gueule. Ce moment décrivait parfaitement leur relation: un balancement constant entre la haine et l'amour.

- Quel poète ! Je fais des rimes sans m'en rendre compte! Ria t-il.

- Abruti. Tu ne me toucheras plus. Répondit-elle froidement en le pointant du doigt.

Il se passa la langue sur la lèvre inférieure.

- Pour l'instant, je peux toujours admirer la vue. Dit-il en montrant sa poitrine de la tête.

Elle poussa un cri de colère et se précipita dessus la main en l'air. Cependant, il lui agripa l'autre main et la fit tomber contre lui tout en lui capturant la bouche. Il la posa dos au sol et se mit sur elle. D'une main il lui maintint les mains au dessus de la tête. Elle se debattu comme une folle. En vain. Elle cessa lorsqu'il lui caressa doucement la joue.

- Laisse-nous être heureux. Vivons au présent.