Diablement Vôtre. Tome I et II.

Chapitre XXVII.

  Ce chapitre pour vous souhaiter de merveilleuses fêtes! :D

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  "Mais bordel, de bordel, de merde! C'est ma journée aujourd'hui! Qu'est-ce qu'elle fait là?" pensa Yris. Tellement fort qu'elle eut peur de l'avoir dit à haute voix. Le sourire de Julia disparut rapidement devant tous ces regards surpris. Lorsqu'elle remarqua Lucian, elle en resta bouche bée. Les bras tendus. Même lorsque Lestan sauta dans ceux-ci, elle ne cessa pas de regarder Lucian. Elle devait être dans le même état qu'Yris. Un flot de pensées était en train de la submerger et pourtant rien ne sortait de sa bouche. Les mots restaient bloqués. Une chose était sûre, tous se souviendrait de ce fameux anniversaire. Yris regarda son fils pendu au cou de son amie et une rage folle l'envahi. Elle voulait tellement que cette journée soit extraordinaire. Et là, elle était plus que gâchée. Heureusement qu'il ne s'en rendait pas compte. Elle ne se voyait pas lui confier "Ecoute, ton père, Lucifer junior, fait son entrée dans notre cercle familial et amical, et là ta tante Julia, qu'il a baisé soit dit en passant, à décidé de nous faire un petit coucou.". Finalement, le prénom qui revenait sans cesse, c'était celui de Lucian. Il était la cause de tout ce bordel! Au moment où il tourna la tête vers elle, elle attrapa les assiettes restantes et lui lança un regard noir. Elle se dirigea dans la cuisine et claqua les assiettes dans l'évier. Elle souffla à plusieurs reprises et se tourna vers ses convives qui la regardaient discrètement. Claire s'était levée et prenait les affaires de Julia. Yris serra les poings et s'avança vers eux.

- La prochaine fois que l'un d'entre vous (elle les balaya tous du regard), souhaite faire une surprise... Qu'il me prévienne avant!

  Avant qu'ils ne lui répondent, elle se précipita vers le hall d'entrée. Elle attrapa au passage son trench. Leurs regards ahuris lui brûlaient le dos. Elle ouvrit la porte d'entrée et la ferma sans ménagement. Dans l'ascenseur, elle se souvint qu'après cette déclaration, Lucian lui avait adressé un sourire amusé. "Quel enfoiré!" pensa t-elle. A cet instant, elle espérait qu'il entende ses pensées. Plusieurs fois il lui avait répété qu'il ne contrôlait pas ce pouvoir. Particulièrement lorsque son interlocuteur était en colère. Vu qu'elle était en proie à une rage folle, il ne pouvait que l'entendre!

"Ding"

  Elle leva la tête et avant de sortir de l'ascenseur, elle prit son paquet de cigarette dans lequel se trouvait un briquet. Elle traversa le hall de l'immeuble, ne pensant plus qu'à respirer de l'air frais. Ne plus être dans cette ambiance pesante. Cependant, l'air ne lui fait pas du bien. Au plus grands maux, les plus grands remèdes! Difficilement du fait de ses mains qui tremblaient, elle alluma sa cigarette. Elle tira longuement sur celle-ci. Doucement, elle expira la fumée.

- Mais quel connard! Cria t-elle à elle-même.

   Quelques passants se retournèrent. Avec ce grand soleil, la rue était bondée.

- Oh c'est bon! Comme si vous n'enlevez jamais votre balai dans votre cul! Déclara t-elle en désignant du doigt un couple de bourgeois. La femme cria de surprise et le couple accéléra le pas.

    Entourée par ces inconnus, elle n'arriverait pas à se calmer. Ce qu'il lui fallait c'était d'être seule. Par ailleurs, elle ne pouvait pas remonter car elle finirait par en tuer quelques uns. Donc elle se cacha sur le large seuil de la porte d'entrée et se concentra sur sa cigarette.

- Qu'est-ce qui se passe ma puce? Lily voulait partir à ta recherche.

     Yris leva les yeux au ciel et se tourna lentement. Marianne, un châle vert pomme sur les épaules, la regardait avec des yeux ronds.