Chapitre XXXVI.

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Bonnes nouvelles, écrits finis, plus que les oraux! Je publie rapidement donc pas relu! :)

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Bouche bée, elle ne savait plus comment respirer, ni bouger et encore moins parler. Elle ne pensait pas qu'une chose aussi belle, aussi romantique, pouvait sortir de la bouche de Lucian Davis. Son cœur se contracta lorsqu'il perdu l'éclat dans son regard et son éternel sourire en coin. Il semblait quasiment... Fragile. Comme si sa vie dépendait de la réaction de Yris. Putain, elle était folle de cet homme. Et qu'importe leurs problèmes d'immortalité ou encore des dangers qu'ils couraient, elle ne pouvait vivre sans lui. Les yeux larmoyants, elle s'avança doucement vers lui et leva le bras. Elle hésita comme s'il était la chose la plus belle qu'elle ait contemplé. D'un main tremblante, elle lui caressa tendrement la joue. Il ferma les yeux et lui donna l'impression que cette caresse était vitale pour lui.

Elle approcha la tête et s'arrêta.

- Je te hais. Plaisanta t-elle en passant la main dans les cheveux noirs de Lucian.

Il ouvrit les yeux et retrouva son sourire cynique. D'un geste de la main, les stores de la salle se fermèrent. Puis elle entendit le verrou de la porte s'enclencher. Elle fronça les sourcils et l'interrogea du regard.

- Je vais de donner une bonne excuse d'être bouche bée. Déclara t-il d'une voix rauque.

Puis en deux secondes elle se retrouva sur le bureau, Lucian entre ses jambes. Il lui souleva son pull noir en col claudine blanc jusqu'au dessus de son soutien gorge bordeau. Il descendit lentement la main jusqu'à son nombril et s'arrêta à l'ourlet de sa robe crayon grise, et cela, en la dévorant du regard. Instinctivement elle leva le torse, prête à accueillir ses caresses. Il n'y avait plus qu'eux et elle ne pensait plus qu'à recommencer ce qu'ils avaient fait le matin même. Son intimité était déjà trempée et lui brûlait, prête à l'accueillir. Il lui écarta plus grandement les cuisses et passa la main entre celles-ci. Accélérant la respiration de la jeune-femme. L'attente en devenait un supplice. Lucian respirait bruyamment, prêt à laisser ses instincts primitifs l'envahir. Il lui déchira son collant afin d'avoir accès à son tanga en dentelle bordeaux. Même s'il l'impressionnait et qu'elle se sentait rougir à chaque fois qu'elle le regardait, elle osa le fixer. Une flamme brûlait dans les yeux de cet homme si puissant. A cet instant, il était diablement beau.

Sans la prévenir, il écarta son tanga et glissa un doigt en elle. Lorsqu'il vit à quel point elle était mouillée, il sourit de satisfaction et de fierté. De ce fait, il introduit un deuxième doigt, elle se cambra encore plus, la tête en arrière, en haletant. Il se mit à onduler ses doigts, elle suivit le rythme en gémissant. D'un geste brusque, il abaissa son soutien-gorge, et lui attrapa le sein gauche. Ensuite, il pinça son téton entre ses doigts. Elle se mordit la lèvre inférieure pour ne pas crier. Il fit de même des deux mains.

Puis, elle sentit quelque chose de délicieusement chaud contre son clitoris. Elle lutta pour essayer de le voir, il avait la tête entre ses jambes et s'amusait à la pousser à bout. Elle allait finir par perdre la tête avec tous ses assauts de langue et de pincements sur ses seins. Il était réellement le roi dans ce domaine. Après plusieurs minutes à la pousser aux bords de la jouissance, il la souleva par les fesses et lui ramena le torse contre le sien. Dès qu'elle fut assez proche, elle sentit que son sexe était juste à l'entrée du sien. Il lui souriait de manière amusé. Elle n'avait plus le temps de jouer, elle lui attraper aussi les fesses et le força à s'enfoncer. Dès qu'il le fit, elle cria. Il lui mit la main sur la bouche qu'elle mordit. Il lui tira les cheveux en arrière et lui aspira la peau de son cou. Puis, il lui mit un coup de rein. Elle mordit plus fermement sa main. Il enleva celle-ci et lui attrapa le menton, la forçant à le regarder. De ses doigts, il lui effleura doucement la bouche et finit par l'embrasser. Enfin, il démarra de rapides va et vient, ils haletaient contre la bouche l'un de l'autre mais ne voulaient pas cesser de s'embrasser. Elle enfonça les ongles dans le dos de Lucian et sentit sa peau à travers sa chemise. Ils n'étaient pas loin de l'extase. Elle s'y approcha encore plus lorsqu'il pencha la tête et lui suça le téton, tout en continuant de la pilonner sans merci.

- Lucia...Aaan.... J'en peux plus... Supplia t-elle.

Il la souleva par les fesses en y enfonçant les ongles et la ramena encore plus près de lui. Ensuite, il la força à s'abaisser sur le dos et lui maintient les hanches. Elle était en sueur. Il se pencha pour lécher celle qui perlait entre sa poitrine. Soudain, des coups retentirent contre la porte. La poignée bougea. Elle était de retour à la réalité et se souvint qu'elle se trouvait dans une salle de TD, à sa faculté, en train de coucher avec un chargé de TD alors que des centaines d'étudiants se trouvaient à proximité. Elle cria et poussa Lucian. Alors qu'il riait aux éclats en remontant son jean, elle baissa sa jupe et son pull. Elle était de retour sur ses pieds.

Des cris retentirent derrière la porte, les étudiants s'impatientaient. Elle envoya un regard inquiet à Lucian pendant qu'elle essayait de dompter ses cheveux.

- Si tu veux, je me débarrasse d'eux en un claquement de doigt et on reprend où on en était.

Comme il était sérieux, elle ne savait pas s'il plaisantait ou s'il était réellement sérieux. Cette dernière option lui donnait froid dans le dos.

- Si on sort en même temps, on va être grillés.... Je suis dans la merde! Je vais être virée!

La crise d'angoisse pointait le bout de son nez.

- Continue et je vais être obligé de te gifler. La prévint-il en mettant sa chemise dans son jean.

Les coups retentirent à nouveau alors que Lucian se remettait à rire. Elle lui lança un regard noir.

- Mon chauffeur Yvan nous attend dans la rue à côté de la fac. Vas-y, je t'y rejoins.

- Ah ouai et comment vas-tu faire Einstein?

- Comme ça.

Il disparut devant elle. Elle porta la main à la bouche pour ne pas crier. Elle arrêtera d'être surprise de ses pouvoirs, disons dans, soixante ans. Elle vérifia sa jupe, elle enfila son manteau qu'elle avait laissé tomber à terre et souffla. Elle tourna le verrou et ouvrit d'un coup sec la porte. Trois étudiants, de première année certainement, vu leurs têtes juvéniles, la regardaient les yeux ronds. Ils étaient pressés d'aller en TD!

- Faut vraiment que vous appreniez à ouvrir une porte! Cria t-elle en les poussant pour sortir.

Elle ne voulait pas se retourner mais elle était persuadée qu'ils regardaient à l'intérieur de la salle. Elle accéléra le rythme et se retrouva rapidement vers la sortie principale de la faculté. Le vent froid sur ses joues rosies lui faisait le plus grand bien. Soudain, quelqu'un lui mit une énorme claque sur les fesses. Elle hurla et se retourna prête à tuer le premier mec qu'elle voyait. Les étudiants qui l'aperçurent la regardèrent décontenancés. Elle les balaya tous du regard jusqu'à temps qu'elle reconnut un rire. Celui de Lucian.

- T'es là?

- Bien-sûr que oui. Sinon le mec n'aurait déjà plus de mains. Avance. Murmura t-il.

Elle tenta de paraitre naturelle alors que cette situation la stressait. Elle fut soulagée de reconnaitre la limousine et le chauffeur garée là où Lucian lui avait dit.  Yvan lui tenait la porte. Elle lui adressa un rapide bonjour et s'engouffra dans l'habitacle. Dès qu'elle y fut assise, Lucian apparut. Un sourire satisfait collé sur le visage. Avant qu'elle n'ouvre la bouche pour parler, il l'avait ramené sur lui, les jambes écartées. Elle rougit et tourna la tête vers Yvan. La paroi teintée se releva.

- T'es fou, il va nous entendre.

- Impossible. C'est insonorisé. Expliqua t-il en remontant sa jupe et en lui embrassant la nuque.

Elle ferma les yeux. Il avait véritablement les lèvres les plus chaudes de la terre. Cependant, elle le repoussa. Il y avait des choses plus importantes.

- J'ai des questions Lucian.

Il poussa un grognement et la fit tomber à sa place initiale. Elle lui fit un doigt d'honneur, serra les bras et tourna la tête vers l'extérieur.

- Allez, pose-les tes questions.

- Laisse tomber... (Puis elle murmura) Connard.

- Je vais être obligé de lire dans tes pensées.... Pétasse.

- Est-ce que tu as déjà tué quelqu'un?



Diablement Vôtre. Tome I et II.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant