26.

4.5K 223 504
                                    

Bonsoir, Hello, Saloute !

Bon dans ce chapitre là, j'ai décidé de me lancer à corps perdu (perdu tout court ?) dans la tentative de deux "Points de Vue Ken". Alors, franchement, j'ai eu du mal à les pondre, mais de fou, au point de me dire que j'allais les mettre à la poubelle. Mais on va tenter. Alors si vous n'aimez pas, vous trouvez ça naze, voire bon (et ce serait tant mieux !), dites-moi que j'abandonne (ou pas) direct l'idée d'en refaire ;)  Si vous deviez trouver ces parties vraiment merdiques, j'espère que vous ne m'en tiendrez pas trop rigueur et que vous continuerez à me lire et passer du temps avec le Fennec-tout-doux et la Petite Ambre. Sur ce, bonne lecture! :)

- en vrai, je suis en angoisse totale lol-

-------------

Antoine, gêné à outrance par cette arrivée inopinée et apparemment énervée, ôte ses grands bras entourant mes épaules. Ken est déjà reparti vers le salon, sans piper mot. Et ces deux mecs me laissent seule sur ce plumard défait et transpirant la testostérone. Seule et complètement paumée. Je devrais pouvoir trouver le chemin du salon, mais le chemin à prendre en général, je ne sais pas si je dois continuer à crapahuter sur celui menant à Ken ou alors sur celui du reste de ma vie.

Bien décidée à ne pas me laisser faire par le Fennec et ses réactions toujours bizarres et incohérentes, je sors de la piaule et me dirige vers une place libre qui devait m'être réservée sur ce canapé. Mes yeux me brûlent, le cocktail « larme-tarpé » n'est pas le plus doux. J'ai l'impression que tout le monde me regarde, sauf que je suis assise ici dans l'indifférence la plus totale. Ah non, mauvaise langue, j'oublie la Léna qui m'observe intriguée par son semblant de clone, faisant peine à voir avec sa vieille touffe hirsute, ses yeux défoncés et son esprit transpirant l'incompréhension.

- Ça va, me demande-t-elle super adorable.

Tu débloques, Ambre. Méfie-toi.

- Euh ouais, merci.

- Tu fumes pas souvent ?

Bon point pour moi, elle prend le rouge de mes yeux pour la réaction chimique due au cannabis coulant en moi.

- Non, faut croire.

Calmos, Ambre.

- Ça fait longtemps que tu connais tout le monde ?

Bon Columbo, on va se calmer ? Je reste affalée dans le canapé, les deux mains coincées sous les cuisses, à me faire passer au crible par ma concurrente directe.

- Fin octobre.

Elle croit que je vais lui faire des paragraphes de 10 lignes à chaque réponse ? Je n'ai rien de plus à lui dire.

- Il leur en faut pas plus pour accepter dans leur grande famille quelqu'un qu'ils aiment bien. Apparemment, tu en fais déjà partie, d'après Ken.

Il lui a parlé de moi ? Mais en quels termes ? Copine, pote, simple passe-temps ? Je ne desserre pas pour autant ma mâchoire :

- Parait-il.

- C'est plutôt cool, surtout que tu fais pas trop partie de leur monde à la base non ?

Je sais pas si je dois me laisser aller à la confidence avec elle. Surtout que je ne sais pas ce que Ken lui a raconté à notre sujet. Si tant soit peu il existe un sujet Ken-Ambre.

- C'est vrai que musicalement, ça colle pas trop, même si je me mets doucement au rap.

- Mais humainement, c'est impossible de leur résister. Au bahut, quand j'ai rencontré Ken et Sneaz', j'étais pas trop dans leur délire non plus, mais on a foutu tellement le dawa, tapé des barres de rire en cours et dehors, que j'étais obligée de rester...

De Rock et de FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant