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Yoo !

Bien?

Je publie ce chapitre avant d'aller apéroter avec une cops, parce que quoi faire d'autre par un temps pareil, je vous le demande !! ;)

Merci pour tous vos retours trop cool, votes, lectures, ça me réchauffe encore plus que le mercure de cette belle journée !

Bon courage dans vos révisions, si vous êtes en mode bachotage, bonne soirée. Keep cool surtout, comme toujours ! Tchouu. Leilouu

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On a amorcé le départ vers son appartement environs 48 secondes après sa petite invitation privée. Ma conscience m'a sommée de ne pas céder aussi facilement, alors qu'il venait de me lâcher, seule, dans la fausse à l'ours. C'est mon bas-ventre lui-même qui l'a envoyée bouler, trépignant d'impatience de fêter lui aussi son 24e anniversaire.

Nos deux bigos ont vibré quasi instantanément, alors qu'on remontait rue Lecourbe, sa main glissée dans la poche arrière de mon jean's. Ken a lu à voix haute le sien :

- Putain, vous foutez quoi ? Vous êtes où ?

Je l'ai imité la seconde d'après, au mot près. Flav s'inquiétait. Et même si j'étais obligée de m'avouer que c'était mignon, je n'ai pas pu m'empêcher de lui en vouloir, intérieurement, d'être protecteur à ce point avec moi. Au fond, il a bien raison de l'être, parce que je suis la preuve même que je peux partir en vrille à tout moment. Et si Ken ne sera pas là ce jour-là, j'aimerais pouvoir compter sur Flav. Parce qu'au final, j'ai depuis longtemps abandonné l'idée de ne pouvoir compter QUE sur moi.

Ken a dicté à voix haute ce qu'il a répondu à Flav, un truc dans le genre :

T'inquiète Fonk on gère. Je gère, en fait... 😉

Moi j'ai été plus sage :

Désolée mon Tonton Flav. Besoin de prendre l'air. Ken est avec moi, t'inquiète pas. Merci pour ce soir. On se voit demain.

Je culpabilise trop de laisser de côté Flav, ces derniers temps. Alors en même temps que j'écris, je prends la décision que demain je passerais le voir. Même si je dois le voir comater parce qu'il aura trop bu ce soir, ou pire, vomir, tant pis, je serais au moins à ses côtés. Comme avant que je m'en éloigne égoïstement.

J'ai le temps de cliquer sur Envoyer, et je me retrouve plaquée contre la vitrine d'une laverie. Entre deux baisers appuyés, suaves, précis quant à leur intention, j'ai le temps de murmurer :

- Ah, je vois. T'as des fringues à récupérer ou quoi ?

- Très drôle, Miss. Non, j'aimais bien l'endroit.

- Pour y faire quoi, je demande, badine, sachant très bien ce qu'il voulait faire.

- Ça, pour commencer, il grogne en enfouissant son petit museau dans mon cou.

Sa langue passe le long de ma jugulaire, qui crépite presque sous la présence de cet organe intrusif. Je jurerais avoir senti la volonté de me mordre, tel un vampire. Mais à moins que je sois trompée sur la marchandise, ce n'est pas de sang dont il a faim. Mais bien de sexe.

Il décale sa tête et la place pile en face de moi, en appuyant son front, délicatement sur le mien. Ses yeux transpirent une envie de baise presque intenable, et viennent s'ancrer dans les miens. Et avec la seule force de ses iris pénétrants et sombres, je ne vois pas d'autre choix que de le dévorer à mon tour, mais avec mes yeux.

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En effet, Ken n'a pas menti en disant à Flav qu'il gérait. Smiley clin d'œil.

Il a géré les choses à sa manière, et pour la première fois depuis bien longtemps, en m'allongeant à ses côtés, éreintée par la longue séance de galipettes, ce fameux cadeau très perso à ouvrir ; je me sens vivre le jour où je prends une année de plus.

De Rock et de FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant