De Rock et de Feu

114.

Yoo !

Chose promise, chose due. Le chapitre du dimanche en bonne et due forme !

Vous allez assister à la rencontre entre Ambre et les parents de Ken. J'espère que ça vous plaira, en particulier ma stefette qui attend avec impatience ce chapitre depuis que je lui en ai parlé. J'ai essayé de mettre du Ambre un peu dedans, à vous de le retrouver ! (pathétisme, bonsoir !)

Sinon en média, un des sons qui m'a accompagné sur l'écriture de ce chapitre.

Bonne soirée, bonne semaine, à toutiii (je donne plus de dates, je suis incapable de m'y tenir). Tchou. Votre Leilou 😚😚

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Consoler Chloé, filer au studio finir le morceau du défilé m'a permis de ne pas trop penser à ce soir. J'ai pas encore eu le temps de stresser, réfléchir à ce que je pourrais mettre, ni comment je dois me comporter face à ses parents.

Il ne m'en a jamais clairement parlé. Je sais pas à quoi m'attendre. Ohlala, mais en vrai, je devrais déjà être en train de flipper !

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Un dernier coup d'œil dans le miroir, j'ai le temps de prendre mon bigo et les clés de l'appart, que je glisse dans les poches de mon veston, que m'a offert ma mère pour mon anniversaire. J'espère faire bonne impression. J'ai mis ma robe bleue à fleur, relevé soigneusement ma tignasse en un chignon haut, et troqué mes Suede pour mes Converses, quand même plus discrètes.

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Ken m'attend déjà devant la station de métro de Montparnasse. Il rentre directement du travail. Il a l'air crevé. Il cache ses cernes sous la visière de sa casquette, qu'il porte rarement à l'endroit. C'est pour ça que je mets cinq minutes à le trouver parmi la foule.

-    Salut toi, commence Ken en me prenant dans ses bras.

-    Salut. Ça va ?

-    Ouais, un peu stress', et toi ?

-    Pour le moment ça va.

Il se détache de moi, recule d'un pas, regarde ma tenue, et siffle.

-    Si la mes parents craquent pas pour toi !

-    C'est trop ?

-    Non, au contraire, t'es parfaite. Je préfère ça à tes vieux jeans chiredés, avec tes sweats de mecs.

-    Ah ah.

Je trouve rien de plus spirituel à lui dire, je commence à être trop tendue pour l'envoyer chier plus que ça.

-    On y va ?

-    Avec plaisir.

On marche dans la station de métro, je lui tends un vieux ticket pas encore composté que j'ai retrouvé au fond de la poche de cette veste. On est de sortie ce soir, il va pas truander la RATP. Surtout que ça sent le contrôle à plein nez, ce soir. En ce moment, presque tous les jours, on me demande mon pass.

Assise en face de lui dans la rame du métro, je le regarde. Sa jambe bouge nerveusement, il ne dit pas grand-chose, et se mordille les ongles. Mon Fennec est stressé par ce repas.

Je dois bien avouer, qu'à mesure qu'on s'avance dans leur quartier, derrière l'université Paris Diderot, je fais de moins en moins la maligne.

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-    Bonsoir.

-    Bonsoir, Ambre. Entre.

-    Merci, Madame Samaras.